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Joe Pickett tome 11 sur 13
EAN : 9782702144800
432 pages
Calmann-Lévy (05/03/2014)
3.23/5   42 notes
Résumé :
Le garde-chasse Joe Pickett n’a jamais réellement aimé Missy, sa belle-mère, qui ne cesse de le rabaisser aux yeux de sa fille. Marybeth aurait fait un «très mauvais mariage» en l’épousant. Et, question mariages, Missy sait de quoi elle parle.
Mais quand Earl Alden, son cinquième époux, est retrouvé pendu à l’une de ses éoliennes et que l’attorney du comté Dulcie Schalk l’accuse de meurtre, même Joe ne peut y croire. Les preuves semblent irréfutables, mais il... >Voir plus
Que lire après Une Enquête de Joe Pickett : Vent froidVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Vous détestez votre belle-mère, dans la plus grande tradition de la comédie française un peu lourdaude ? Ce livre est fait pour vous ! Vous constaterez que la belle-mère de Joe, garde chasse consciencieux de son état, est un personnage plus que complexe.
Une belle-mère et au moins six beaux-pères successifs : Joe lui-même est étonné quand tous les noms de famille de la mère de sa femme sont égrenés dans le tribunal. Oui, le tribunal : elle est accusée du meurtre de son dernier mari en date, un richissime propriétaire et entrepreneur (elle avait déjà dépouillé son prédécesseur, qui lui garde une rancune tenace). Non seulement elle l'aurait assassiné, mais elle aurait orchestré ce meurtre de façon spectaculaire puisque que le corps de Earl, son cher et tendre, a été retrouvé suspendu à une éolienne, ces mêmes éoliennes qu'il a promues, construites, en achetant au passage quelques terres à bas prix à des ranchers. Pas besoin d'être avocat pour préparer une plaidoirie toute en trémolo en précisant qu'une frêle vieille dame, deux fois et demi grand-mère (elle a du mal à considérer sa petite-fille adoptée comme une petite-fille à part entière), ne peut avoir commis ce sinistre forfait.
Joe enquête, donc. Il n'enquête pas par amour pour sa belle-mère, mais par amour de la vérité, quitte à ne pas forcément plaire à ce qui instruise l'enquête, et qui se sont arrêtés dès qu'ils ont eu une suspecte crédible.
Parallèlement, nous découvrons un autre personnage, Nate que les fans de la série doivent déjà connaître. Ancien "proche" de Joe, il vit très discrètement, lui et sa compagne. Jusqu'au jour où son passé le rattrape.
Dans ces plaines âpres, balayées par le vent, la solidarité existe encore - parfois. Et l'appât du gain règne, comme ailleurs. Il faut beaucoup d'intelligence pour survivre, il n'en faut pas beaucoup pour tuer.
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Un très belle découverte pour moi que ce Vent froid, de C.J. Box que je ne connaissais pas.

J'ai particulièrement apprécié le rythme original de ce policier, ou plutôt les variations de rythme : C.J. Box sait utiliser les codes des page turner quand il le faut, nous assommant en fin de chapitre pour mieux nous encourager à passer au suivant ; mais il sait aussi prendre son temps, et enchaîner sur un faux rythme, pendant plusieurs pages où il ne se passe pas grand chose. Et pourtant, c'est parfait, cela fonctionne.

Il sait également éviter les écueils du genre : plaçant son intrigue dans un contexte de marchés éoliens véreux et de montages financiers qui ne le sont pas moins, il ne tire pas à outrance sur cette ficelle qui pourrait vite devenir lassante, pour se concentrer sur ce qu'il fait de mieux : ses personnages.

Car Joe comme Nate sont atypiques et attachants ; les autres protagonistes - certes un peu caricaturaux parfois - tiennent leur rôle, pathétiques, prévisibles ou agaçants.

Et puis il y a ces formidables descriptions de ce Wyoming étonnant, sauvage et hors du temps, qui constitue à lui seul une raison suffisante de lire ce livre.

Et de se précipiter sur le suivant, habilement démarré à la dernière page...
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J'ai lu tous les romans de C. J. Box. C'est donc certainement que j'aime ça. Mais je dois bien admettre que depuis un petit moment déjà je trouve une fois sur deux (au moins…) que la production du cowboy du Wyoming n'est pas franchement terrible. Et justement, j'avais été un peu moins déçu par le précédent roman de Box, Fin de course. C'est donc sans surprise – mais malgré un secret espoir – que Vent froid m'a dépité.
Passons vite sur l'histoire qui, de toute façon, ne casse pas trois pattes à un canard. Joe Pickett, le garde-chasse patrouille un beau matin dans les vertes prairies du Wyoming quand son regard est attiré par des chasseurs au comportement étrange. de fait, les deux hommes semblent fascinés par une éolienne. Rien d'étonnant en fait, puisqu'un cadavre tourne à vitesse grand V, accroché à une pale. La surprise pour Joe, c'est que le type qui fait des ronds dans le ciel n'est autre que le cinquième mari de sa belle-mère et que cette dernière est bien vite accusée du meurtre par les autorités locales. Charge à Joe Pickett d'essayer d'innocenter la mère de sa femme même s'il lui voue une haine tenace.
Du côté de l'enquête, toutes les grosses ficelles sont là : études de scènes de crimes, scènes de prétoires avec un avocat superstar face à un juge acrimonieux qui n'attend que d'envoyer l'accusée en taule pour pouvoir aller chasser tranquillement, une pointe de thriller et des rebondissements multiples. Au moins la fin n'est pas ultra prévisible… mais le problème avec la fin en question, c'est qu'on s'en fiche un peu.
Si l'on suit Joe Pickett avec encore un peu d'intérêt, on ne peut pas non plus dire qu'on le fasse avec grand enthousiasme, d'autant que C. J. Box veut tellement en faire sur la relation tumultueuse entre son héros et sa belle-mère et, surtout, sur la formidable rectitude morale de Pickett, que le personnage en vient à s'énerver lui-même lorsqu'il s'adonne à quelques moments d'introspection.
Box flirte dangereusement depuis quelques romans avec l'autocaricature ; il finit ici par y sauter à pieds joints. C'est parfois amusant, mais Box n'en finit pas de tourner en rond et cela finit surtout par rendre l'ensemble bien fade.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Toujours bien agréable à lire ces enquêtes au Wyoming. Pour la onzième de Joe Pickett, nous abordons le thème des grosses magouilles financières encouragées par les subventions au développement durable. Là, il s'agit des très contreversées éoliennes. Dans le rôle du méchant, c'est la belle-doche qui s'y colle. Nous le savions déjà que Missy était une peau de vache. Mais là, elle gagne le premier prix du rodéo. Ce qui me gêne un peu, c'est les fins toujours ouvertes, manière de nous obliger à lire la suite. Et pourtant, je vais m'y précipiter. Alors qu'au troisième de Camilla Lackberg, j'ai arrêté la série.
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Un bon polar avec une enquête originale où le coupable réserve quelques surprises...
Les personnages sont un brin caricaturaux et il manque parfois un peu de rythme, mais le tout tient la route et on passe un bon moment avec cette enquête de Joe Pickett...
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Il monta péniblement la pente d’une butte qui dominait les grandes plaines d’armoise du Ranch Lee. Le haut du disque solaire clignotait à l’horizon est quand il rangea son pick-up au sommet de manière à pouvoir embrasser du regard des dizaines de kilomètres carrés. La lumière du soleil, vive et orangée, éclairait le flanc de la butte et, projetée selon un angle parfait, révélait des centaines de minuscules fragments de pointes de flèche et d’outils amérindiens adhérant encore à la surface de la pente. Comme dans beaucoup de sites à l’écart des routes qu’il avait trouvés au fil des ans, Joe fut frappé de ne pas être le premier à utiliser cette topographie spectaculaire pour son travail. Il s’imagina une petite bande de Pawnees ou de Cheyennes sur cette même butte des centaines d’années plus tôt, fabriquant des outils et des armes, scrutant le paysage pour guetter amis et ennemis.
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Grâce à chacun de ses mariages, Missy s’était élevée dans l’échelle sociale après que son premier époux (le père de Marybeth, un agent immobilier) était mort prématurément dans un accident de voiture. Au bout de cinq mois de veuvage, elle avait épousé un médecin le jour même de son divorce, puis un promoteur de l’Arizona, un membre du Congrès – plus tard inculpé de fraude –, et le propriétaire de ranch Bud Longbrake. Le Comte était son plus grand triomphe. Joe ne pouvait imaginer un sixième mariage. Missy avait soixante-cinq ans. Même si c’était toujours une bombe – sous le bon éclairage et avec assez de temps pour se préparer –, elle avait rencontré le Comte à l’âge où le temps de la séduction lui était compté. Heureusement pour elle, elle avait tenté – et réussi – son dernier coup désespéré juste au moment où son horloge biologique sonnait la fin.
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— Mon Dieu, mais c’est… de la neige ? s’était écriée sa fille adoptive April avec une incrédulité méprisante et une façon de parler dont elle s’était fait une spécialité : souligner un mot sur trois ou quatre. Il peut quand même foutrement pas neiger en août !
April était frêle mais dure, avec une rudesse dans son physique et ses manières qui semblait provocante, même quand ce n’était sans doute pas voulu. En grandissant, elle ressemblait de façon effrayante à sa mère Jeannie, qui n’avait pas atteint les quarante ans. Mêmes cheveux blonds. Mêmes yeux étroits et accusateurs.
Joe échangea un regard avec Marybeth. Ils s’étaient demandé, sans trouver de réponse, si « foutrement » était un mot acceptable dans leur famille.
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— GF53 à l’appareil, dit-il, je pars en patrouille.
(...)
— Good morning, Joe1, lança la dispatcheuse en haussant la voix à la fin de son salut.
Elle trouvait l’expression amusante et ne se lassait jamais de la répéter.
— Bonjour, lui renvoya-t-il. Ce matin, je serai à l’est, dans les Breaklands, zones 21 et 22, pour contrôler les chasseurs d’antilopes.
— Bien reçu.
Elle s’interrompit, sans doute pour vérifier dans son manuel, puis ajouta :
— Donc, dans la zone de la Middle Fork et de la Crazy Woman ?
— Affirmatif.
— Comment ça va ? lança-t-elle au moment où il allait raccrocher. Vous deviez emmener votre fille à l’université hier, n’est-ce pas ? Ça s’est bien passé ?
— Ne me le demandez pas. GF53, terminé.
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Joe regretta de ne pas avoir apporté son manteau d’hiver pour se protéger du vent et du froid. Ça soufflait toujours dans cet endroit. Les arbres, si rares soient-ils sur ce sommet, étaient noueux et tordus comme les gargouilles des hautes terres. Les deux côtés de la route étaient bordés par une longue barrière de neige haute de trois mètres. Le vent hurlait du nord, faisant vibrer la camionnette et le pick-up de Sheridan tandis que Joe remplissait les réservoirs d’essence.
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Vidéo de C.J. Box
C.J. Box intervient dans Murder at The Magic City.
Non sous-titré.
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