AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de traversay


William Boyd nous donne des nouvelles régulièrement. Des histoires courtes, assez joliment troussées, qui font patienter en attendant de le retrouver dans le genre où on le préfère : le roman. Tous ces chemins que nous n'avons pas pris commence par 7 récits relativement brefs, un peu inégaux dans leur intérêt, parmi lesquels on peut distinguer L'homme qui aimait embrasser les femmes, évocation ironique d'un macho atteint de donjuanisme qui a l'impression de ne pas tromper son épouse en collectionnant les baisers d'autres femmes, sans aller plus loin. Comme à son habitude, Boys réussit en quelques lignes à tracer un portrait très visuel et psychologique de son héros au bord du pathétique. La deuxième partie du livre n'est constitué que de deux amples nouvelles, des novellas, en vérité, dont la plus longue, Les rêves de Bethany Mellmoth, occupe près de la moitié du recueil. du bon Boyd, mais rien d'époustouflant. L'écrivain termine par un dernier récit, de 60 pages, où l'on retrouve intégralement sa verve et sa malice dans une sorte de thriller où un acteur de série B se retrouve en Ecosse pour une livraison qu'il n'a accepté que pour l'argent. L'intrigue rappelle fort celle des 39 marches d'Hitchcock et se révèle excitante au-delà de son caractère absurde par son sens du suspense et son humour caustique aux dépens d'un personnage qui se réfère à ses rôles dans de multiples navets pour agir dans des circonstances inquiétantes. Cette ultime nouvelle est du nanan et contribue à faire pencher la balance du bon côté quant à l'impression générale vis à vis d'un livre qui ne restera cependant pas marquant dans l'oeuvre de l'auteur de Comme neige au soleil.
Lien : https://cin-phile-m-----tait..
Commenter  J’apprécie          162



Ont apprécié cette critique (13)voir plus




{* *}