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Christiane Besse (Traducteur)
EAN : 9782020239240
460 pages
Seuil (15/03/1995)
3.84/5   403 notes
Résumé :
La Grande Guerre ne se vit pas tout à fait de la même façon selon qu'on habite au bord de la Tamise ou au pied du Kilimandjaro, à la frontière anglo-allemande de l'Afrique orientale. A l'arrière comme au front, on a bon espoir que la fureur belliqueuse fonde comme neige au soleil, mais on ne sait pas encore qu'il faudra combattre trois mois de plus faute d'avoir eu vent de l'armistice.
La guerre ici est bel et bien meurtrière, mais le climat incongru, les hér... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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"Comme neige au soleil", c'est la grande Histoire de la Grande Guerre, vue depuis le promontoire du Kilimandjaro, planté sur la frontière des colonies d'Afrique orientale, l'allemande et la britannique. C'est aussi la petite histoire de deux familles, l'une anglaise, l'autre allemande, et d'un Américain, tous aux prises avec des événements qui les dépassent. Au début de l'été 1914, personne ne croit réellement à la guerre, ou alors on croit à une petite guerre, à peine quelques échauffourées avant de s'arranger entre gens civilisés. Enfin, ça c'est ce qu'imaginent les Anglais, qui se présentent au combat avec un flegme tout british. Parce que les Allemands, autrement prévoyants et conquérants, font preuve d'une organisation et d'une efficacité bien germanique.

Absurdité de la guerre (pourquoi se bat-on, déjà?), incurie des états-majors (sur quelle plage africaine devons-nous débarquer, damned?), cynisme de la vie (survivre à quatre années de guerre et mourir de la grippe espagnole, un mois après l'Armistice), personne n'en sort indemne. William Boyd n'évoque pas seulement la génération perdue d'hommes morts, estropiés ou brûlés au gaz moutarde, mais aussi les femmes, leurs femmes, victimes collatérales à bien des égards. Et leurs histoires d'amour, compliquées ou favorisées par la guerre. Ou les deux en même temps, dans un triangle amoureux tragique entre jeunes gens victimes de leur immaturité et de la pudibonderie victorienne.

En 1985, Bernard Pivot avait dit de ce roman, dans son émission « Apostrophes », qu'un « lecteur normalement constitué ne peut pas ne pas lire ce livre avec passion », et s'engageait à rembourser tout lecteur déçu. Je dois constater que je ne suis pas une lectrice « normalement constituée », parce que je n'ai pas réussi à me « passionner » pour ce roman. Du même auteur, j'ai bien davantage apprécié « Orages ordinaires » et, dans une mesure un peu moindre, « Brazzaville plage ». Ici j'ai traîné mon ennui au milieu des descriptions de manoeuvres militaires, un peu à l'image des jeunes recrues tuant le temps lors des interminables semaines à bord des bateaux transportant les troupes des Indes en Afrique. Mais bon, en cette fin 2015, 30 ans après « Apostrophes », il y a prescription, et je m'en voudrais d'envoyer une réclamation à Monsieur Pivot.
Lien : http://www.voyagesaufildespa..
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Afrique orientale, de 1914 à 1918. Un épisode de la 1ère guerre mondiale peu connu. Je ne dévoilerai pas l'intrigue, comme à mon habitude, mais j'aimerai que ma critique donne vraiment envie de lire ce livre. On suit quelques personnages, ballottés par la tourmente de l'Histoire. Quelques aventures individuelles qui se passent essentiellement en Afrique coloniale anglaise et allemande avec quelques brèves incursions dans le Kent en Angleterre. Boyd avec beaucoup d'humour mais également avec un sens aigu du tragique nous campe avec truculence et beaucoup d'émotions la vie de ses personnages. On est véritablement plongé dans l'atmosphère de cette époque qu'il restitue avec un grand réalisme aussi bien en Afrique qu'en Angleterre. Temple et von Bishop, fermiers voisins de part et d'autre du Kilimandjaro, les frères Gabriel et Félix Cobb, Charis, la jeune épouse. Tous vont subir de plein fouet cette guerre qui transformera à jamais leur vie.
J'avais déjà beaucoup aimé "Un anglais sous les tropiques". Avec "Comme neige au soleil", Boyd ajoute la dimension historique et la tragédie. C'est également une critique acerbe de l'absurdité de la guerre et une réflexion sur les aléas de la vie qu'on ne maîtrise pas, les destins perturbés. Un roman parfaitement équilibré dont on lit les 400 pages d'une traite.
Un chef-d'oeuvre de la littérature anglaise.
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La première guerre mondiale vue du Kenya et de la Tanzanie (frontière entre l'Afrique Orientale allemande et l'Afrique Orientale anglaise) par trois personnages principaux : les frères Gabriel et Felix Cobb, et Charis, l'épouse de Gabriel.
Le second ouvrage de Boyd, après « un anglais sous les tropiques », conserve l'Afrique comme toile de fond, avec quelques escapades du côté d'Oxford. Scindé en trois parties au titre plutôt banal (Avant la guerre, La guerre et Après la guerre), ce roman nous montre comment la guerre, concept abstrait déclaré loin de ces contrées africaines, va radicalement changer les relations humaines dans ce coin perdu. Une fois pris dans la tourmente, les personnages continueront de se battre et de se détester, même quelques semaines après l'armistice, car ils n'en auront pas reçu la nouvelle.
William Boyd dépeint avec verve, humour et ironie les déboires et l'amateurisme de l'armée anglaise en Afrique, face à la rigidité toute militaire des troupes allemandes. A cette « grande guerre », il accole les histoires de petites mesquineries bien humaines (Le tortueux couple d'allemands Erich et Liesl von Bishop vaut le détour). Ce livre très cynique et grinçant, au ton décalé, fait le bonheur des amateurs de Boyd, et m'a fait rentrer de plein pied et avec délectation dans son univers. Pour ma part, je le laisse, bien des années après, parmi les plus grands romans écrits par l'auteur.
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Ce roman est tout sauf frivole. le ton sarcastique de William Boyd est utilisé ici pour une dénonciation au vitriol de la guerre.
1914, Afrique-Orientale allemande, sous l'immense ciel de Dar es-Salaam, les colons allemands, britanniques ou américains sont encore des voisins venus se ravitailler à la ville avant de devenir bientôt des ennemis obéissant aux règles impitoyables de la guerre. William Boyd a choisi d'évoquer le premier conflit mondial sur la terre africaine, dans un étrange théâtre de l'absurde dont le burlesque touche rapidement au cauchemar.
Tout le monde s'accorde à penser que la guerre sera brève, que chacun retrouvera bientôt sa ferme, sa famille, sa patrie. Mais, dès le débarquement des régiments coloniaux britanniques, elle commence à faucher les combattants avec l'efficacité des moyens de destruction modernes. Gabriel Cobb, jeune capitaine d'un régiment indien, est gravement blessé dès son premier jour de combat et est évacué vers un hôpital militaire allemand, dans une bourgade éloigné du front, Nanda. Quant à Temple, le propriétaire américain d'une plantation de sisal au pied du Kilimandjaro, il est chassé de sa ferme par son voisin allemand, von Bishop, qui a pris la tête d'une troupe d'askaris, les soldats indigènes de la colonie allemande. Loin du théâtre des opérations, Félix Cobb, le jeune frère de Gabriel, ronge son frein dans un Oxford vidé de sa population estudiantine par la guerre. Il a cherché à s'engager en vain, sa myopie l'a fait réformer. Peu à peu, il devient sensible au charme de Charis Cobb, la jeune épouse de son frère dont la lune de miel a été interrompue par la déclaration de guerre. La liaison qu'entament Félix et Charis s'accompagne d'un sentiment profond de culpabilité au fil des mois. C'est probablement parce qu'elle se découvre enceinte que Charis se noie dans l'étang de la propriété familiale. Félix sait qu'elle a écrit à son mari avant de mettre fin à ses jours et décide de retrouver Gabriel en Afrique avant qu'il ne reçoive la lettre qui lui apprendra la trahison des siens. Gabriel a été soigné de longs mois par Liesl, la femme de von Bishop. Peu à peu, il est ému par cette femme placide qu'il côtoie chaque jour dans l'hôpital de fortune où elle a repris son métier d'infirmière. Les années passent et il s'abandonne aux tâches monotones que lui permet sa captivité pour le seul plaisir de travailler avec Liesl. Félix, enfin engagé, est rattaché à une unité nigériane, mais il se voit écarté des combats par plusieurs coups du sort : la saison des pluies a isolé pendant des mois son unité du reste des troupes britanniques, puis l'état lamentable dans lequel elle se trouve l'empêche de partir au front. Quand il arrive à retrouver Gabriel avec l'aide de Temple, son cadavre gît dans la brousse et sa tête décapitée a été enfouie à la hâte. La troupe de ruga-rugas de von Bishop a abattu le fuyard accusé d'espionnage sur un malentendu. Pour Félix et Temple, il n'y a plus qu'un but : éliminer von Bishop, responsable de la mort du frère de l'un et du saccage de la ferme de l'autre. Mais, la fin de la guerre arrive et quand Félix retrouve von Bishop à Dar es-salaam, il a succombé à la grippe.
le livre de William Boyd montre comment la guerre anesthésie les sentiments humains, dénoue les liens d'amitié et d'amour, bouleverse les solidarités anciennes. Ses portraits d'officiers sont particulièrement mordants. de l'officier confit dans l'alcool à celui qui sollicite des avis qu'il négligera, du calamiteux Wheech-Browning qui provoque par sa bêtise la mort de ceux qui l'approchent au dément Bilderbeck, major du renseignement, la galerie des militaires bouffons et irresponsables est illimitée. Leurs hommes sont jetés dans la grande boucherie de la guerre comme s'il s'agissait de soldats de plomb. le sort fait aux troupes indigènes est impitoyable : régiments de rajpoutes, troupes indiennes, askaris, ce sont de la chair à canon qu'on envoie au feu. Quand ils ne sont pas fauchés par les mitrailleuses, ils sont abattus d'une balle si la terreur les font déserter le champ de bataille, ou ils sont décimés par la dysenterie ou la mouche tsé-tsé. La colonisation révèle son autre visage, non plus économique, mais stratégique : faire se battre des hommes pour défendre les intérêts de pays qui les asservissent.
William Boyd montre que l'horreur des tranchées trouve son pendant sur la terre africaine. Des monceaux de cadavres d'animaux signalent la descente aux enfers de Félix quand il arrive au camp de Kibongo. La saison des pluies coupe toute route au ravitaillement et les porteurs tombent comme des mouches, victimes de la faim et de la vermine qui ravagent l'unité perdue, encore une fois, à cause de l'orgueil et de l'imprévoyance d'un officier.
Les deux amours qui naissent de la guerre sont eux aussi contaminés par sa violence. Les victimes en sont Charis et Gabriel dont la lune de miel a été interrompue par le début du conflit. Aussi démunis l'un que l'autre pour bâtir leur couple, la guerre leur donne à voir une plus belle image de l'amour, mais qui leur sera fatale. Dans l'Angleterre patriote où des groupes de femmes arpentent les rues pour distribuer des plumes blanches à ceux qu'elles jugent lâches, une femme qui a son mari au front ne peut avoir un enfant illégitime. Charis choisit la noyade pour échapper à la culpabilité et au déshonneur qui souillerait le nom des Cobb (Félix étant le père de son enfant). Gabriel, lui, découvre la sensualité sous les traits de la plantureuse Liesl, femme forte, rassurante, qui fume comme un pompier et avale la nourriture avec un appétit insatiable. Cette femme qu'il dévore des yeux provoquera sa perte puisque c'est en l'épiant dans son jardin qu'il sera pris pour un espion. Condamné à s'enfuir, il sera décapité par ses poursuivants, les terribles ruga-rugas. Tout est broyé par la guerre, même les choses les plus pures.
Mais les hommes n'en oublient pas pour autant leurs intérêts. Temple, le colon américain, est obsédé par son décortiqueur, formidable machine qui a disparu après l'occupation de sa ferme par les hommes de von Bishop, son voisin. Il est persuadé que von Bishop lui a volé son bien. Ce décortiqueur pourrait bien symboliser à lui seul la question des réparations. Comment accepter la perte de son outil de travail ? Et comment réparer cette perte ? Une chose matérielle peut-elle justifier le sacrifice de sa vie ? Jusqu'où demander réparation ? La guerre de Temple tourne à la vengeance personnelle, mais sa proie lui sera enlevée par la grippe espagnole.
le livre de William Boyd est noir, très noir, sous ses dehors de grand carnaval. Il nous livre une réflexion sur la guerre qui brûle bien après que l'on ait tourné la dernière page du livre.
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Un livre de guerre, un document de guerre tant l'auteur excelle dans les détails et dans les sentiments que vivent les personnages, sur les champs de bataille, comme en famille. La famille, justement. On y décrit un mariage en Angleterre, où deux frères sont vite en désaccord. Ils se retrouveront, plus tard, en Afrique orientale où une guerre éclate entre Allemands et Anglais.

Les faits coïncident avec la première guerre mondiale mais le terrain se situe en colonies africaines. Cependant, ce théâtre d'opérations violentes et sanglantes reste un décor, certes superbement restitué mais désincarné de ses "locaux". En effet, les personnages africains sont vite tués ou relégués aux fonctions subalternes. Dommage. Sans doute que l'auteur voulait respecter l'esprit de l'époque et la nature des rapports entre colons et colonisés sur le continent.

Le rythme du roman est néanmoins soutenu. On "lit" la guerre comme si on y était ; ravitaillements, effectifs, chaîne de décisions, moral des troupes, stratégies de combat… Tout ceci entrecoupé de scènes décalées comme les jeux de cartes dont use et abuse l'un des soldats pour tromper son ennui. Toutefois moins dramatique que d'être porté disparu comme le soulignera un autre à la fin : "La vie ne marche pas sur des rails. Elle ne va pas toujours dans le sens qu'on croit".
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Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
Il vit la bouffée de fumée sur les remparts avant même que ses oreilles incrédules n'enregistrent la détonation de l'arme. Il vit l'ascension rapide de l'obus, une traînée noire sur le ciel bleu.
"Fuyez ! Fuyez !" puis il se retourna et se mit à courir. Il y eut un immense grondement...il perdit conscience quelques secondes, ouvrit les yeux pour se retrouver enveloppé de tourbillons de fumée. Il fut choqué de découvrir qu'il était totalement nu, à part ses bottes, qui étaient toujours là. Du sang dégoulinait de son menton sur sa poitrine. Il toucha son visage, sa tête et regarda le bout de ses doigts. Il semblait que le sang lui coulât du nez, des oreilles et des yeux. A travers la seule ouverture dans la fumée qui le cernait, il entrevit le visage flou et angoissé de Wheech-Browning, entendit sa voix bouleversée, claire comme celle d'un enfant :
"Le cordon, Cobb ! J'ai éternué. Je le tenais dans ma main. Et puis, c'est parti. Je suis désolé, Cobb. Je suis désolé..."
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La beauté du paysage, le succès de leur entreprise ne pouvaient compenser l'ennui de leur train-train quotidien. Elle avait des masses de domestiques, mais la chaleur l'incommodait toujours autant ; Le soleil ne convenait pas à son teint trop clair. Chaque insecte visait en elle une proie délectable. Elle transpirait sans cesse, et ses vêtements collaient perpétuellement à sa peu irritée. Elle avait régulièrement de la température. Ses voisins étaient distants et antipathiques, les distractions rares à Moshi, et Erich n'était pas très porté sur les bals et les mondanités.
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Il s'avisa qu'il était soldat depuis deux ans et demi et qu'il n'avait jamais tiré un coup de feu contre l'ennemi. Quelle sorte de guerre était-ce qui permettait une telle absurdité ? Et pourtant, il avait été malade, à demi mort de faim, assommé d'ennui. Il avait vu son frère atrocement assassiné, avait partagé une maison avec un Portugais syphilitique qui ne parlait pas un mot d'anglais et enfin avait failli être tué par un obus lancé par un officier britannique. Il savait bien qu'il n'était pas responsable de la manière dont les choses s'étaient passées... Mais enfin, chacun de nous devait bien, tout de même, disposer d'un reste de capacité à influencer les événements ? Il s'était juré qu'avant de quitter l'Afrique, avant d'en avoir terminé avec cette guerre folle, absurde, il exercerait ce vestige de pouvoir et tirerait au moins sur un ennemi. Il logerait une balle dans la tête de von Bishop. Pour lui, jusque-là, la guerre ne serait pas finie.
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Bientôt le soleil levant cueillit de ses rayons le sommet neigeux du Kilimandjaro qui surgit, majestueux, au-dessus de ses sombres contreforts. Ils traversèrent la plaine sous l'immensité d'un ciel serein, avec seul le petit crachotement du moteur pour briser le silence, en direction de la magnifique montagne dont le soleil approchait doucement.
"Splendide vue !" hurla Wheech-Browning.
Une demi-heure après, ils furent contraints à une halte afin de permettre à Mr. Essanjee de vomir; il déclara trouver le mouvement du side-car tout à fait déplaisant.
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Félix était assis entre Miss Stroud et Eustacia. La resplendissante table de noyer avait été rallongée au maximum pour accueillir toute la famille. Sa haine et sa colère commençaient à peine à s'estomper. Il reposa sa cuillère, abandonnant la moitié de son consommé : La scène avec son père lui avait coupé l'appétit.
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Vidéo de William Boyd
Au sommaire de la Critique, deux livres :
"Drive", recueil de poèmes de Hettie Jones resté jusqu'à présent inédit en France et disponible dans une édition bilingue chez Bruno Doucey (traduction de l'anglais (Etats-Unis) : Florentine Rey et Franck Loiseau).
"Trio", le nouveau roman de William Boyd paru au Seuil et traduit de l'anglais par Isabelle Perrin.
Nos critiques du jour : Marie Sorbier, rédactrice en chef du magazine I/O Gazette et productrice d'Affaire en Cours sur France Culture et Laurent Nunez, écrivain et éditeur.
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