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Bernard Turle (Traducteur)
EAN : 9782253124764
507 pages
Le Livre de Poche (14/10/2009)
3.36/5   47 notes
Résumé :
Chacun d'entre nous est sommé, tous les jours et à tout propos, de décliner son identité. Qui êtes-vous ? Et comment le prouver, quand personne ne vous croit, quand personne ne comprend ce que vous dites et quand tout le monde vous prend pour un redoutable escroc recherché aux quatre coins de l'Amérique ? Tel est le cauchemar dans lequel est plongée Dana, victime d'un crime aussi violent que sournois : le vol d'identité. Cartes bancaires, numéros informatiques, mots... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Voici un auteur que j'apprécie beaucoup, ce doit être le douzième de ses romans que je viens de lire (découvert il y a longtemps avec Watermusic) et cette fois ci je reste un rien mitigé.
Nous avons pu voir moult reportages sur les usurpations d'identités qui peuvent complètement bouleverser (ou pire) une vie et dans ce cas ci, la victime est sourde ce qui complique considérablement les choses pour se défendre des malversations dont on peut l'accuser.
Même quelqu'un qui se dévoue pour la défendre peut en souffrir, mais j'en dis déjà trop. Stop.
C'est passionnant dans les recherches d'un (une ou plusieurs) imposteur(s)
en traversant l'Amérique d'un bout à l'autre pour tenter de régler le problème.
Seule la fin ne me convient pas mais on ne discute pas les goûts et les douleurs....à vous de voir !
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Dana Halter, jeune professeur, sourde se fait arrêter pour avoir grillé un stop. Contre toute logique, elle se retrouve en prison. Bridger Martin, son compagnon, travaille dans le monde du cinéma. Il va épauler Dana quand elle va apprendre qu'elle est victime d'usurpation d'identité.
Dana Halter, (ou Franck Calabrese ? Ou William Peck Wilson ?) mène une vie luxueuse en Californie. Il n'a aucun souci pour s'acheter ce qu'il désire, dès qu'un débiteur est après lui, il lui suffit de changer de nom.
Dana et Bridger vont devoir traverser les Etats-Unis afin de récupérer leur identité.

Dans ce roman, il est question d'identité. S'il est quelque chose d'inaliénable, c'est bien cette identité, ce nom et ce prénom que nous recevons à la naissance. Ce bien que nous pensons inaliénable, que se passe t-il quand il est usurpé ? Volé ? Est-ce que notre intégrité peut être mise en cause ?
Et l'identité, c'est aussi la communauté, ou les communautés auxquelles nous appartenons. Dana est sourde. Et là où la plupart d'entre nous voit un handicap, Dana se sent juste appartenir à une communauté, une minorité, avec sa propre langue, ses écoles et sa culture. Mais on ressent que cette identité est difficile à se faire reconnaître. Et c'est beaucoup de regards condescendants auxquels Dana doit faire face au quotidien. Et elle vit de terribles moments de solitudes quand elle ne peut se faire comprendre des entendants.
Et comment une société peut-elle engendrer chez quelqu'un une cupidité telle que celui-ci soit prêt à vivre une vie de mensonges, soit prêt à renier sa propre identité.

Ce roman aborde donc des thèmes plutôt intéressants. Malgré tout, j'ai été déçue, et sa lecture en a été un peu fastidieuse. Les personnages ne sont pas assez modelés, parfois même caricaturaux, et je n'ai pas réussit à ressentir une quelconque empathie. L'action est trop distendue pour vraiment me tenir en haleine ; Talk Talk aurait d'ailleurs gagné à être allégé de quelques pages.

Rencontre ratée donc. Je ne souhaite cependant pas dissuader quiconque de lire cet auteur qui a écrit je pense des romans beaucoup plus aboutis. Il faut juste avoir la main plus heureuse en choisissant un de ses romans sur les étagère de la librairie ou médiathèque !
Lien : http://mumuzbooks.blogspot.f..
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TALK TALK de T C BOYLE
Quand Dana sort de son garage en grillant un stop et qu'elle se fait arrêter par la police, elle se dit que la journée commence mal, mais quand les flics sortent les pistolets et pointent vers elle, elle s'interroge et s'inquiète! Et il y a de quoi car ils lui passent les menottes, l'emmènent au poste et lui lisent ses droits. Elle comprend qu'elle est recherchée pour chèques sans provisions aux quatre coins des États Unis, endroits où elle n'a jamais mis les pieds. C'est le cauchemar, elle réalise rapidement que quelqu'un a usurpé son identité. Elle appelle son ami Bridger, un artiste du montage vidéo pour une petite société qui travaille 15 heures par jour sous pression. Devant le juge elle démontre facilement que c'est elle la victime et elle sera libérée le lundi matin ayant passé un horrible week-end en prison. Elle pense ses ennuis terminés mais ils ne font que commencer, car ses comptes sont vidés, ses cartes de crédits au plafond, tous les créanciers lui courent après, et la police a mieux à faire que de chasser l'usurpateur, alors Dana et Bridger vont devoir s'employer pour régler leurs problèmes… ah détail, Dana est muette…( TALK TALK )
Un roman tragi comique, bien enlevé qui nous entraîne dans une course poursuite infernale qui rebondit en permanence avec ce couple attachant, amoureux, qu'on a envie d'aider tant le voleur est détestable. Un bon page turner sans prétention.
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T.C. Boyle (Tom Coraghessan Boyle) est un écrivain et romancier américain né en 1948 à Peekskill dans l'Etat de New York. Depuis 1978, il anime des ateliers d'écriture à l'Université de Californie du Sud et vit près de Santa Barbara, dans une maison dessinée par l'architecte Frank Lloyd Wright. Il est l'auteur de plusieurs recueils de nouvelles ainsi que de nombreux romans comme Talk Talk qui date de 2006.
Dana, jeune femme sourde, donne des cours de littérature dans un établissement destiné aux malentendants. Un banal contrôle routier va faire basculer sa vie dans le cauchemar quand son nom renvoie à une liste de délits variés, « émission de chèques sans provision, attaque à main armée – et ainsi de suite. » Incarcérée durant plusieurs jours, à sa libération elle est virée de son boulot et confrontée à de multiple créanciers. Avec l'aide de son ami Bridge, elle se lance dans une folle aventure, retrouver celui qui a usurpé son identité…
Le scénario va nous entrainer à travers les Etats-Unis, de la côte Ouest à New York, dans ce qui peut s'apparenter à un gentil thriller ou road-movie montant en intensité, car après Dana, c'est au tour de Bridge d'être directement attaqué par l'usurpateur quand il réalise qu'ils sont à ses trousses. La pression change de camp, l'escroc qui se la coulait douce en utilisant de multiples identités et cartes de crédits, cachant ses turpides à la femme qui partage sa vie, va devoir s'activer pour échapper aux uns tout en faisant croire à sa compagne que tout baigne.
L'aspect angoissant du roman, c'est si j'ose dire, la banalité de l'escroquerie dont est victime Dana car le lecteur réalise que ça pourrait lui arriver très/trop facilement aussi ! Et la victime se retrouve prise dans un engrenage diabolique, un cauchemar quasi kafkaïen, face aux autorités et administrations, car il devient très difficile de prouver sa bonne foi. Humiliation, folle dépense d'énergie, comptes bancaires vidés, impossibilité de compter sur la police qui a d'autres chats à fouetter, Dana et Bridger vont en baver des ronds de chapeau et quand la poursuite aboutira à la rencontre physique entre chacun des acteurs…
T.C. Boyle traite ici du problème de l'usurpation d'identité via la face noire de l'informatique et d'Internet, une escroquerie qui semble assez courante dans son pays tout en abordant en parallèle, la situation des malentendants qu'il a bien étudiée et qu'il nous ressert avec précision et légèreté. A noter qu'il est aussi beaucoup question de nourriture, « pour lui, le repas, c'était sacré, parce que si on ne s'asseyait pas pour dîner tranquillement, on n'était pas un être civilisé ». On sait l'écrivain bavard, d'où ces cinq cents pages qui méritaient d'être dégraissées, mais le rythme est bon, sans relâche et Boyle sait raconter ses histoires. Dommage que l'épilogue soit si faible et laisse le lecteur sur sa faim, un comble au vu de la phrase précédente !
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Mais qu'est il arrivé au romancier talentueux, qui sait d'ordinaire ajouter des étrangetés à son intrigue ? Je suis déçu par ce roman : le sujet en lui même est intéressant, les vols d'identité. Mais le problème c'est que Boyle peine à écrire autre chose qu'un roman assez convenu,même s'il est trés bien mené... Il tient du thriller : on parcourt les USA d'ouest en est. Dana Halter, une jeune prof sourde, est la victime du voleur d'identité Peck Wilson. Accompagnée par un jeune nerd Badger Martin, elle est à la poursuite du voleur afin de lui faire rendre des comptes. le hasard fera qu'ils ne perdront pas sa trace, malgré les rideaux de fumée que Peck Wilson produit. Je suis venu à bout des cinq cent pages sans problèmes mais me laissent un impression pénible et les interminables citations de marques et surtout le sentiment que rien ne différencie ce roman du tout venant.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Elle s’assit avec les autres, jambes maintenues dans les fers, et ne leva même pas la tête pour scruter l’assistance et vérifier s’il était là. Il fut immobilisé sur place par la colère, l’horreur. Il eut du mal à s’empêcher de hurler et ne comprit que trop la façon insidieuse dont le système fonctionnait, malgré le bois verni et le grain de l’histoire : passe le week-end en taule, innocent ou pas, et tu es condamné au look prison – compromission et culpabilité. Tu es sale, abattu et si tu n’es pas coupable des forfaits qui te sont reprochés, tu es coupable tout de même, d’être accusé, d’être apathique, désespéré, crasseux, aliéné. Il se promit de ne jamais oublier cette leçon, jamais.
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Il fut immobilisé sur place, par la colère. Il eut du mal à s'empêcher de hurler et ne comprit que trop la façon insidieuse dont le système fonctionnait, malgré le bois verni et le grain de l'histoire : passe le week-end en taule, innocent ou pas, et tu es condamné au look prison - compromission et culpabilité. Tu es sale, abattu et si tu n'es pas coupable des forfaits qui te sont reprochés, tu es coupable tout de même, d'être accusé, d'être apathique, désespéré, crasseux, aliéné. Il se promit de ne jamais oublier cette leçon, jamais.
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Vidéo de T. C. Boyle
Bande annonce du film "Aux bons soins du docteur Kellogg"
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