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EAN : 9782021408096
496 pages
Seuil (02/05/2019)
3.57/5   272 notes
Résumé :
1894. Accordeur surdoué à l'oreille absolue, le jeune Brodie Moncur, employé d'un vénérable fabricant de pianos à Édimbourg, accepte avec joie un poste important dans la filiale parisienne, fuyant ainsi l'ennui de la province et la hargne de son pasteur de père. Mais sa rencontre avec John Kilbarron, le " Liszt irlandais ", et la maîtresse de ce dernier, la soprano russe Lika Blum, dont il tombe fou amoureux, va changer inéluctablement le cours de son existence. Dev... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (60) Voir plus Ajouter une critique
3,57

sur 272 notes
Écrivain à la réputation bien établie, William Boyd est avant tout un conteur talentueux. Cela fait plusieurs décennies que ses livres se succèdent et qu'il trouve à chaque fois une histoire qui ne ressemble pas aux précédentes. Dans L'amour est aveugle, il embarque lectrices et lecteurs aux quatre coins de l'Europe, dans l'univers de la musique aux confins du dix-neuvième et du vingtième siècle.

Le personnage principal, Brody Moncur, est un jeune Écossais. Doté d'une mauvaise vue, mais doué en revanche de l'oreille absolue, Brodie est accordeur de pianos, un accordeur de piano à la sensibilité tactile digitale aussi subtile que son audition. Il est capable de rendre les touches d'un piano « légères comme des plumes, des bulles de savon, des flocons de neige… ». En mission à Paris pour le compte d'un grand facteur de pianos écossais, il se rend ainsi indispensable auprès d'un grand pianiste irlandais sur le retour, John Kilbarron, qui souffre des doigts d'une main. A chaque prestation, Brodie aura réglé tellement finement le piano qu'il lui a vendu, que le maestro pourra reprendre avec succès sa carrière de concertiste international.

Les deux hommes partiront ensemble à Saint-Petersbourg pour une tournée ambitieuse, à la demande d'une richissime mécène russe. Mais leurs relations auront des hauts et des bas, avec, au fil du temps, plus de bas que de hauts. Entre le dévoué Brodie Moncur et l'orgueilleux John Kilbarron, se dressera le frère du pianiste, un homme d'affaires retors aux manigances imprévisibles. Et entre eux deux, il y aura aussi Lika...

Lika, une cantatrice sans avenir, mais une femme fatale ! Brodie tombe raide dingue dans la minute où il la voit. Et Brodie est ainsi fait qu'il restera toujours l'homme d'une seule femme. Est-elle, de son côté, la femme d'un seul homme ? Non, on le sait depuis le début. Alors la question doit être reformulée différemment : de combien d'hommes Lika est-elle la femme ? le pauvre Brodie n'est pas au bout de ses (mauvaises) surprises.

Au deux-tiers du livre, se produit un événement totalement inattendu, surprenant : un duel anachronique qui se termine tragiquement. Plus rien ne sera désormais comme avant. Brodie devient un homme traqué, un fugitif. La suite de l'ouvrage est consacré à ses pérégrinations dans toute l'Europe pour échapper à ses poursuivants présumés : Biarritz, Édimbourg, Paris, Nice, Saint-Pétersbourg, Vienne, Trieste... Une diversité de lieux qui n'empêche pas la répétitivité des situations.

Finalement, c'est dans les îles Andaman, au large des côtes de l'Inde, que Brodie cherchera à se faire oublier définitivement. Il y deviendra l'assistant d'une ethnologue américaine, célibataire endurcie, passionnée par la sexualité des aborigènes…

Il est temps d'évoquer un détail triste, que j'ai passé sous silence et qui a son importance : Brodie est phtisique, tuberculeux dirait-on de nos jours. Cette maladie, hélas fatale, était courante à l'époque. Dans une fiction, un personnage principal atteint de phtisie présente l'avantage de pouvoir mettre une fin à l'ouvrage en mourant, quand bon semble à l'auteur. Car il faut bien que les histoires – même les meilleures – aient une fin… Et la possibilité d'arracher une larme à leurs lectrices et leurs lecteurs.

Boyd est bavard et observateur. Rien dans l'univers de son personnage principal n'échappe à son oeil et à sa plume. le lecteur est ainsi invité dans la famille de Brodie, ce qui n'apporte rien à l'intrigue, pas plus que les personnages rencontrés par Brodie au hasard de ses voyages. Cela donne par moment à la lecture un sentiment de longueur.

Mais globalement, sans être le chef d'oeuvre de William Boyd, L'amour est aveugle se laisse lire agréablement ; quelques passages sont prenants ou surprenants. le personnage de Brodie Moncur est attachant. L'auteur, bien documenté comme à chacune de ses publications, reconstitue parfaitement l'atmosphère des grandes villes européennes de l'époque, ainsi que l'actualité musicale qui s'y déploie.

Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
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« L'amour est aveugle »… Pas forcément le lecteur.
Je ne pense pas que l'auteur et l'éditeur soient partis une semaine en séminaire pour trouver le titre de ce roman. Ils ont dû se contenter de prendre une bière à notre santé au troquet des lieux communs. Avec l'usure du temps et son usage dans le langage courant, cette locution (d'origine shakespearienne tout de même ! ) a perdu une grande partie de sa poésie. le sous-titre, « le ravissement de Brodie Moncur », alourdit encore le blason.
Si l'auteur n'avait pas été l'immense William Boyd, je pense que j'aurai boycotté cette lecture.
Pour rester dans le registre des expressions toutes faites à haute valeur ajoutée, je dirai que ce roman m'a laissé une impression mi-figue mi-raisin.
Côté figue, un premier tiers du livre assez ennuyeux. Brodie, un jeune accordeur de piano écossais très talentueux découvre Paris à l'aube du 20ème siècle. Il se met au service d'un virtuose vieillissant qui vit avec son frère, agent fourbe et machiavélique, et Lika, une ravissante compagne russe, chanteuse sans grand talent. Sans surprise, le jeune accordeur entame une liaison passionnée avec Lika.
Pour tomber encore un peu plus dans le mélodrame convenu, Brodie découvre qu'il est atteint de Tuberculose… Ah, les héros de romans situés à cette époque avaient décidément les poumons bien fragiles. Les sanatoriums devaient sponsoriser les écrivains pour générer une telle hécatombe.
J'ai également trouvé que les personnages étaient trop effacés, trop effleurés, plus creusés à la petite cuillère qu'au tractopelle. William Boyd est un romancier de l'action, un conteur imaginatif, très à son aise dans les récits tissés sur fond d'espionnage. Il suffit de relire plusieurs de ses derniers romans pour s'en convaincre ( « La vie aux aguets », « l'attente de l'aube », « les vies multiples d'Amory Clay »…). Ce n'est pas pour rien si les descendants de Ian Flemming lui avaient confié l'écriture d'une aventure de 007 (« Solo »).
Je l'ai donc senti moins à son aise dans cette histoire surannée d'amour impossible et les relations troubles suggérées entre le pianiste, son frère Malachi et Lika, auraient mérité une place plus importante dans le roman.
Côté raisin, William Boyd demeure un grand romancier et je me suis laissé peu à peu embarquer dans l'histoire. Brodie suit le virtuose dans une tournée à Saint-Pétersbourg avant de fuir avec sa belle. La partie Russe du roman compense à elle seule le démarrage un peu toussoteux…si j'ose dire. William Boyd y semble habité par l'âme russe et squatté par ses grands auteurs, notamment Tchekov, cité à plusieurs reprises. Les sentiments sont voraces et les réactions démesurées. le roman prend vie.
Obligé de fuir, l'auteur nous fait ensuite traverser l'Europe et il dépeint de façon très réaliste et documentée les villes étapes à cette période. La qualité des dialogues (Boyd est également un grand scénariste) permet d'éviter au récit de tomber dans le circuit touristique, façon guide vert littéraire. le roman se termine avec une touche exotique et décalée dans les îles Andaman-et-Nicobar.
Au final, un bon moment de lecture mais un roman selon moi mineur dans l'oeuvre de William Boyd. Qu'il retrouve vite ses espions.

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C'est toujours avec plaisir que je me plonge dans la lecture de William Boyd, un attachement ancien , comme un vieux copain de lycée que l'on croise en revenant sur ses terres natales et avec qui on renoue une conversation jamais achevée .

Ce nouveau roman est un bon cru, une histoire de passion amoureuse à la fin du XIX ème siècle , emportant le lecteur dans une fuite à travers l'Europe puis vers des contrées beaucoup plus lointaines , les Iles Andaman, sur des notes de piano et de vieilles chansons écossaises .

Grace à sa détermination à quitter son foyer familial sur lequel son paternel règne avec autorité , aidé par son oreille absolue, son habileté et son intelligence, Brodie Moncur devient accordeur de piano dans une maison réputée d'Edimbourg . Apprécié par son patron, il est envoyé en renfort dans la succursale parisienne . Brodie est ravi de partir à la découverte d'un nouveau pays, loin de sa famille.

C'est lors de ce séjour qu'il fait des miracles d'ajustage pour le jeu du pianiste John Killbaron et tombe amoureux d'une cantatrice russe, Lika , la maitresse du musicien . Leur idylle finit par être découverte . La fuite, seul ou à deux sera la seule possibilité d'échapper à la vengeance ...

William Boyd décrit avec brio la vie dans ces villes européennes prisées , Trieste, Vienne, Nice ou Biarritz où on sent l'ébullition du début du vingtième siècle encore hésitant à se débarrasser de tous les carcans du siècle précédent . Il fait pénétrer le lecteur dans les coulisses des salles de concerts , avec des musiciens exigeants , parfois roublards , il donne envie de soulever le couvercle de son piano pour regarder toute cette belle mécanique à l'intérieur et que le métier de Brodie nous fait admirer et puis il nous fait rêver avec son histoire romantique , son héros attachant et sa belle russe .

Bouclant la romance dans des îles de l'océan indien , il ouvre la porte sur d'autres choses : la découverte et la préoccupation pour l'avenir des peuples autochtones et la libéralisation de la femme avec Maje, une anthropologue, un personnage féminin libre et en opposition à celui de Lika .

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Outre le nom de William Boyd que je lis depuis longtemps, c'est la couverture somptueuse qui m'a irrésistiblement attirée vers ce livre.
En ce 19ème siècle qui s'achève, Brodie Moncur, fils d'un pasteur qui impose à ses dix enfants une discipline de fer, a la chance d'être doté de l'oreille absolue ce qui lui permet de briller comme petit chanteur dans une chorale. Lorsque sa voix se transforme il se découvre un talent certain pour accorder les pianos et trouve un poste à la mesure de ses compétences au sein des Etablissements Channon.
Très rapidement son patron lui propose de prendre la direction du magasin parisien : « Vous connaissez les pianos comme votre poche et vous êtes un accordeur de classe internationale et vous parlez couramment le français ». Son audace commerciale et son talent artistique propulsent Channon au sommet.
Et l'amour dans tout ça ? Il aura les traits de Lika, jeune cantatrice russe d'une grande beauté. Ce qui aurait pu être une belle histoire va être vécue dans la clandestinité, Lika est en effet la compagne de John Kilbarron, célèbre pianiste dont les Etablissements Channon sont le sponsor.

Passion pour la musique et passion amoureuse se mêlent dans une histoire qui nous promène aux quatre coins de l'Europe avec des descriptions précises des villes, des hôtels, de l'art de vivre.
Les personnages sont disséqués avec minutie jusqu'au tréfond de leur coeur par un auteur qui semble en être réellement épris.
« L'amour est aveugle » est un magnifique et grand roman, de ceux, assez rares, dont on se souvient longtemps.

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Fumer tue !...et pas seulement avec la nicotine, le goudron et les autres saletés qui collent aux poumons tuberculeux de notre héros, mais aussi par son attachement à une marque de tabac, qui telle une balise le géolocalise partout dans le monde...elle vous intrigue ma petite énigme ? Il va falloir que vous lisiez ce dernier roman de William Boyd pour comprendre.

On est au tournant du siècle, fin 19e début 20e, on entre très vite dans le récit des aventures et des amours compliquées de Brodie Moncur, jeune écossais, fils d'un pasteur assez terrifiant, qui tombe amoureux d'une cantatrice russe, au point de tout abandonner pour elle.

Ce qui intrigue, c'est la magie de son milieu professionnel lié à celui des musiciens, celui des accordeurs et facteurs d'instruments, un artisanat magnifique que l'auteur décrit avec passion et minutie. Il nous embarque à travers l'Europe de cette époque dans un grand roman sentimental et musical, sur les traces de ses personnages, un quatuor aux liens sulfureux.

On ne peut pas parler de fresque historique puisqu'on a juste un croquis d'ambiance pour chaque lieu parcouru, cette « dame aux camélias » au masculin nous promène plutôt dans divers univers romanesques assez reconnaissables, et pas forcément les plus pacifiques.

C'est fluide, bien construit , bien raconté avec un soupçon de décalage . Il est vrai que le héros est très myope et malgré la technologie très perfectionnée de ses lunettes pour l'époque, détail maintes fois rappelé dans l’histoire, il ne voit pas vraiment ce qui se joue autour de lui...

un bon roman pour l'été !
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critiques presse (7)
LeJournaldeQuebec
29 juillet 2019
Une lecture d’été idéale qui a tout récemment remporté le Prix Fitzgerald 2019.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
LaLibreBelgique
22 mai 2019
Le nouveau roman de William Boyd confirme son immense talent de conteur.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Liberation
20 mai 2019
Les quelque 500 pages de ce voyage qui souvent taquine le naufrage filent à toute allure, comme souvent les bons moments. Les aventures. Et les histoires d’amour.
Lire la critique sur le site : Liberation
Liberation
20 mai 2019
Un voyage au long cours comme Boyd en a le secret, mais cette fois c’est musique et chandelles, ambiance romantique et folles amours, fin XIXe-début XXe.
Lire la critique sur le site : Liberation
LaCroix
10 mai 2019
Le tumultueux destin d’un petit accordeur de piano écossais, amoureux d’une diva, dans l’Europe musicale de la fin du XIXe siècle.
Lire la critique sur le site : LaCroix
LeSoir
06 mai 2019
William Boyd nous emporte d’un pays à l’autre avec frénésie.
Lire la critique sur le site : LeSoir
LeFigaro
26 avril 2019
Un roman où amour, musique et trahison mènent la danse.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (57) Voir plus Ajouter une citation
" Sans être un fin limier, je suppose que ceci ne s'adresse pas à votre grand-mère, remarqua le médecin.
- Non,je..., commença Brodie avant de réfléchir, puis d'opter pour la candeur. je suis tombé amoureux d'une jeune femme russe, voyez-vous, une chanteuse d'opéra.
- Oh mon Dieu ! Les actrices ! Les actrices russes, encore pire ! Evitez-les, je vous en conjure.
- Non, monsieur, c'est différent. C'est une véritable passion.
- Mais, oui, bien sûr. J'ai toujours dit la même chose, toujours. "Cette fois-ci, c'est différent;" Je l'ai dit au moins pour les dix premières actrices que j'ai fréquentées, et après j'ai arrêté de le dire.
- Je dois avouer qu'il y a des... complications.
-Evidemment, c'est une actrice. Des complications, tiens, tiens, commenta-t-il avec un rire amer avant de marquer une pause. J'ai toujours pensé qu'une vie sans complications n'est pas vraiment une vie, voyez-vous. Dans la vie, certaines choses tournent mal, rien n'est éternel, et nous n'en pouvons mais. Les amis vous trahissent, la famille vous tourmente, les maîtresses vous trompent.
(p183-184)
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Malky marqua une nouvelle pause avant de se lancer dans son exégèse et d'expliquer en quoi ce texte oublié dans un livre oublié de la bible entrait en résonance avec la vie des bonnes gens rassemblées aujourd'hui dans l'église St Mungo, Brodie se recula sur sa chaise pour écouter. Au fil des ans, il en avait entendu des dizaines, des homélies comme celle ci, et il en était venu à les considérer comme des sketches, des numéros de music hall qui permettaient à son père de lâcher la bride au cabotin en lui. Malky ne croyait pas plus en ses propos que tout autre charlatan ou bonimenteur. Pour lui, il s'agissait d'exercer son pouvoir et d'attirer les louanges. Il assenait à ses ouailles quelques vérités bien senties et les renvoyait à leur morne vie après les avoir absoutes et éclairées, parfois titillées,voire outrées.
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« Qu’est-ce qu’il a, mon œil ?
– Il est “paresseux”, comme on dit. Mais maintenant, ça
se soigne. »
Il sortit une de ses cartes de visite, au dos de laquelle il écrivit le nom et l’adresse de son ophtalmologue.
« Je paierai. Va juste voir ce docteur, montre-lui cette carte et il saura que ça vient de moi. Il t’arrangera ça.
– Et il faudra que je mette des verres, comme toi ? Ces affreux culs de bouteille, là ?
– Pendant un temps, oui, et peut-être aussi un bandeau jusqu’à ce que ton œil récupère… Mais je t’assure que ta vie sera meilleure après, Senga.
– Ma vie sera ce qu’elle sera, Brodie. On n’y peut pas grand-chose.
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Nice était particulièrement animée pendant les mois d'hiver de la "saison", d'octobre à mars, et il y avait toujours des choses intéressantes à voir sur la promenade: des hommes vieux avec des femmes jeunes, des femmes vieilles avec des hommes jeunes, d'antiques créatures à peine vivantes en fauteuil roulant poussées par des serviteurs exotiques portant turban, tarbouche ou fez, des marins de plaisance déambulant avec leur casquette et leur blazer en quête de distractions charnelles, des dames peinturlurées en quête de marins de plaisance. (p.180)
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Elle lui ôta ses lunettes, les posa sur le bureau derrière elle, puis colla doucement son front au sien. Il savait ce qui allait suivre. Le baiser Lika. Il ferma les yeux et elle plaqua son visage contre le sien, cils contre cils, nez contre nez, lèvres contre lèvres, pendant plusieurs secondes. Le son de leur respiration résonnait comme une bourrasque à ses oreilles. Il compta: huit, neuf, dix, onze...Puis il sentit le contact fugace de sa langue et ils s'embrassèrent.
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Au sommaire de la Critique, deux livres :
"Drive", recueil de poèmes de Hettie Jones resté jusqu'à présent inédit en France et disponible dans une édition bilingue chez Bruno Doucey (traduction de l'anglais (Etats-Unis) : Florentine Rey et Franck Loiseau).
"Trio", le nouveau roman de William Boyd paru au Seuil et traduit de l'anglais par Isabelle Perrin.
Nos critiques du jour : Marie Sorbier, rédactrice en chef du magazine I/O Gazette et productrice d'Affaire en Cours sur France Culture et Laurent Nunez, écrivain et éditeur.
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