Au coeur d'une nuit de Noël

Après avoir découvert 2 superbes romances de Noël, j'ai voulu enchaîné avec ce friends-to-lovers signée Erika Boyer. Bon déjà je ne suis pas une fan inconditionnelle de ce schéma de romance mais en plus ma première expérience avec l'autrice n'avait pas été concluante. Mais j'avais vraiment envie de laisser une chance à cette histoire que j'imaginais pleine de magie et de douceur. Ce ne fut pas une franche réussite. Et ce pour plusieurs raisons.

Comme je le disais, je suis beaucoup moins embarquée par des amis qui deviennent amants que par des ennemis qui le deviennent. Ce n'est pas un thème qui me rebute pour autant, car cela peut donner de très belles histoires d'amour. Mais ici la magie n'a pas opéré. Nos 2 héros sont meilleurs amis, on le saura vu le nombre de répétition d'ailleurs, mais on ne les voit pas tomber amoureux puisqu'ils le sont déjà depuis longtemps sans se l'avouer. Ils perdent un temps fou à cause d'un manque de communication…

L'histoire est assez douce et plaisante, le souci c'est que j'ai eu un vrai problème avec l'héroïne, une vraie femme enfant que j'ai trouvé très agaçante, très immature surtout au début du roman. Alors oui c'est une fangirl et elle le vit à fond mais est elle obligée d'être aussi excessive ? Est elle obligée d'être aussi puérile ? Surtout qu'elle en a conscience, mais elle n'essaie absolument pas de changer. Pire elle se trouve des excuses, et accuse sa maladie. C'est quelque chose que je n'accepte pas, déjà parce qu'elle se définit trop par rapport à sa pathologie et qu'on ne peut pas réduire une personne à ça, et qu'en aucun cas s'en servir de défense n'est louable. Elle a bien sûr des circonstances atténuantes je ne le nie pas et son personnage va évoluer au fil de l'histoire heureusement. Elle gagne en profondeur, en sagesse mais malheureusement ma première impression est restée tenace malgré sa joie de vivre communicative. Difficile dans ses conditions de m'attacher à elle. Sidney quant à lui est adorable et patient, je n'ai pas grand chose à lui reprocher, mais j'ai trouvé l'histoire d'amour assez creuse et parfois niaise. J'ai eu l'impression de tourner en rond pendant une bonne partie de ma lecture…la tendresse qui s'en dégage n'aura pas suffit à me faire changer d'avis. Ce n'est pas une amitié ou une romance qui m'a chamboulée ou transcendée. le monde du sport, celui du Hockey pour être précise, est trop présent et m'a lassée. Je n'ai pas particulièrement ressenti la magie de Noël, même s'il a neigé à Toulouse. Bref je n'ai pas rêvé et j'en suis la première déçue. Même si ce roman ne m'a pas plu, ce n'est qu'un avis totalement subjectif, je vous invite donc à vous faire votre propre opinion !

Grosse déception pour cette romance de Noël qui m'a laissée de glace.
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Sur papier, cette romance avait tout pour me plaire. le schéma du #BestFriendsToLovers est clairement mon préféré et je pense que du coup, j'ai tendance à placer la barre très très haut.🙈 Mais voilà, j'avoue que je ressors de cette histoire déçue. Je n'ai malheureusement pas réussi à m'attacher aux personnages (surtout l'héroïne) et à adhérer à l'histoire d'amour. 😣⠀
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Quelques mots sur l'histoire. Décembre est synonyme de travail pour Layla et ses amis, avec "Au seuil des délices", leur entreprise de traiteur. Noël approche et même si, une fois de plus, ses parents ne seront pas là pour célébrer avec elle, elle peut compter sur Sidney pour en faire quelque chose de magique. Son meilleur ami sait toujours comment lui faire oublier tout ce qui la chagrine. Il est son indispensable, son plus proche confident, son complice de Noël. Et s'il devenait plus que ça ? Parfois, il suffit d'un simple défi pour que tout change...⠀
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En fait, ce qui a péché avec moi, c'est le côté très mièvre de la romance, qui survient dès le début. Même si nos amis ne sont pas en couple, ils se déclarent des mots doux tout le temps, et fondent littéralement l'un pour l'autre. Je pense qu'il m'a manqué de la retenue et surtout de la transition entre le Best Friends et le Lovers. J'aurai apprécié plus de subtilité, ça m'aurait davantage permis de m'émouvoir. Et puis, j'avoue, même si j'ai beaucoup aimé Sidney, j'ai par contre eu du mal avec Layla. Et quand je n'éprouve pas d'empathie, ça rend malheureusement la lecture difficile. 🥺⠀
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Bref, ce ressenti n'engage que moi. Faites-vous votre propre avis, comme toujours. 💖 ⠀

Voici bien longtemps qu'une lecture ne m'avait pas autant déçue... Certes, lorsque l'on entame une romance de Noël, on s'attend forcément à quelque chose de mielleux, innocent, surfant sur les clichés et sur ces quelques points le roman s'y prête! Mais entre le fond et la forme, il y a mille et une nuances qui ne dépendent que de l'imagination de l'auteur. D'une histoire gentille et fort modeste, on tombe rapidement dans l'ennui. La faute sans doute a un nombre incalculable de répétitions qui font tourner l'histoire en boucle (on a l'impression de relire le premier chapitre au moins trois fois avant qu'une quelconque action ne décolle). Trop de phrases jumelles, de situations identiques, de réflexions semblables au cour de la première partie du roman qui gâchent considérablement l'histoire. Celle-ci tombe d'ailleurs rapidement dans l'incontournable, l'inévitable, l'évidence.
Lorsqu'on parvient enfin à décoller dans les chapitres suivants, il faut s'accrocher avec peine à des brides d'espoir et surmonter le pathos cliché des personnages. Certes leur caractère bien trempé et affirmé en font des personnages attachants, mais il est dommage que l'auteur ait choisi d'en faire soient des perfections de la nature soient des victimes accumulant nombre de malheurs (même si la vie ne nous épargne pas souvent). En forçant moins le trait, elle aurait tout aussi pu les rendre agréables... d'autant plus qu'il y avait de beaux potentiels, hélas, pas assez développés (notamment les personnages de Levy, Sabrina et Romy). Et définitivement, c'est l'héroïne Layla qui agace le plus. La faute a une exagération de sa candeur et de sa joie infantile, d'un égocentrisme qui fait froncer les sourcils et d'un mystère un peu trop poussé sur sa fameuse "maladie". Plutôt que d'accompagner celle-ci, on la vit comme un élément impersonnel et secret, présenté comme nocif et dévastateur avant de nous être (enfin!) révélée à la fin du roman, en atténuant considérablement son importance. On nous impose ainsi une inconnue qui ne cesse d'être rappelée sous forme de soupirs et de plaintes de la part de l'héroïne, de quoi gener toute forme de compassion ou de compréhension.

Une histoire somme toute banale, avec des personnages exubérants toujours placés et présents à l'instant T du moment tragique et qui, tel un cheveu dans la soupe, gâchent le plaisir d'une romance un peu fofolle.