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sur 858 notes
Aimant beaucoup la mythologie gréco-romaine, il était difficile de passer à côté de Lore. D'autant plus que Darkest Minds, la trilogie précédente d'Alexandra Bracken m'avait énormément plu. J'avais donc hâte de retrouver le nouvel univers qu'elle avait créé.

Je ne savais pas grand-chose de Lore. J'essaye de plus en plus d'éviter de lire les résumés de peur de trop en découvrir ou bien d'être induite en erreur. Quand je connais l'auteur et que j'ai apprécié ses précédents ouvrages, c'est une démarche largement plus facile, et ici je partais très confiante. En soi, Lore a d'ailleurs été une lecture très agréable même si j'étais loin du coup de coeur. Il a manqué, pour moi une certaine connexion avec notre héroïne qui reste inatteignable, d'une certaine façon, et c'est quelque chose qui m'empêche d'avoir assez d'empathie pour vraiment entrer dans l'univers. Mais ce n'est qu'un ressenti personnel et cela ne veut en aucun cas dire que Lore n'est pas un personnage réussi.

L'élément que j'ai le plus aimé et certainement l'univers. Bien que nous soyons dans le présent, Alexandra Bracken a su transporter le passé. On retrouve les mêmes mentalités qu'à l'époque antique avec ces nombreux travers et cette soif de gloire. Cela rend d'autant plus crédible l'Agôn, cet affrontement perpétuel qui a lieu tous les sept ans pour pouvoir s'approprier les pouvoirs des dieux que Zeus a laissé en pâture aux humains. Pouvoir et honneur avant tout. Bien que la nouvelle génération soit plus ouverte d'esprit, il n'en reste pas moins que l'on sent combien les traditions sont ancrées en eux. Un point très intéressant. Les traditions deviennent alors un conditionnement dont il est difficile de sortir. Nos héros ne se battent ainsi pas seulement pour survivre mais aussi pour créer leur propre voie.

On retrouve aussi la part cruelle des dieux. Réalité parfois occultée pour laisser place à leurs grandeurs. Mais ici, ils n'apparaissent pas sous leurs meilleurs jours. Ils ont cette authenticité qui est plaisante à voir car plus réaliste. C'est aussi une rupture avec l'ancien temps. En ouvrant les yeux sur les agissements de ceux qu'ils vénéraient, c'est aussi une façon pour nos héros d'aller de l'avant. On voit aussi en l'Agôn une leçon d'humilité qui malheureusement a pris beaucoup trop d'années pour apporter ses fruits. le recul que le lecteur peut avoir vis-à-vis de cela donne une dimension bien plus globale au récit et que j'ai vraiment apprécié.

Bien sûr nos jeunes héros ont aussi de quoi nous satisfaire. Lore est complexe et on apprend petit à petit à la connaître, malgré cette distance qu'elle installe. On voit en elle le déchirement entre la destinée dont elle avait rêvé et la dure réalité de la vie. Castor a été, peut-être étrangement, mon personnage préféré. Sa résilience et son désir de changer les choses étaient plus que rafraîchissants. Miles donne aussi une touche plus humaine au roman. de part sa vulnérabilité mais aussi son regard extérieur. Et Athéna nous dévoile une complexité toute particulière qui fait écho à Lore. Un duo intéressant à bien des égards.

L'histoire est aussi bourrée d'action, et on ne s'ennuie pas une seconde. Plutôt sympathique quand on voit le petit pavé qu'est ce one-shot. L'intrigue se dévoile petit à petit donnant le change avec la découverte de l'univers et les nombreux secrets que l'on découvre. C'est un mélange subtil de courses poursuites, d'enquêtes, de stratégie et de combats. Violent par moment, on y voit aussi toute la fragilité de l'humanité. Une jolie réussite scénaristique pour moi qui fait monter la pression crescendo.

Un petit mot sur la traduction. Encore une fois, il y a des couacs. Fautes d'orthographe, de conjugaison, de ponctuation, des coquilles, des mots en trop ou oubliés, des tournures étranges… Même le prénom de l'héroïne est mal orthographié à un moment donné. Je sais qu'on ne peut pas être parfait, mais vu les problèmes déjà rencontrés par la maison d'édition… Je m'attends quand même à plus d'attention. Si une lectrice prise dans sa lecture peut voir autant de choses, je pense qu'un correcteur professionnel le devrait également…

Ceci ne m'a pas empêché, fort heureusement, d'apprécier le roman d'Alexandra Bracken et j'en suis très heureuse. L'auteur semble néanmoins aimer les fins ouvertes, et j'avoue n'avoir pas été complètement satisfaite par la conclusion de Lore qui laisse un goût d'inachevé et qui a ce côté un peu abrupt. Une appropriation des mythes très bien ficelée cependant qui fait réfléchir et qui joue sur la psychologie des personnages et de l'univers sans aucun accroc.
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Un Hunger Games avec de la mythologie grecque, me voilà séduite.
Lore est une petite brique que j'ai su savourer. Un peu perplexe au début, je me suis laissée happée par cet univers sanglant qu'est l'Agôn. Je tire d'ailleurs mon chapeau à l'édition De Saxus qui, outre une couverture magnifique qui donne forcément envie de se plonger dedans, a fait le travail nécessaire d'informations pour éviter que ce récit ne tombe dans des mains trop jeunes. Nous sommes dans un univers young adult mais qui n'a pas selon moi ses travers. Les relations entre les personnages ne semblent pas artificielles car rapides, les sentiments sont bien dosés, de même que l'action. Il faut dire qu'on campe direct dans l'action donc, forcément, il doit y en avoir. Sur ce point, on n'est pas déçu. On nous promet une traque entre mortels et dieux, on en a. L'autrice nous livre des informations au bon moment et laisse le récit parler pour lui-même pour le reste. Concernant les protagonistes, on suit effectivement Lore, avec son passif, son caractère. Si au début, je n'ai pas plus accroché que ça, j'ai finalement fini par apprécier sa personnalité authentique, loin d'être parfaite et conforme à son vécu. Pour les autres personnages, ils sont bien travaillés, pas trop lisses, avec peut-être un petit bémol pour celui d'Athéna.

Cela reste, en tout cas, une très bonne découverte que je suis ravie d'avoir lu.
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New York. de nos jours. Lore, une jeune femme d'une vingtaine d'années à priori tout à fait ordinaire, se prépare à replonger dans sa douloureuse histoire familiale. Devenue orpheline très jeune suite au décès de ses parents mais aussi des ses plus jeunes soeurs, cette dernière appréhende de plus en plus le retour de l'Agôn, un événement ayant lieu tous les sept ans et dont on comprend qu'il est intimement lié à son deuil. L'Agôn ? Une sorte de chasse aux divinités, puisqu'il s'agit d'une période au cours de laquelle les dieux et déesses de la mythologie grecque se réincarnent en mortels et deviennent par conséquent vulnérables. Des hommes et des femmes issus des plus grandes lignées de héros antiques ont quant à eux été formés depuis des siècles pour traquer et venir à bout de ces êtres mystiques totalement intouchables en dehors de cette courte période. Il faut dire que la récompense pour le tueur est alléchante puisque, à la mort de la divinité occise, son meurtrier récupère aussitôt ses pouvoirs ainsi que sa place dans le panthéon. Lore, elle, est héritière de Persée, le fameux vainqueur du combat contre Méduse, mais elle est désormais la dernière de sa lignée et compte bien ne plus jamais se mêler des affaires des dieux et des héros. Seulement, le terrain de jeu choisi pour la chasse de cette année se déroule dans sa ville, ce qui, inévitablement, va l'obliger à recroiser certaines figures oubliées de son passé, pour le meilleur comme pour le pire. D'ailleurs, la voilà qui retrouve le soir même une déesse à l'agonie sur le pas de sa porte… Voilà pour le scénario de base qui, en ce qui me concerne, me paraissait plutôt alléchant. Certes, on est immédiatement tenté de penser à « Percy Jackson », mais j'avais plutôt en tête des références comme le très bon « Vegas mytho » de Christophe Lambert ou encore la série des « Lasser » de Philippe Ward et Sylvie Miller (en plus sérieux peut être). Il se trouve que j'aurais du me méfier et que le présent roman tient plus de la première oeuvre que des autres puisqu'on a affaire à une sorte de « Percy Jackson » au féminin version young adult, avec donc un peu plus de baston et surtout une grande importance accordée à la vie sentimentale de l'héroïne.

Le roman est long (près de sept cents pages), et s'il serait exagéré de dire que l'on s'ennuie d'un bout à l'autre il faut tout de même reconnaître que l'intrigue ne décolle jamais véritablement. Les rebondissements quoique nombreux, sont aisément prévisibles et ne relancent que mollement l'intérêt du lecteur qui se lasse vite de cette succession de courses poursuites / combats / réunion d'équipe. Les personnages sont stéréotypés au possible (et par conséquent peu convaincants) et aucun de possède de véritable profondeur. le summum est atteint avec Castor, ami d'enfance de l'héroïne, beau gosse peu sûr de lui et torturé avec lequel elle va évidemment jouer au chat et à la souris tout au long du roman, s'ébaubissant régulièrement de sa parfaite musculature et de son petit côté mystérieux. Au secours ! le style est quant à lui passe-partout mais difficile de ne pas remarquer la pauvreté des dialogues qui alternent entre vannes creuses et remarques naïves. le seul intérêt pour le lecteur réside dans les références mythologiques abondantes, même s'il s'agit de connaissances très basiques et que les amateurs de mythes grecs n'apprendront par conséquent pas grande chose. Tout juste éprouve-t-on une légère curiosité à apprendre quel dieu a été replacé par qui, et de quelle manière, ce qui ne pèse malheureusement pas bien lourd. Enfin, le choix de replacer des figures mythiques antiques dans un décor contemporain aurait pu inciter l'autrice à une modernisation de ces personnages archétypaux, ou du moins à une réflexion sur la vision du monde que leur modèle laisse entrevoir. Or ce n'est jamais le cas, à l'exception d'un seul passage intéressant mais trop bref qui pointe du doigt le biais sexiste des mythes grecs et questionne le choix d'Athéna de ne consacrer que des héros masculins quand les femmes, même innocentes et fortes, sont cruellement punies par elle (le cas de Méduse étant l'exemple le plus flagrant). Cela mis à part, les dieux et déesses mis en scène se révèlent aussi creux que les autres personnages, voir même davantage dans le sens où l'autrice ne se donne même pas la peine de les caractériser un minimum, leur nom devant manifestement suffire.

Alexandra Bracken signe avec « Lore » un roman young adult bourré d'action qui met en scène le combat ritualisé ayant lieu régulièrement à notre époque entre les divinités de la mythologie grecque et les descendants des grands héros grecs. le résultat est malheureusement très décevant, la faute à une intrigue manquant de surprise, des personnages creux, et des dialogues peu percutants qui émoussent progressivement l'intérêt du lecteur.
Lien : https://lebibliocosme.fr/202..
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Un roman se basant sur la mythologie grecque, une couverture représentant une gorgone il ne m'en fallait pas plus pour mettre ce livre dans ma liste d'envie de lecture et le fait de le trouver en emprunt à la bibliothèque l'ayant mis sur mon chemin, j'ai donc passer le cap de la lecture.

Malheureusement rapidement on retrouve comme un goût de déja-vu sur ce récit tous les sept ans un jeu commence (quel côté novateur) ici ce ne sont pas les jeux de la faim mais l'Agôn ou durant une semaine neuf Dieux sont sur Terre et se confrontent aux humains.

Si les humains réussissent à tuer l'un d'entre eux ils obtiennent l'immortalité et également leurs pouvoirs, autant dire que l'enjeu et de taille et que certains humains sont plus qu'entrainé pour cette quête.

Notre héroïne Lore a eu sa famille décimé par un homme désormais devenu dieux, elle a donc un but énorme qui est de le retrouver et de venger les siens.

Lors de ses nombreux entrainements elle va retrouver Castor qu'elle pensait mort depuis des années, mais tout va surtout basculer lorsque Lore va retrouver la déesse Athéna gravement blessée à sa porte.

Quel choix doit-elle faire lui venir en aide ou au contraire la laisser mourir pour prendre sa place?

Un récit intéressant qui se lit très vite malgré le nombre de pages conséquent mais avec vraiment un côté déja vu sur de nombreux aspects.

Pour un emprunt bibliothèque cela fait le job cependant je n'aurai pas mis une vingtaine d'euros pour lire ce récit.

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Bon, pour être gentil (mais pas trop), un livre pour adolescents sans grand intérêt ni talent. Tout est convenu et sans grande originalité (on sent la mode Hunger Games). Dommage mais je n'ai rien d'autre à dire sur ce roman, mais j'ai essayé...
Ne restera pas dans les annales.
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Je partais emballée avec cette lecture, Alexandra Bracken faisant la promesse d'un récit mythologique moderne plein d'aventure. Malheureusement comme souvent avec les éditions DeSaxus, je me suis retrouvée face à un texte trop ancré dans les codes de la littérature Young Adult, alors que moi je voulais plus de maturité et d'originalité... Ainsi avec Lore, nous sommes plus devant un bel objet livre qu'un bon roman malheureusement.

En effet, l'éditeur nous offre à nouveau une superbe édition reliée avec une reliure blanche avec impression de motifs dorés magnifique quand on enlève la jaquette. La maquette des chapitres est ensuite très belle et pile poil dans l'ambiance antique de l'histoire. Les pages bonus aident bien à saisir la complexité des différents clans. Là, c'est top.

L'ouvrage démarrait donc bien. Il y avait de belles promesses autour d'un concept de dieux, punis par Zeus, incarnés sur Terre et qui tous les 7 ans, pendant 7 jours sont mortels et pourchassés par des chasseurs qui en veulent à leur peau et leurs pouvoirs. L'autrice met en place des idées intéressantes comme ces neufs familles de chasseurs rattachées chacune à une créatures de la mythologie et à un dieu qu'ils servaient au début. L'Agon est un moment qui appelle à une violence débridée, je m'attendais donc à assister à des matchs dantesque comme dans Valkyrie Apocalypse. L'héroïne, étant, la dernière chasseuse de sa lignée, je trouvais le drame l'entourant prometteur.

Malheureusement tout cela n'a débouché que sur un pauvre mélange de Hunger Game et Mortal Instrument où la mythologie n'a servi que de décor, ça aurait pu se passer avec des familles royales extraterrestres dans 10 000 millénaires auxquelles on enlevait leur super bouclier, ç'aurait été pareil. Et c'est mon plus grand regret !

J'ai eu l'impression que l'autrice se cachait derrière un concept faussement original pour décliner ensuite des aventures et romances vues et revues chez d'autres auteurs. Il n'y a donc pas le développement et l'exploitation que j'attendais du côté de la mythologie. Il n'y a pas la surprise que je pensais pouvoir me faire vibrer, ni la noirceur qui aurait pu me retourner les tripes. D'ailleurs le trigger warning du début a eu l'effet inverse sur moi. Je m'attendais à beaucoup de violence et de cruauté et au final c'était bien léger pour moi et je me suis demandé pourquoi avoir fait tout ça pour ça... Ça m'a fait croire à quelque chose de mature (pour moi en tout cas) qui n'est jamais apparu entre les lignes de Lore.

Je reconnais qu'une grande partie de ma déception vient du fait que le Young Adult et moi, on est de moins en moins copains, surtout quand je ne m'attends pas à le trouver. J'ai de plus en plus envie de titres sombres et matures avec des mythologies bien creusées et exploitant vraiment les codes classiques de celle-ci avec des références originelles, or je ne trouve jamais cela dans le Young Adult. A la place, j'ai eu droit à une héroïne et des personnages pas développés et stéréotypés, donc totalement oubliables, cachés par beaucoup trop de parlote inutile, une romance fade de chez fade, une intrigue prévisible cachée par un narration dynamique et bourré d'action et surtout une fin précipitée qui conclut en deux coups de cuillère à pot, ce qui m'a laissée particulièrement insatisfaite.

Par contre, si j'oublie mon aversion pour tout ce que je viens de citer, je dois quand même reconnaitre que ce fut une lecture addictive avec un concept qui me plaisait sur le papier et qui se déclinait bien dans la ville de New York. Certains trouveront sûrement l'héroïne écorchée vive et forte tête de l'histoire attachante et puissante, et sa romance avec son ami d'enfance mignonne et ne prenant pas trop de place. La représentation que l'autrice a voulu inclure dans l'histoire avec des personnages gays, des personnages de divers horizons et divers âges, leur plaira aussi sûrement. Peut-être aussi que la plume assez simple de l'autrice rendra aussi leur lecture aussi rapide que moi et qu'ils ne lèveront pas les yeux au ciel devant les mauvaises tournures à répétition de la traduction française. (Pour que je les remarque, il fallait vraiment que ça coince, car en général j'ai tendance à aller trop vite pour les voir >
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ç'aurait été une de mes lectures les plus laborieuses je dois dire … évidemment je viens vous en énoncer quelques raisons…

Tout d'abord je pense que j'étais trop enthousiaste à l'idée de cette découverte : urban Fantasy / fantastique / mythologie grecque (ma passion) et la promesse de bagarre … Flip Flap Flop!
En terme de bagarre c'est un peu léger à mon goût … heureusement Artemis sauve l'honneur (à deux reprises!) mais arriver aux 3/4 du livre pour lire « Que la chasse commence » c'était un peu longuet.

Et puis il y a eu des phases , des phrases , des chapitres mêmes d'incompréhension totale … on ne reviendra pas longtemps sur la traduction très décevante n'est ce pas mais au delà de ça , quel mélange ! Une vraie salade grecque 🥗 !

Et puis les flashbacks qui ne servent à pas grand chose qui coupent l'histoire régulièrement… très bof! Honnêtement un prologue digne de ce nom avec LA scène importante du passé et basta c'était plié …

En bref je suis peut être un peu dure mais honnête et je ne recommanderai pas ce livre malheureusement…
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Je n'ai sans doute plus l'âge pour ces romans jeunes adultes, je ne suis plus assez jeune... Ou j'ai trop lu, que j'en vois toutes les ficelles, tous les codes.
J'ai eu l'impression d'une écriture très américaine, avec ses points positifs comme négatifs. Point positif, l'écriture est rythmée, il y a beaucoup d'actions, chaque chapitre se termine par un cliff-hanger... Mais justement, c'est trop, c'est plus comme si je lisais une série avec son découpage en épisodes, chacun avec son flash-back, chacun se terminant sur un danger qui menace l'héroïne.
L'héroïne justement. Elle ressemble à beaucoup d'autres... Elle a le sentiment d'être unique, elle n'est pas féminine parce que c'est superficiel, mais elle a quand même une belle tresse, elle déteste les garçons, sauf son ami d'enfance dont elle passe son temps à admirer les muscles qui jouent sous son T-shirt - après la troisième, j'ai arrêté de compter combien de fois revenait l'expression... beaucoup. Elle a un traumatisme d'enfance, est pleine de colère, mais elle va triompher grâce au pouvoir de l'amour. Elle est insupportable, mais tout ceux qu'elle croise la trouve exceptionnelle et vont l'aider.
Les autres personnages principaux sont jeunes, beaux, respectant la "diversité", c'est-à-dire les personnages habituels des séries américaines : un personnage afro-américain, un nerd qui trouve toutes les solutions grâce à ses outils technologiques, un couple homosexuel, une Coréenne dans son restaurant...
Quant au décor... Il est perturbant de voir des dieux grecs s'affronter dans le décor du New York contemporain, mais, encore une fois, ce sera plus facile pour le décor d'une série éventuelle que la Grèce antique...
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Je suis quelqu'un qui aime énormément les histoires avec la mythologie, en savoir plus sur les histoires des anciens dieux et lire pendant des heures des pages internet sur un sujet ça me passionne. Alors quand j'ai appris la sortie de ce livre, forcément, j'ai été faible et il a rejoint ma pile à lire. (Il faut dire également que la version reliée est une pépite.)

L'Agon, un jeu meurtrier qui a lieu tous les 7 ans dans notre mode. Pendant une semaine, les dieux vont devoir essayer de rester en vie et de parcourir les villes en tant que mortel. Ils sont chassés par les lignées rivales dans l'espoir de tuer un Dieu et de prendre son pouvoir. Alors que sa famille a été assassinée par une lignée concurrente, Lore a fui tout ce monde pendant des années dans l'espoir de ne plus avoir à faire à ses origines. 7 ans se sont écoulés depuis le dernier l'Agon et elle va se voir malgré elle, mêler à celui-ci pour tenter de sauver le monde.

Un début assez compliqué, beaucoup d'informations à retenir et à peine l'histoire commence l'action est déjà là alors que je ne m'étais pas encore familiarisé avec le personnage principal. le contexte est vraiment chouette, les idées sont vraiment intéressantes et les histoires des personnages également et….. Malheureusement, j'ai été un peu déçu de tout ça. Je pense que mon esprit de lectrice en voulait plus, plus de détails, plus de pages, plus d'histoires. Il me manque clairement quelque chose pour être satisfaite à 100 % et je pense, qu'il aurait été possible de faire deux tomes avec cette histoire pour en apprendre plus sur les personnages et pas juste quelques lignes par-ci par-là.

Par contre, j'ai énormément aimé les personnages secondaires qui sont pour une fois assez importants a l'histoire (Bon comme l'avis global, j'aurais voulu en savoir un peu plus.). Dans l'ensemble ça reste quand même une bonne lecture, l'histoire a du potentiel et elle est intéressante juste le manque de détail qui me dérange.
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On m'a promis une histoire au carrefour entre Hunger Games et Percy Jackson (rien que ça). C'était banco.

Malheureusement, très vite j'ai trouvé la traduction bancale. Je devais relire des phrases, il y avait des maladresses… le texte aurait sûrement mérité encore une lecture avant d'être terminé. Si d'habitude ce n'est pas forcément un problème que je remarque, là ça me gênait dans ma lecture.

Jusqu'à la moitié du roman je me suis clairement ennuyée. On est plongés au coeur de l'intrigue, sans introduction, et au début on rame un peu. Puis on patauge dans la semoule pendant que tous les rouages se mettent en place. Sauf que j'ai fini par décrocher et ne plus tellement être intéressée par ce qu'il se passait, même si l'action était au rendez-vous.

Alors certes, c'est un one-shot, ce qui est plutôt sympa, sauf que c'est long et que la fin est précipitée. Et puis, comme j'avais quand même pas mal décroché, je n'avais plus trop d'intérêt pour les personnages et ce qui pouvait leur arriver. Donc la fin m'a laissé un goût de « meh, ok ».

En bref, je suis totalement passée à côté de ce livre. Heureusement beaucoup d'autres lecteurs adorent, donc comme d'habitude je vous laisse vous faire votre propre avis ! Je pense que cette autrice et moi, on est pas fait pour se kiffer.
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