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Christiane Besse (Traducteur)
EAN : 9782020199599
Seuil (12/05/1993)
3.77/5   366 notes
Résumé :
Hope Clearwater, jeune, belle et savante éthologue, analyse les circonstances qui l'ont conduite à sa retraite volontaire de Brazzaville Plage, entre ciel, sable et océan. D'abord son mariage raté avec le mathématicien John Clearwater.
Puis, après la fin tragique de cette union, sa fuite en Afrique, dans un Centre de primatologie où elle se retrouve aux prises avec une colonie de chimpanzés cannibales.
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai suivi avec beaucoup d'intérêt les aventures de Clovis, Darius, Mr Jeb, Rita-Mae, Rita-Lu et bien d'autres... Quid de ces prénoms bizarres ? Ce sont ceux des chimpanzés dont Hope Clearwater s'est vu confier l'étude depuis qu'elle a accepté de travailler pour le parc national de Grosso Arvore, devenu réserve animale de pointe.
Dans ce roman : Brazaville plage, William Boyd se plaît à brouiller les cartes, à nous faire sourire ou rire, comme lorsqu'au début du récit, il plante le décor en créant dans ses descriptions de personnages, une amusante confusion entre comportement animal et humain, allant même jusqu'à pousser malicieusement le mimétisme entre l'exhibition des attributs virils chez Clovis, chef du clan des chimpanzés et Hauser, chef du laboratoire de Grosso Arvore et collaborateur de Hope.
Mais l'humour facétieux n'est pas toujours de mise et il laisse souvent place, au fil du récit, à une critique beaucoup plus acerbe lorsqu'il évoque le parallélisme qui s'installe entre la violence et la férocité de la guerre chez les chimpanzés et chez les hommes. Là encore, Boyd nous déstabilise et bouscule nos représentations du monde animal et de l'humain. Aux chimps, les stratégies guerrières sophistiquées, l'art du guet- apens et l'ultime férocité qui se traduit par des infanticides et des pratiques cannibales. Aux humains, la guerre d'opérette, dans un Etat africain imaginaire et dont les acteurs ne sont que des fantoches qui détalent à la moindre occasion ou meurent presque par accident, comme ce sera le cas pour Amilcar, le chef des rebelles dans une guerilla africaine complètement décontextualisée.
"Struggle for life" semble donc être le credo qui animent tous les combattants qu'ils soient animaux ou humains, avec pour ces derniers, en prime, un goût exacerbé pour la compétition et une mégalomanie sans frein...
Seuls remèdes face à cette noire conception de l'existence, une lucidité sans faille et un solide sens de l'autodérision. C'est en tout cas, les traits les plus marquants de Hope Clearwater, qui a élu domcile dans une maison au bord de la plage de Brazaville, après les désastres qui ont émaillé son existence à commencer son divorce avec John Clearwater, archétype du savant fou, perdu dans sa mono passion pour les mathématiques et son travail de chercheur. Tout aussi fou est Mallabar, le chef de mission de Grosso Arvore, éthologue de son état et qui va être pris d'un délire meurtrier lorsqu'il va constater que les observations de Hope contredisent ses propres travaux.
La recherche scientifique joue donc un rôle non négligeable dans le fil de l'intrigue, mais ce n'est, de mon point de vue en tout cas, qu'un prétexte pour démontrer que même dans un univers où l'on pourrait penser que rationalité et modestie sont de mise, on se trouve confronté à un monde impitoyable où tous les coups sont permis...
Noir de chez noir le roman de Boyd ? Pas vraiment si l'on en juge par la pirouette finale de l'épilogue qui vient à point pour "consoler" la lectrice ou le lecteur et lui souffler au creux de l'oreille : "Mais non, tout n'est pas aussi noir que tu le penses..."
Au final, un bon William Boyd si l'on accepte de suivre l'auteur dans cette histoire rocambolesque, tantôt féroce, tantôt joyeusement loufoque !
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Vous aimez les maths ? Moi, non plus. L'éthologie alors ?... Moi non plus, je ne savais pas que c'était avant d'avoir ouvert ce roman. Maths et éthologie, voilà un cocktail qui, à première vue, pourrait obtenir un agrément de la sécurité sociale au vu de ses supposées vertus soporifiques. Oui, mais c'est William Boyd. Son talent, son humour ne mériterait-il pas un peu plus de confiance ? Ne serait-ce que pour apprécier une nouvelle fois cette écriture si habile à décrire les paysages ou les pensées et sentiments de son héroïne.
Elle s'appelle Hope Clearwater, en français Espoir Eau Limpide. Que raconte-t-elle, Melle Eau Claire ? Elle nous parle de la science, la science avec un grand S, qui ambitionne de tout explorer, de tout expliquer, de tout savoir. Elle nous parle des scientifiques, son mari d'abord, mathématicien brillant courant après la gloire, brûlant de l'envie de planter son drapeau personnel au sommet de l'Everest des mathématiciens. Elle ne comprend que très peu de choses à ses travaux, le lecteur que je suis encore moins. Peu importe, elle constate peu à peu qu'à se creuser la cervelle à la recherche de son graal professionnel, il creuse la tombe de son mariage et de sa santé mentale. Il espère pouvoir démontrer un raisonnement aussi phénoménal que limpide (comme l'eau claire, bien sûr) et il s'y noie. Voilà pour les sciences exactes.
Et les sciences humaines ? Prenez l'éthologie (étude scientifique des comportements animaliers), parce que Hope est éthologue. Après le naufrage de son mariage, elle accepte un poste en Afrique pour étudier le comportement de grands singes, des chimpanzés plus exactement, dont l'espèce humaine partage 98% des gênes. Je vois bien que vous préférez les singes aux mathématiques. Les chimpanzés sont sympathiques, mignons, attendrissants… Hope va travailler pour Eugene Mallabar, une sommité (j'ai failli écrire « comme son nom l'indique ») dans le domaine. Il a tout créé, tout vu, tout appris, il sait tout des grands singes (on pense à l'icône Jane Goodall). La guerre civile qui a freiné l'élan du domaine où il les étudie depuis vingt-cinq ans va se terminer. le manuscrit du futur grand succès de librairie qu'il consacre régulièrement à ses protégés est presque terminé, les commentaires élogieux sont déjà prêts, les donateurs reviennent, les carnets de chèques réapparaissent. Un joli cours d'eau rempli de succès et d'argent va couler de nouveau pour couronner une carrière entièrement consacrée à nos gentils cousins les grands singes. Ce ne serait vraiment pas le moment d'aller prétendre qu'en guise d'animaux sympathiques et attendrissants, ils sont en fait très belliqueux, pratiquant l'assassinat de leurs congénères les plus faibles avec cruauté (oui, oui), et dévorant les enfants de leurs victimes. Comment réagirait le gourou, guide suprême et expert incontesté si une imp(r)udente venait à lui servir cette chanson ? Mal, sans doute, c'est tout son business qui pourrait s'effondrer.
Voilà, les scientifiques en prennent pour leur grade : le besoin de tout mettre en équation, de démontrer le théorème qui ferait passer son découvreur à la postérité ou la tentation de raconter de belles histoires au grand public pour récolter le maximum de gloire et d'argent. On s'interroge quant à la réelle utilité et au désintéressement des innombrables ONG qui consacrent une partie de plus en plus importante de leur temps et de leurs moyens à…récolter de l'argent plutôt qu'à agir. Le personnage de Mallabar, mi-gourou de secte, mi-dictateur est impressionnant de même que les arrangements et compromissions des autres membres de son équipe. le plaisir de lecture est au niveau des autres oeuvres du maître, en particulier quand, comme à l'accoutumé, il décrit un paysage (je me souviens d'une moto qui progresse solitaire au pied du Kilimandjaro dans l'excellent Comme Neige au Soleil) d'automne en forêt ou d'hiver en bord de mer. On se passionne pour le sort des primates les plus faibles et on admire le courage de Mademoiselle Eauclaire luttant, au péril de sa vie, pour que la vérité ne reste pas enfouie sous la canopée de la forêt équatoriale et la mauvaise-foi de son patron.
Encore un excellent William Boyd !
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C'est depuis sa cabane au bord de la plage qu'Hope Clearwater retrace pour nous le chemin qui l'a menée dans ce coin d'Afrique noire, dans un pays où la guerre civile piétine depuis des années. Jeune scientifique anglaise, Hope s'est réfugiée sous les tropiques après la fin brutale de son mariage avec John, brillant mathématicien tourmenté et dépressif. Hope a quitté la campagne anglaise pour aller étudier les chimpanzés en Afrique, dans un centre de recherche renommé. Ses observations du comportement des primates vont révolutionner les thèses du professeur Mallabar, directeur du centre et sommité mondiale en matière de primatologie. A tel point qu'un drame semble inévitable.

Après avoir lu « Orages ordinaires », j'étais curieuse de me replonger dans un autre ouvrage, plus ancien, de William Boyd. Je n'ai pas été déçue, bien que les histoires soient fort différentes.
La construction du récit n'est pas chronologique, l'auteur procède par longs flash-backs, en entrecroisant les deux fils d'événements qui ont marqué Hope. La transition entre chaque épisode est marquée par de courts passages faits de réflexions philosophiques ou scientifiques. La narration se déroule tantôt à la 1ère tantôt à la 3ème personne, ce qui peut perturber au début.
Le style est agréable, plutôt fluide, et je n'aurais jamais cru pouvoir m'intéresser au comportement des chimpanzés.
Malgré une tension palpable et un certain suspense, surtout dans la partie « africaine », j'ai trouvé ce roman un peu moins prenant qu'Orages ordinaires (qui fut un coup de coeur pour moi), mais néanmoins intéressant et captivant, et surtout empreint d'une classe « so British »…
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Singes, Afrique, éthologie, maris et amants, trafics, mercenaires et solitude construisent une philosophie de la vie, et un beau parcours de femme porté par une narration à la première personne, sous la forme d'un long flash-back.
Hope Clearwater, une jeune naturaliste anglaise, fuit un mariage raté avec un mathématicien maniaco-dépressif : appliqué à quelqu'un voulant percer les mystères insondables relatifs aux discontinuités des fonctions mathématiques, « mathématicien maniaco-dépressif » pourrait bien constituer un pléonasme… Elle se retrouve alors dans un pays d'Afrique de l'Ouest imaginaire pour étudier une colonie de chimpanzés. Elle devra composer avec le comportement inhabituel des primates (des cannibales !), avec le conservatisme de son chef de projet qui ne veut rien entendre des anomalies comportementales des singes, et enfin avec une guerre civile en gestation qui menace la bonne tenue de son projet scientifique.
Longtemps mon meilleur livre de William Boyd, avant la découverte des Nouvelles Confessions. On retrouve l'auteur en pleine possession de son art, mettant avec finesse et humour son style au service d'un récit où se côtoient petites tranches de vie et Grande Histoire. L'auteur sait mieux que quiconque plonger un personnage fictif dans le temps réel, et rendre flou la frontière entre réalité et fiction. Cerise sur le gâteau dans cet opus : la description acide du milieu intellectuel scientifique anglais. Un régal !
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Brazzaville Beach est presque une oeuvre de jeunesse de William Boyd (son cinquième roman, publié en 1990). Pourtant c'est un roman très achevé, où s'entrecroisent habilement deux histoires différentes.

Au centre, comme presque toujours chez l'auteur, un héros anglais, ici une héroïne, intelligente et sensible, qui va devoir faire preuve d'habileté (ingenuity), de courage et de coeur pour gérer des évènements lourdement contraires.

Elle s'appelle « Hope » (l'Espérance) et sa soeur ainée, qui est d'ailleurs une harpie, s'appelle « Faith » (la Foi) – une troisième soeur se fût-elle appelée « Charity » ? Hope fait sa thèse d'Ecologie, et devient une assistante de recherche, spécialiste en observation et numération des phénomènes naturels, pleine de bonne volonté et donc taillable et corvéable comme beaucoup de jeunes femmes dans ce métier. La Science, avec un grand S, va jouer un rôle destructeur dans sa vie, lui arrachant son mari, jeune mathématicien qui ne supportera pas de ne pas percer les mystères de la discontinuité.

Hope s'en voudra éternellement de n'avoir pu rien faire. Réfugiée en Afrique, pour participer à une grande campagne d'observation d'une population de chimpanzés, Hope sera mise à l'index par le Mandarin dirigeant le projet – il s'appelle Eugène Mallabar, ce qui rappelle combien les noms sont savoureux chez Boyd -.

Menaces, incendie volontaire, coups, tout sera bon pour essayer de la faire taire sur les scènes de cannibalisme et d'infanticide qu'elle a elle-même observées chez les chimpanzés, parce que les scientifiques et leur sponsors veulent « vendre » aux petits enfants du Monde entier des Primates « bons sauvages » à la Rousseau.

Ainsi l'évidence scientifique est bafouée pour des raisons d'intérêt : ce roman est bien utile au moment où l'on feint de découvrir que certains experts scientifiques des gouvernements sont attachés à l'industrie par des liens contractuels contraignants.

Et en tous cas, ce roman, superbement écrit avec ses deux histoires en parallèle, vous fera passer un bon moment.

A noter aussi le petit tour chez les psychiâtres, qui, de nos jours, utilisent encore les chocs électriques…
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Voir les couleurs framboisées d'une aube cosmique. Contempler les vapeurs pelucheuses de la fragile biosphère. Vérifier le lever et le coucher de la lune, montant avec la rapidité d'une bulle dans un verre d'eau, tombant comme une balle de ping-pong d'une table. Observer les vastes spirales de plancton s'épanouir sur les océans, sur des centaines de milles. Compter les six levers et couchers du soleil que l'on voit chaque vingt-quatre heures tout en tournant autour de la superbe planète... Peut-être aurait-il pu aller plus loin et se laisser éblouir les yeux par les rayons de la terre, ou - qui sait - voir la terre elle-même se lever, bleue et paresseuse, au-dessus de la surface pâle de la lune, comme ces Américains qu'il enviait
tant. Les rêves d'Usman étaient extraordinaires.
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_ "Je ne crois vraiment pas qu'ils veuillent nous faire du mal, le rassurai-je. Ce ne sont que des mômes.
_ Ce sont les mômes qui sont les pires, répliqua-t-il avec violence. Ils s'en fichent. Ils se foutent complètement de ce qu'ils font". Il tremblait, sa voix réduite à un chuchotement rauque.
" Sûrement pas cette bande-là.
_ Regarde ce qu'ils ont d'écrit sur leurs putains de blousons ! Atomique Boum. Qu'est-ce que ça signifie, nom de Dieu? Une sorte de commando ? Un escadron de la mort ?" Il commençait à paniquer.
"Ecoute, je t'en prie !" Je me levai. Les deux garçons se reposaient à la frange de l'ombre du manguier. Leurs armes par terre, nous tournant à moitié le dos, ils bavardaient paisiblement entre eux. Je m'approchai. Je pointai mon index sur le blouson de gym.
_ "Qu'est-ce que ça veut dire ? Atomique boum.
_ Volley. Il sourit.
_ Pardon ?
_ C'est notre jeu. On joue au volley-ball. Nous sommes l'équipe des Atomique Boum.
Je sentis un drôle d'effondrement dans mes entrailles, un creux qui me donna envie de rire et de pleurer en même temps. L'autre prononça quelques mots sur un ton sévère. Le garçon aux yeux marqués sourit avec l'air de s'excuser et me fit signe de retourner à ma place. Je rejoignis Ian. Ian l'angoissé.
"Relaxe, lui dis-je. Nous avons été capturés par une équipe de volley-ball".
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Toute la semaine, Hope travailla dans les bois et les taillis du domaine. Elle trouvait cette tâche encore plus plaisante que la datation des haies. Le temps était beau, mais froid et les feuilles des arbres commençaient tout juste à jaunir. Elle adorait les bois à cette période de l'année, les rayons pâles, couleur jus de citron, du soleil qui, à travers la mince couche de feuilles en voie de disparition, venaient marbrer le sol, et l'air toujours assez frais pour condenser son haleine. Dans les forêts de hêtres et les taillis de coudriers, avec le ciel caché et l'horizon invisible, elle se sentait encore plus coupée du monde et de sa frénésie. Ne lui parvenait, à l'occasion, que le bruit d'une voiture ou d'un tracteur dans un chemin voisin ou la pétarade d'un fusil de chasse. Autrement elle était seule avec les jeux de lumière et les ombres mouvantes des antiques taillis, n'entendant rien que l'incessant chuchotement de la brise marine dans les branches au-dessus de sa tête.
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Rien n'avait changé à l'hôtel. Il n'y avait d'ailleurs aucune raison au monde pour qu'il en fût autrement, mais je fus vaguement déçue. Quand on a soi-même souffert considérablement, il est difficile de s'adapter à l'indifférence du reste de l'univers à l'égard de votre propre expérience, et encore plus troublant de voir combien cet univers en demeure peu marqué. On devient incapable de comprendre sa perpétuelle préoccupation du banal.
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"Je crois que ton article est une sorte d'indice, dis-je. Du moins c'est la seule hypothèse un peu plausible. Je pense que tout ceci est dû à la rupture, au départ de Rita-Mae avec Clovis. Je crois", je ne pus m'empêcher de sourire, presque d'affolement à l'audace de mon idée, "je pense que tes chimpanzés nordistes veulent la récupérer et que pour ce faire ils sont prêts à tuer tous les mâles sudistes.
_ Non de Dieu, Hope." Il semblait angoissé.
"C'est dingue. Nous sommes des primatologues, pour l'amour du ciel. Ce que tu racontes ressemble à ...à la guerre de Troie !"
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Vidéo de William Boyd
Au sommaire de la Critique, deux livres :
"Drive", recueil de poèmes de Hettie Jones resté jusqu'à présent inédit en France et disponible dans une édition bilingue chez Bruno Doucey (traduction de l'anglais (Etats-Unis) : Florentine Rey et Franck Loiseau).
"Trio", le nouveau roman de William Boyd paru au Seuil et traduit de l'anglais par Isabelle Perrin.
Nos critiques du jour : Marie Sorbier, rédactrice en chef du magazine I/O Gazette et productrice d'Affaire en Cours sur France Culture et Laurent Nunez, écrivain et éditeur.
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