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EAN : 9782361832308
237 pages
Les Moutons Electriques (08/01/2016)
3.86/5   197 notes
Résumé :
Dans une société où la surveillance de tous, sous l’œil vigilant de la police, est l’affaire de chacun, le chimiste Leo Kall met au point un sérum de vérité qui offre à l’État Mondial l’outil de contrôle total qui lui manquait. En privant l’individu de son dernier jardin secret, la kallocaïne permet de débusquer les rêves de liberté que continuent d’entretenir de rares citoyens. Elle permettra également à son inventeur de surmonter, au prix d’un viol psychique, une ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (45) Voir plus Ajouter une critique
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Parmi les textes matriciels des dystopies, tout le monde connait les essentiels « nous autres » de Zamiatine (1920), « le meilleur des mondes » d'Huxley (1932), 1984 d'Orwell (1948) et « Fahrenheit 451 » de Bradbury (1953). En revanche, « Kallocaïne » de la suédoise Karin Boye, paru en 1940, est bien moins connu. C'est pourtant une très bonne dystopie, pertinente et intéressante.

« Kallocaïne » présente bien des aspects classiques de la dystopie, on y retrouve les archétypes du genre : état totalitaire, embrigadement, surveillance généralisée. de ce point de vue, le roman est bien foutu mais n'a rien de particulièrement remarquable, certaines dystopies vont plus loin dans la précision de la peinture du système totalitaire où elles placent leur récit. Là où le roman de Boye a vraiment un ton singulier c'est dans son versant psychologique. En effet, là où les autres dystopies classiques ne faisaient que survoler cet aspect, « Kallocaïne » pousse très loin l'introspection, on ne suit pas les pas du personnage, on est littéralement dans sa tête. du coup, le roman fait la part belle au côté intime. La relation entre Kall, le héros, et sa femme n'est pas simplement un aspect annexe, accessoire du récit, il en est parfois le moteur. Les problèmes de couple de Kall expliquent bon nombre de ces réactions et ont finalement des conséquences d'ordre général. C'est assez inattendu et original comme regard. La plupart du temps, lorsque les dystopies s'intéressent à l'aspect intime des personnages, c'est pour illustrer le fait que le système politique va gangréner jusqu'à la sphère personnelle des gens, introduisant méfiance et dénonciations au coeur du foyer. Cet aspect est présent dans « Kallocaïne » mais en ce qui concerne son héros, Boye va plus loin, les affres personnelles de Kall influent sur la politique qui elle-même va ensuite renforcer sa suspicion, une sorte de cercle vicieux en somme.
J'ai trouvé très originale également, la façon dont est évoquée une forme de dissidence très particulière, instinctive, quasi inconsciente. J'ai trouvé vraiment saisissant ce passage où Boye décrit la soirée où des gens se sont retrouvés pour pratiquer un rituel étrange : un des protagonistes s'allonge et prétend dormir tandis qu'un autre se saisit d'un couteau et… ne fait rien. Un rituel qui est basé sur la confiance, sentiment qui n'existe plus dans cette société. Ce cérémoniel vient aussi rappeler dans cette société aseptisée et scientifiquement organisée combien l'Homme a besoin de magie (spiritualité, religion, croyance… appelez ça comme vous voulez) et que ce besoin se matérialise de façon instinctive, naturelle, sans véritable préméditation, sans volonté subversive. La subversion ne prend pas ici la forme de revendications, de propos argumentés, la dissidence se situe dans quelque chose d'en apparence plus anodin. Plusieurs fois dans le roman est évoquée une communauté vivant en dehors de la ville à la manière des anciens, cette communauté qu'on ne visitera jamais a des allures de légende et cette évocation révèle là aussi le besoin de mythes fondateurs. J'ai vraiment trouvé cet aspect du roman très intéressant.

« Kallocaïne » est un roman puissant et très efficace qui mériterait le même statut d'oeuvre fondatrice que les romans d'Huxley, Orwell, Zamiatine et Bradbury.
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Merci à Foxfire de m'avoir fait sortir ce livre de ma pàl (il y traînait depuis 5 ans) en le choisissant comme bon plan au challenge multi-auteures SFFF. Je l'ai lu pour ainsi dire d'une traite.

Karin Boye (1900-1941) était une auteure suédoise et a publié Kallocaïne en 1940 (en suédois il y a un sous-titre : roman des années 2000). Suite à des séjours à Berlin et en Union Soviétique dans les années 30, elle a été témoin de la montée du nazisme et du communisme. Cela lui a inspiré cette dystopie qui aurait inspiré à son tour un certain George Orwell

Boye nous décrit une société où toute forme d'individualité a été supprimée. Vos faits et gestes sont surveillés ainsi que vos propos. Votre seul refuge est votre pensée… enfin plus pour très longtemps. Un certain Leo Kall a mis au point un sérum de vérité, la kallocaïne, qui permettra à l'État de vérifier si vos pensées sont loyales et sincères.

«La collectivité pourrait ainsi investir l'ultime recoin des tendances asociales pouvaient se tapir. de mon point de vue, cela signifie simplement l'avènement de la communauté intégrale. » (Leo Kall)

Ce roman est bluffant car même si nous n'en sommes pas là, je trouve l'idée assez actuelle. Disons les choses comme elles sont : on ne peut plus vraiment dire ce que l'on pense. La liberté d'expression est muselée par le « politiquement correct » et les réseaux sociaux.

J'ai beaucoup aimé son écriture (très fluide, le texte n'a pas pris une ride malgré ses 80 ans) et l'évolution du personnage de Leo Kall est passionnante.

« Peu connu en France, ce roman est considéré dans les pays anglosaxons et nordiques comme l'une des quatre grandes dystopies, avec celle d'Orwell, Zamiatine et Huxley. » (Ruaud & Colson)

J'ai lu les quatre romans, la boucle est bouclée !



Challenge SFFF 2022
Challenge XXe siècle 2022
Challenge mauvais genres 2022
Challenge multi-défis 2022 (29)
Challenge duo+ d'auteurs SFFF 2022
Challenge multi-auteures SFFF 2022
Challenge plumes féminines 2022 (29)
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Karin Boye, romancière et poétesse, nous propose dans sa dernière oeuvre ( elle s'est suicidée quelques mois après sa publication en 1940), kallocaïne roman du XXI ème siècle, un roman dystopique, situé chronologiquement entre le meilleur des mondes (Huxley 1932) et 1984 (Orwell, 1949).

Dès les premières pages, le projet (et son contenu) nous est délivré par le narrateur :
Leo Kall, professeur de chimie, nous annonce qu'il entreprend l'écriture d'un récit, celui de sa vie, depuis qu'il n'est plus un homme libre et qu'il évolue dans une société sécuritaire et déshumanisée d' un état totalitaire.

Les citoyens ne sont plus que des prisonniers, des camarades-soldats qui constituent un réservoir de main d'oeuvre corvéable à merci.
Leur vie professionnelle, domestique et privée est sous le contrôle total des différents organismes d'État (présence d'une assistante domestique en famille, obligation d'un Service Militaire quasi-journalier, enrôlement des enfants avec les camps de jeunesse …).
Chaque camarade-soldat est sous surveillance : la délation d'autrui ou de son voisin voire de son époux ou épouse est considéré comme un acte civique !

L'État Mondial considère les êtres vivants non comme des êtres humains mais comme des cellules d'un organisme (l'État étant cet organisme) et tout est fait pour que ces cellules restent saines !

Dans cet univers, notre professeur met au point un produit « révolutionnaire », une drogue (sérum de vérité) : la Kallocaïne. Celle-ci une fois injectée permet de libérer les pensées personnelles pour connaître ainsi toute la vérité : essentiel quand un Etat organise la traque aux traîtres de l'esprit !

Fort de sa trouvaille, Léo Kall arrive à contacter, en respectant scrupuleusement la hiérarchie, l'instance de Police compétente et à faire adopter sa découverte tant et si bien que bientôt une loi contre les crimes de l'esprit est adoptée et appliquée.

Les tourments de notre narrateur commencent alors (après avoir testé légalement la Kallocaïne sur des camarades-soldats affectés au Service des Sacrifices Volontaires et illégalement sur son épouse)  et, les doutes grandissent : une communauté différente existerait et le signe de reconnaissance serait le silence…

J'ai été particulièrement sensible aux réflexions de Linda, l'épouse du professeur Kall.
Elle développe la progression de ses idées face à la notion de maternité, de l'amour filial (bien sûr intolérable et interdite dans l'Etat mondial) et fait part à son mari de son cheminement intellectuel, car c'est avec sa troisième grossesse qu'elle en sera pleinement consciente.

A sa première grossesse, en tant que « citoyenne loyale », elle considère avoir fait son travail en donnant la vie à un garçon, un futur camarade- soldat (bien sûr officiellement les femmes sont les égales des hommes mais tant qu'elles sont indispensables à la reproduction…).

«  A la naissance d'Ossu, j'étais encore une mère entièrement dévouée à l'État, qui n'enfantait que pour lui. A celle de Maryl, j'étais devenue une femelle sauvage, avide et égoïste, qui portait son bébé pour elle-même avec la certitude d'avoir un droit légitime sur lui. »
« J'attendais mon troisième enfant, mais j'avais la sensation de n'avoir saisi jusque là ce que cela signifie de donner la vie. Je ne me percevais plus comme une machine reproductrice trop coûteuse, ni comme une propriétaire avide, alors qu'étais-je ? Je n'en sais rien »


Cette oeuvre de Karin Boye écrit dans un contexte international tendu et grave (nazisme, totalitarisme soviétique) reste aujourd'hui toujours aussi percutante et transposable : elle nous amène à réfléchir sur le sens et l'éthique de nos sociétés modernes.

Je ne suis pas une adepte des dystopies, c'est un genre vers lequel je me tourne exceptionnellement, mais j'ai trouvé celle-ci très intéressante, et j'avoue qu'elle est très efficace.

Un roman qui donne donne envie d' hurler face à la bête, effrayant !

A noter que cette réédition d'Hélios bénéficie d'une nouvelle traduction réalisée par Léo Dhayer .

A découvrir de toute urgence (vu l'état... d'urgence)!
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Kallocaïne est roman de SF suédois de 1940. On y découvre une dystopie où un régime totalitaire contrôle et organise toute la vie en société. Des villes entières sont construites autour de métiers. Il y a donc la ville des chimistes, la ville des linguistes, etc.

Les gens sont encouragés à dénoncer leurs amis, familles, parents, collègues, si ces derniers parlent contre le régime.

Voilà qu'un scientifique, notre protagoniste, invente un sérum de vérité extrêmement efficace. Non seulement on ne peut pas mentir si l'on en prend que l'on nous interroge, mais on ne peut même plus se mentir à soi-même. La kallocaïne est donc aussi une porte vers l'inconscience.

On a donc les questions classiques : doit-il faire connaître son invention? Doit-elle être utilisée pour chasser la dissidence et... existe-t-il réellement des gens qui ne soient pas dissidents au fond d'eux?

Mais plus original encore, on y explore les questions interpersonnelles. Un couple où la femme refuse de dénoncer son mari réalisera l'amour qu'il se porte. Mais, publiquement, devra agir comme s'il était en froid parce que la bonne chose à faire aurait été de dénoncer.

Pour finir : le marketing du livre se base beaucoup sur le fait qu'il a inspiré 1984. C'est une comparaison que les éditeurs font souvent trop rapidement mais, ici, c'est justifié. Une bonne partie de la trame narrative est quasi identique, et on y retrouve même ces espèces de télé/microphones que les gens ont dans leur salon par quoi l'État les écoute.
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« S'habituer très tôt à se sacrifier pour de nobles causes, n'est-ce pas ce qui forge le mieux le caractère du camarade-soldat ? »

Effrayant, glaçant, éclairant, un roman qui me touche énormément. Il décrit un monde où l'individu n'est qu'une cellule d'un État-Monde. Chacune des cellules est faite pour assurer le bien suprême, le bien collectif. L'état de la cellule ? Peu importe. Elle 'doit faire', elle doit se sacrifier, elle ne doit pas penser autrement que dans l'intérêt général. Rien de personnel dans tout ceci.

Sauf que si, c'est très personnel tout ça. L'individu, l'être n'existe plus par lui-même. Mais à lire ce roman j'ai pris conscience que cet État-Monde était dans ma tête. A l'intérieur de mon crâne se tient cet État-Monde, cet État-Univers et je l'ai laissé grandir. Pour faire plaisir, pour espérer apporter un petit plus au bien commun, ma petite goutte d'eau, mais aussi pour obtenir une once de reconnaissance, le tout à mon corps défendant, à mon corps souffrant. Mais j'y allais, la fleur au fusil, parce que c'était bien.
Mais qu'est-ce que le bien quand il vous fait mal ? Alors j'ai compris que ce livre m'expliquait mon État-Univers. Il était en moi. Ma dictature. Cet auteur a su me parler, beaucoup plus que d'autres.

« L'organisation ? Répéta-t-elle. Nous ne cherchons pas à nous organiser. Ce qui est organique n'a nul besoin d'organisation. Vous bâtissez de l'extérieur, nous le faisons de l'intérieur. Vous vous utilisez comme des pierres de construction et vous vous effondrez, dehors comme dedans. Nous croissons de l'intérieur, comme les arbres, et entre nous s'établissent des ponts qui ne doivent rien aux matières mortes ni aux forces mortifères. de nous jaillit la vie. En vous n'entre que ce qui est mort. »

Je suis étonnée que ce roman ne soit pas plus lu car c'est une oeuvre qui touche à la psychologie sous un angle atypique, une manière d'aborder l'individu dans un univers qui le nie. Mais ce livre entre dans votre tête. Il est entré en moi à la vitesse éclair, aspiré comme on peut l'être lorsqu'un bateau coule et engouffre les survivants dans le tumulte des flots. J'ai été tous les personnages, la maternité vous change, le travail vous pousse à ne plus être vous parfois et il arrive qu'un faisceau de lumière vous rapproche de Rissen. de son intérieur, qui est vôtre ...quand on y pense. Je lui laisse les mots de la fin de ce petit billet.

« Ce doit être la kallocaïne, je suppose, qui me remplit d'un espoir insensé – tout me semble clair, paisible, aisé... Je suis toujours en vie – en dépit de tout ce qui m'a été dérobé -, et maintenant je sais que ce que je suis subsistera quelque part. J'ai vu les puissances de mort se répandre sur le monde en cercles toujours plus larges – mais les puissances de vie n'ont-elles pas aussi leurs cercles, même si je n'ai pu les discerner ? Oui... bien sûr... c'est sous l'effet de la kallocaïne que je m'exprime. Mais pourquoi mes paroles en seraient-elles moins vraies ? »
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critiques presse (2)
Actualitte
17 mai 2017
Publié dans l’année en Suède, Kallocaïne est, avec Nous autres d’Evguéni Zamiatine, Le Meilleur des mondes d’Aldous Huxley et 1984 de George Orwell, l’un des principaux romans dystopiques du XXe siècle.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Liberation
18 mai 2015
Ce qui apparaît le plus original dans la Kallocaïne est moins la description ou la préfiguration d’un univers que le renversement des valeurs qui s’y manifeste dans une lecture d’aujourd’hui.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
Puis, j'ai réfléchi et j'ai compris qu'on ne peut être sûr de personne, ils ne cessent de le répéter à la radio, dans les conférences, on le lit sur les panneaux placardés dans le métro et dans les rues :
NUL N'EST INSOUPCONNABLE , VOTRE PLUS PROCHE RELATION PEUT ETRE UN TRAÎTRE !
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S’il faut me présenter, peut-être dois-je mettre en lumière ma conception de l’existence. Peu de choses en disent plus long sur un être humain que l’image qu’il se fait de la vie, selon qu’elle est pour lui une route, un champ de bataille, un arbre en pleine croissance ou une mer agitée. Quant à moi, je l’ai considérée avec les yeux d’un bon élève, comme un escalier où l’on monte de palier en palier le plus vite possible, sans prendre le temps de respirer, parce qu’on sent des concurrents sur ses talons.
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Les paroles et les actions naissent des sentiments et des pensées. Comment les individus pourraient-ils encore les garder pour eux? Chaque camarade-soldat n’est-il pas la propriété de l’État? Dès lors, à qui d’autre que l’État ses sentiments et ses pensées pourraient-ils appartenir? Il n’était jusqu’à présent pas possible de les contrôler, mais nous aurons désormais le moyen d’y parvenir.
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L'organisation ? Répéta-t-elle. Nous ne cherchons pas à nous organiser. Ce qui est organique n'a nul besoin d'organisation. Vous bâtissez de l'extérieur, nous le faisons de l'intérieur. Vous vous utilisez comme des pierres de construction et vous vous effondrez, dehors comme dedans. Nous croissons de l'intérieur, comme les arbres, et entre nous s'établissent des ponts qui ne doivent rien aux matières mortes ni aux forces mortifères. De nous jaillit la vie. En vous n'entre que ce qui est mort. 
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[...] Aurions-nous-là quelque chose à récriminer ? Non, non et non ! Parce que nous comprenons et approuvons que l'Etat est tout, et que l'individu n'est rien. Parce que nous réalisons et acceptons que l'essentiel de ce que nous appelons "la culture" -mises à part les connaissances purement techniques - doit demeurer un luxe que l'on ne peut se payer qu'en temps de paix (et ces époques pourraient ne jamais revenir). Seuls comptent les besoins fondamentaux de l'existence, ainsi que les activités militaires et policières sans cesse plus développées. Tel est le cœur battant de l'Etat. Tout le reste est superficiel.
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Vidéo de Karin Boye
Par Cleo T. avec Maëva le Berre (violoncelle), Christelle Lassort ( violon), Robi, Emilie Dautricourt
Installation visuelle par Anja Madsen-Pernot
« le jour va bientôt se lever » Frida Kahlo
Pour ce troisième volet autour des poétesses, nous parlerons de la lumière, de la vision poétique étendue aux autres champs de la création. Nous déploierons pour l'occasion un immense décor lumineux conçu avec la plasticienne danoise Anja Madsen-Pernot. Une nuit peuplée de lucioles où se croiseront les lettres de Frida Kahlo et les rêves éveillés d'Emily Brontë, le mysticisme de Karin Boye et l'avant-garde de Gertrude Stein. Une plongée sonore tissée de couleurs et de mots, portée comme toujours par mon piano et le choeur de mes artistes invitées. Cleo T
Lumière par Gildas Kervizic et Patrice Lecadre, son par Lenny Szpira
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