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Passenger tome 1 sur 2

Leslie Damant-Jeandel (Traducteur)
EAN : 9782745980977
Milan (22/02/2017)
3.42/5   145 notes
Résumé :
Soudain propulsée dans un couloir du temps, Etta, adolescente de 17 ans qui vit à New York, se retrouve sur un navire négrier en plein Atlantique au XVIIIe siècle. Cet événement marque le début d’une quête en plusieurs lieux et époques lui apprenant la vérité sur sa famille. Faute de retrouver un astrolabe, le futur de la jeune fille n’existera plus et le monde tel qu’elle le connaît sera bouleversé à jamais.
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Critiques, Analyses et Avis (54) Voir plus Ajouter une critique
3,42

sur 145 notes
15/20

Henrietta Spencer est une jeune New-Yorkaise, virtuose du violon, qui s'apprête à donner une représentation importante sous les yeux de sa mère et sa professeur de violon. Néanmoins, entre les démonstrations d'affection peut coutumières de la part de sa mère et une conversation épiée de derrière une porte, cette soirée commence bien mal pour Etta. Et ce n'est que le début : entre bruits assourdissants, meurtre et humiliation, Etta se retrouve propulsée dans une autre époque sans savoir comment. Entourée de personnes toutes plus intrigantes les unes que les autres, les questions fourmillent dans sa tête et ni Sophia ni Nicholas ne semblent bien disposés à répondre à ces interrogations. Mais comme il semblerait qu'elle soit la seule en mesure de retrouver un objet d'une très grande valeur et qu'elle n'envisage même pas une seconde de le remettre à la famille Boisdefer, elle décide de prendre cette quête en main... seule, enfin c'était sans compter Nicholas. Bonds dans le temps, énigmes à résoudre, action et rebondissements attendent nos deux personnages dans une course contre la montre palpitante.

Petit point futil pour commencer : la couverture ! Je tire mon chapeau aux personnes qui l'ont imaginée et réalisée, elle est superbe et du coup je suis carrément trop heureuse qu'elle ait été conservée par les éditions Milan. Bref, un joli contenant ne fait pas tout, si le contenu ne suit pas, ça ne sert à rien. À ce niveau-là, je suis un peu mi-figue mi-raisin, j'ai trouvé pas mal de points positifs à ce roman mais tout n'est pas parfait et j'ai même tendance à penser que j'aurai dû lire ce livre en VO, il m'aurait sûrement plus plu. Je pense qu'il m'a manqué un peu de profondeur dans ce roman, plus de relief aussi mais en globalité j'ai passé un bon moment et c'est déjà pas mal.

Commençons tout de suite avec les petites choses qui fâchent. Tout d'abord, j'ai un petit souci avec le style d'écriture de l'auteur je pense (ou avec la traduction, je ne sais pas), puisque j'ai trouvé l'intégralité du roman trop homogène en terme d'écriture mais aussi d'émotions. Clairement, l'auteur met en place des choses qui doivent faire ressentir des émotions mais la connexion ne s'est pas très bien faite avec moi. Résultat, cela a eu un impact sur toute ma lecture, je l'ai survolée, sans trop m'attacher et en ayant l'impression de louper quelque chose et c'est vraiment dommage parce que, ce point mis à part, le reste est vraiment bien ! L'écriture est fluide, souple et vraiment aisée : tout ce qu'on attend d'un roman young adult. Passenger se lit ultra rapidement et pourtant il m'a manqué quelque chose d'essentiel pour donner une "âme" à cette lecture.

Peut-être aussi que ce sentiment est dû au fait que la mise en place de l'univers, des personnages et surtout de l'intrigue soit assez longue. Pourtant, je n'ai rien contre les mises en place longues, c'est un premier tome, c'est normal mais cela joue peut-être sur le rapport entre le nombre de pages de découverte du roman et le nombre de pages durant lesquelles il est censé y avoir de l'action, de l'émotion et donc de l'attachement. Peut-être que ce roman est juste un peu mal proportionné à mon goût et que je ne l'ai ressenti qu'après coup? En tout cas, il n'empêche que j'ai bien apprécié la mise en place pendant ma lecture, elle est juste assez longue pour placer les personnages clés et entrer dans le vif du sujet avec un peu d'action. le roman commence plutôt bien même si l'action se tasse un peu avant la découverte du fil conducteur de la duologie, rien de catastrophique pour moi, cela permet de développer les personnages et l'univers.

L'univers est d'ailleurs le plus gros point positif de cette lecture. J'ai vraiment adoré la façon dont l'auteur l'a construit et celle avec laquelle elle nous le développe. Au début, comme Etta, nous sommes plutôt perdus, il faut composer avec une époque bien différente de celle à laquelle nous sommes habitués, avec ses us et coutumes et par-dessus tout ça, il faut aussi se familiariser avec l'univers des voyageurs, encore plus complexe. J'ai vraiment trouvé que Alexandra Bracken a su étoffer son univers, le penser, pour le rendre aussi plausible que possible et éviter toute facilité pour régler les problèmes dans le passé des personnages. Si à la fin du premier tome, pendant un instant, j'ai pensé qu'elle se mettait des bâtons dans les roues toute seule, j'ai quand même été bluffée par la manière dont elle a su ajouter une nouvelle dimension à son univers. Je suis vraiment admirative de cet univers, j'ai adoré et j'ai vraiment hâte de voir comment Alexandra Bracken va encore pouvoir le développer au cours du second tome.

Comme je l'ai dit, la mise en place est assez longue bien que vraiment utile et intéressante à lire, il n'empêche que cela empêcher l'intrigue de décoller rapidement. D'accord, c'est réaliste mais pour certains lecteurs, ça peut être un peu longuet. Bref, pour moi, l'arrivée à destination s'est faite à point nommé et j'ai été vraiment prise dans l'intrigue. On découvre de nouveaux personnages qui s'inscrivent parfaitement dans le décor et dans l'univers, on se pose mille et une questions à propos de l'objet central de l'intrigue et au final, on a qu'une envie : découvrir la suite de l'histoire. Comment tout ceci va-t-il évoluer? Par quoi Etta et Nicholas devront-ils passer? Arriveront-ils à leur but? Et après? J'ai vraiment été happée par l'intrigue et la façon dont elle est construite. L'idée des énigmes à résoudre est intéressante bien qu'Etta et Nicholas trouvent parfois la solution un peu trop facilement à mon goût mais bon, je peux passer outre ce point.

Puisqu'il est question des personnages, il est temps que je vous dise ce que j'ai pensé d'eux. Etta m'a assez plue. Elle est courageuse, pleine de ressources et elle a vraiment de la suite dans les idées, c'est un personnage fort, intelligent et qui a du caractère. Néanmoins, je lui ai largement préféré Nicholas : c'est le personnage charismatique du duo, il a des failles, des faiblesses mais cela ne lui empêche pas de savoir quand et comment agir en cas de besoin. Je l'ai beaucoup aimé et j'espère, je pense même, qu'il devrait prendre une plus large place dans le second tome, pour mon plus grand plaisir. Leur duo fonctionne vraiment très bien, sans excès, ils s'accordent vraiment très bien. J'ai adoré cette osmose entre eux qui s'installe très rapidement et j'ai hâte de voir comment Alexandra Bracken va faire évoluer tout ça dans la suite.
Concernant les autres personnages, ils sont très bien approfondis eux aussi. J'ai détesté Sophia de A à Z même si, malgré elle, elle m'a parfois fait rire. En tout cas, plus les pages défilent, moins j'ai ri lors des interventions de ce personnage, je vous laisse découvrir pourquoi. J'espère pouvoir trouver autre chose en elle lors du prochain tome. Il y a aussi Cyrus, que l'on voit peu et dont l'histoire personnelle sert de base à cette intrigue. Comme Sophia, j'ai ressenti beaucoup d'antipathie à son égard. Et enfin, il y a la mère d'Etta, qui m'a parfois beaucoup déçue. Je la trouve beaucoup trop détachée par rapport aux évènements qui arrivent à fille. Ce n'est pas crédible et elle m'a vraiment souvent fait hausser les sourcils d'incrédulité.

S'il y a donc du bon et du moins bon au niveau des personnages (heureusement vous me direz, ça permet d'étoffer un peu le tout), le rythme du récit, lui, est très bien travaillé et pensé. Au fil des pages, l'action est de plus en plus présente et cette impression est encore plus présente grâce aux nombreux sauts dans le temps qu'Etta et Nicholas effectuent. D'ailleurs, j'avoue avoir adoré cet aspect du récit, on ne reste pas en place trop longtemps, ça bouge tout le temps, on découvre de nouveaux décors rapidement et ça m'a aidé à rester encore plus captivée. Les rebondissements sont présents, l'action aussi et quelques scènes d'émotions étoffent le tout grâce à la relation particulière du duo Etta/Nicholas. Franchement, je n'ai pas vu le temps passer, je ne me suis pas ennuyée une seconde, le rythme est vraiment maîtrisé du début à la fin mais justement, sachant que les personnages ont très peu de temps pour venir à bout de leur quête, ça a peut-être été un peu trop vite pour que je m'implique vraiment auprès des personnages.

du coup, arrivée au niveau du superbe retournement de situation final, l'explosion d'émotions qu'il aurait dû engendrer n'a pas eu lieu chez moi. L'action est vraiment très bien menée, il n'y a pas à dire, je ne m'attendais pas à ce que Alexandra Bracken puisse faire ça à ses personnages mais au final, la grande majorité des émotions que j'ai pu ressentir vont à Nicholas, qui doit encore faire face à une épreuve, et moins à Etta, qui doit pourtant composer avec une mère assez froide dans un tel moment. En tout cas, cela n'empêche pas que le cliffhanger final est surprenant et qu'il met l'eau à la bouche! Tout est encore plus énigmatique qu'au début de l'histoire et ce final, à la limite du catastrophique, ne peut que donner envie de savoir comment tous nos personnages vont s'en sortir!

Les +: une mise en place assez rapide, un univers ultra intéressant, une intrigue bien ficelée, de l'action, beaucoup de rebondissements pour un roman qui se dévore, un cliffhanger final surprenant
Les -: il m'a manqué cette petite étincelle pour en faire une très bonne lecture et pour que je m'attache beaucoup plus aux personnages, manque de profondeur, quelques facilités

En conclusion, mon avis sur Passenger, premier tome d'une duologie (si je ne dis pas de bêtises), est un peu en demi-teinte mais malgré quelques points négatifs qui rendent la lecture trop peu profonde à mon goût, l'ensemble est vraiment sympa et satisfaisant. Les personnages sont très hétérogènes mais Etta et Nicholas sont assez attachants pour que l'on ait envie de les suivre dans leurs aventures dans cet univers plus que palpitant. J'ai adoré les changements d'époque rapides et ce qui les accompagne : les énigmes à résoudre. le rythme est vraiment très bon même si quelques facilités se glissent dans le récit et la plume de Alexandra Bracken, très fluide, aide vraiment à dévorer ce roman bien qu'elle soit un peu trop lisse à mon goût. L'intrigue générale ainsi que les petites intrigues annexes, propres à chaque personnages, sont vraiment très bien pensées et très bien structurées jusqu'à la fin de ce premier tome. En bref, malgré un manque certain d'émotions ressenties de ma part, j'ai passé un bon moment et je compte bien lire le second tome pour découvrir la fin des aventures de nos personnages.
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Etta et Nicholas n'auraient jamais du se rencontrer. Elle vit au XXème siècle et lui au XVIIIème. Mais suite à un évènement, Etta se retrouve catapulter à New York au XVIIIème. Elle découvre alors qu'elle fait partie d'une très ancienne famille capable de voyager dans le temps via des failles temporelles. Etta et Nicholas vont alors se lancer dans une course contre la montre afin de retrouver un astrolabe qui permettra de sauver la mère d'Etta, prisonnière de Cyrus, le patriarche de la famille.

Je crois que la déception est à la hauteur de l'attente que ce bouquin avait suscité. le résumé est alléchant, mais l'intrigue est très très longue à démarrer. Je n'ai vraiment commencé à accrocher qu'au bout de 200 pages, soit presque la moitié du livre. Les personnages principaux sont creux. J'ai un peu plus aimé Nicholas qu'Etta, que j'ai trouvé très nunuche. D'habitude j'aime bien qu'il y ait un fond de romance, mais là je n'ai pas du tout adhéré à celle-ci. Elle est niaise et ne sert pas du tout l'histoire. En parlant de l'histoire, l'auteur nous fait voyager par des lieux magnifiques, mais ne se donne même pas la peine de les décrire (eh oh, c'est possible d'avoir une petite description des temples d'Angkor ou c'est trop demander!). Bref, un bilan en demi- teinte. La seconde partie du livre rattrape largement le long début, mais il y a clairement un manque d'action et la présence d'un grand méchant. Dommage.
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Passenger est l'une des sorties de cette année qui me faisait le plus envie. Ayant adoré la première saga de l'auteure, Les Insoumis – que je suis en train de relire -, j'avais hâte de voir si Alexandra Bracken parviendrait à se renouveler et à innover. Il va s'en dire que le pari est réussi et, mieux encore, elle m'offre mon premier coup de coeur de cette année.

J'ai absolument tout adoré de ce roman, à commencer par l'univers créé par l'auteure, aussi émerveillant qu'enchanteur. Pourtant, au préalable, l'idée n'avait pas l'air tellement novatrice, mais j'ai été pris au piège par ces merveilleux et périlleux voyages dans le temps et l'espace. À l'aide d'une multitude de descriptions, que j'ai apprécié lire et relire, j'ai littéralement voyagé au cours de cette lecture. Beaucoup de contrés lointaines sont présentées au lecteur, créant un dépaysement total et incroyable. de chapitre en chapitre, j'ai traversé de grandes métropoles, en passant par quelques autres paysages magnifiques et hostiles. Par conséquent les pages n'ont cessé de défiler et ce, à une vitesse incroyable. Ce véritable page-turner me laissait toujours avide de plus lorsque je devais le refermer. de plus, la mythologie des Voyageurs est, elle aussi, épatante. Plus je progressais dans l'histoire, plus celle-ci se dévoilait complexe, intrigante et époustouflante. Il y avait bien longtemps qu'un univers ne m'avait pas autant transcendé par sa richesse, et je dois dire que ça fait du bien. Ce roman est une vraie claque et j'ai aimé laisser mon esprit le mettre en scène à sa guise. C'est pourquoi je dirais que ce roman ne se lit pas, il se vit ! Je regrette seulement que sa première partie soit aussi courte car j'aurais voulu passer plus de temps au sein de la piraterie…

Cet engouement ne serait d'ailleurs rien sans les merveilleux personnages qui peuplent ce premier volet. J'ai vraiment apprécié découvrir notre héroïne, Etta, désemparée par la découverte de ses origines et de son destin. Présentée comme une prodige du violon au caractère souple, elle se dévoile au fil de l'histoire bien plus téméraire et sûre d'elle qu'elle n'y parait. Je l'ai vraiment trouvé attachante et pleine d'humour. Déterminée à mener à bien sa quête, elle n'hésitera pas à foncer tête baissée quitte à se mettre dans le pétrin. Cette impulsivité est totalement entraînante et permet au lecteur de se plonger corps et âme dans ce merveilleux périple.
Au contraire de ce personnage, notre jeune futur capitaine, Nicholas, se dévoile bien plus mature et réfléchi que sa nouvelle partenaire. Derrière son tempérament calme et pondéré se cachent d'importants secrets qui le rendent fortement sympathique une fois dévoilés. Quant à la relation qu'ils entretiendront, celle-ci évoluera de manière assez prévisible et ajoutera un brin de romance à la magie de cet univers. À l'inverse de quelques avis, j'ai été totalement touché et convaincu par cette idylle intemporelle. Car malgré le décalage des siècles qui les séparent, notre duo parviendra à surmonter ses différences. Ce décalage apporte d'ailleurs quelques situations assez drôles à lire, et offrent au lecteur quelques moments de répit dans cette incroyable course contre la montre.

En ce qui concerne la plume d'Alanxdra Bracken, je l'ai trouvé un nouvelle fois remarquable. Avec cette nouvelle saga, elle offre au lecteur une nouvelle facette de son énorme talent. J'ai d'ailleurs vraiment été surpris par l'évolution de son style. Habitué à sa plume assez directe et sans détour, presque rebelle, j'ai été agréablement surpris et épaté ! Sans pour autant manquer de rythme et d'intensité, c'est avec une extrême douceur que l'auteure nous conte sa folle aventure. Elle parvient avec aisance et simplicité à innover totalement. À des années lumières de sa précédente oeuvre, Passenger est un incroyable renouvellement. Comme beaucoup de récits du genre, d'importantes révélations sont dévoilées et d'énormes retournements de situation peuplent cet ouvrage. Par conséquent, et au vu de la fin outrageusement ouverte, je n'ai guère d'autre choix que de continuer mon périple au sein des Voyageurs. Ainsi, je me lance avec une certaine motivation dans la lecture en VO du second tome, Wayfarer.

Pour faire simple, Passenger est un véritable coup de coeur. Ce premier tome m'a complètement transporté dans son univers enchanteur et je l'ai littéralement dévoré. Alexandra Bracken innove et se renouvelle totalement avec cette nouvelle saga au rythme intensif et addictif. Pris au piège dans les couloirs du temps, je ne peux que vous recommander cette lecture !
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J'ai cette duologie depuis tellement longtemps dans ma PAL. À chaque fois que je voulais lire le premier tome, finalement je finissais par repousser la chose. J'ai enfin pris le temps de découvrir ce premier tome et je regrette tellement d'avoir attendu si longtemps! J'ai vraiment adoré ma lecture! Je dois bien avouer que je ne pensais pas que j'apprécierais autant ce roman et pourtant. J'ai absolument tout adoré, que ce soit l'univers, l'intrigue ou encore les personnages, tout était parfait pour moi. Maintenant, je n'ai qu'une hâte c'est de lire le second et dernier tome! Surtout avec une fin comme celle ci d'ailleurs!

Je découvre la plume d'Alexandra avec ce roman. Je connaissais l'auteur de nom mais je n'avais pas encore eu l'occasion de découvrir un de ses romans. Et bien, je peux vous dire que je vais très vite remédier à ça. J'en ai repéré quelques uns, j'en ai d'autres dans ma PAL. Je compte bien découvrir tous les romans de cette auteure tant j'ai aimé ce premier tome. Sa plume est merveilleuse à lire, c'est fluide mais c'est surtout terriblement addictif! On tourne les pages avec avidité, on veut en savoir plus à chaque fin de chapitre. C'est un roman tellement difficile à lâcher. On a qu'une seule envie: le dévorer en une seule fois!

À New York de nos jours, Etta s'apprête à jouer du violon pour un gala au Metropolitan Museum. En coulisses, elle tombe dans un couloir du temps qui la conduit sur un navire dans l'océan Atlantique en 1776. Elle y rencontre Nicholas, qui la suivra à New York en 1776, puis à Londres en 1940 avant Angkor en 1685, Paris en 1880, en passant par les ruines de Palmyre et Damas en 1599. Chaque lieu, chaque époque leur permet de trouver un indice dans leur quête de l'astrolabe, et de se rapprocher un peu plus.
Etta comprend peu à peu qu'elle appartient à la grande famille des voyageurs dans le temps, et qu'elle doit affronter le terrible Cyrus Ironwood, qui manipule le temps à différentes époques pour mieux servir ses intérêts.

Commençons par parler de l'univers. Clairement j'ai adoré. Les voyages dans le temps ce n'est pas forcément ce que j'aime le plus. Mais quand c'est super bien amené et super bien fait, ça ne me déplait clairement pas. J'ai beaucoup aimé découvrir ces différentes familles de voyageurs, leur ennemi en commun, cette quête de l'astrobale et les pouvoirs qu'il détient. Mais je dois bien avouer que j'ai adoré les différents voyages que l'on fait. On découvre différentes époques, mais aussi différents lieux. On a par exemple Londres en pleine guerre ou encore Paris dans les années 1800. On découvre des lieux vraiment incroyables, je pense notamment à Angkor, j'ai adoré ce moment de l'histoire. On en prend plein les yeux et ça nous fait surtout voyager. Il est vrai que la capacité à voyager dans le temps est quand même très attirante.. Pouvoir aller à des époques comme la Roma antique ou encore l'époque du Roi Soleil ça doit être merveilleux. Mais comme toujours avec les voyages dans le temps, il a beaucoup de choses à prendre en compte pour ne rien modifier à l'Histoire.

L'intrigue est palpitante et ce que j'ai adoré c'est le fait qu'on est très vite mis dans le bain. On a peine le temps de découvrir les deux personnages principaux qu'on est pleinement lancé dans l'intrigue. Et je trouve ça génial en vérité! On ne tergiverse pas et rentre dedans tout de suite. Mais je vous rassure, ce n'est pas pour autant qu'on est perdu ou quoi que ce soit. Pas du tout, en vérité on comprend tout immédiatement. On peut dire que l'intrigue est super intéressante. On est vraiment à fond dans l'histoire, on a des rebondissements, on fait des découvertes, on a de l'action et j'en passe. On ne s'ennuie pas une seule seconde, de plus, je trouve que le roman ne souffre d'aucune longueurs. C'est passionnant de la première à la dernière page. Par contre cette fin! Elle m'a laissé clairement bouche bée et j'en reste sur les fesses. Il me tarde vraiment de découvrir le second et dernier tome de cette histoire, je sens que ça va être passionnant!

Au niveau des personnages, j'ai tellement aimé Etta. C'est une jeune prodige du violon qui vit avec sa mère Rose. Elle a une relation particulière avec son professeur de violon, Alice. J'ai beaucoup aimé découvrir Etta. Elle est plus que touchante, elle m'a vraiment fait beaucoup de peines par moments. Elle est bien déterminée à réussir ce qu'elle va entreprendre. C'est un trait de caractère que j'ai beaucoup aimé chez elle. Elle est bien décidée à mettre au clair toute cette histoire mais surtout elle compte bien en profiter pour ses propres intérêts. Et puis on a Nicholas. Celui qui va l'accueillir sur son bateau lorsque Etta va se retrouvé à travers le temps. C'est lui qui va l'accompagner dans sa quête de l'astrobale. J'ai eu un gros coup de coeur pour son personnage, j'ai vraiment adoré le découvrir. La vie ne lui a pas fait de cadeau, il en a clairement bavé. Mais je trouve qu'il est tellement touchant et surtout profondément gentil aussi! Ces deux là ne vivent pas à la même époque, ils n'auraient même jamais dû se rencontrer. Et pourtant, un lien fort et puissant va les lier tous les deux. Ça va les amener à se rapprocher, plus qu'ils ne le devraient. Mais j'ai tellement aimé leur relation, je les trouve tellement adorables, ils sont vraiment mignons ensemble. J'espère tellement que la suite sera clémente avec eux. Sincèrement, ils méritent le bonheur ensemble!

Ce premier tome m'a mis l'eau à la bouche et je suis déjà plus qu'impatiente de découvrir ce que nous réserve le second et dernier tome. J'ai vraiment adoré cette lecture qui m'a fait voyager, qui m'a embarqué à travers les couloirs du temps. L'univers, les personnages ou encore l'intrigue, tout était parfait selon moi. Je me suis beaucoup attaché aux deux personnages, autant Etta que Nicholas. Cette fin si cruelle m'a fait mal au coeur. J'ai une tonne de questions et j'espère tellement avoir des réponses. Je ne pense pas que j'attendrais très longtemps avant de lire la suite, parce que clairement ça me manque déjà et je veux tellement savoir ce qu'il va arriver à Nicholas et Etta..
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Que cache cette histoire contenue dans cet écrin magnifique ? Parlons en de cette couverture, elle est sublime, elle attire le regard et nous plonge hypnotiquement dans les vagues d'un contraste temporel, le XXIème siècle face au XVIIIème, et annonce la couleur de ce qu'elle contient, aventure mouvementée enluminée d'une romance intemporelle. Un roman qui emporte le lecteur au voyage et telle une bouteille jetée à l'océan ne sait où il finira.

2016, New York. Etta est une jeune violoniste qui rêve de passer professionnelle. le soir de sa première au Theatre Museum de New York, elle surprend une violente dispute la concernant entre sa mère et son professeur de violon, Alice dont elle est très proche. Surprise, elle les fuit et se lance dans son solo, ses premières notes entamées, un autre rythme plus assourdissant se fait entendre, la paralysant face au public. Elle sort rapidement de la scène, se retrouve à suivre ce son qu'elle seule semble entendre du moins jusqu'à ce qu'elle croise une jeune fille qui la bouscule et c'est le trou noir. Elle se réveille sur un navire d'époque en pleine mer en compagnie de Sophia au discours bien étrange. Amenée sur le pont, Etta se retrouve face à un bain de sang, à des hommes habillés comme des corsaires et croise le regard de Nicholas Carter, aurait-elle vraiment traversé le temps pour se retrouver en plein XVIIIème siècle ?

Nicholas Carter originaire du XVIIIème est un métisse issue d'une mère esclave, le jeune homme a un sacré caractère, têtu, forte tête, en même temps, malgré une certaine liberté, il subit les griefs liés à sa couleur de peau et à ses origines filiales esclaves, on peut aisément comprendre ce caractère impétueux nécessaire pour s'imposer, notamment en tant que responsable de navire. C'est aussi un personnage fier et juste, fort et plutôt ténébreux, séduisant à sa façon, personnellement il m'a plus dès son entrée, on le sent très motivé, près à tout pour prouver sa valeur et en même temps, sa bonté et plus particulièrement son besoin de protéger Etta le rattrape et le rende encore plus plaisant.

Etta, Henrietta Spencer, originaire du XXIème est une petite blonde de dix – sept qui a toujours manqué de l'amour de sa mère et qui s'est complètement jetée dans sa passion du violon grâce à Alice. Ce petit bout de femme est assez étonnant et s'adapte relativement bien aux révélations qui lui sont faites : Les voyageurs, les portails temporels, les querelles des familles, etc. Elle se lance dans sa quête avec tout le courage nécessaire, elle a aussi son caractère mais est plus douce que Nicholas, elle tranche de ce point de vue, c'est un personnage tolérant et fort.

Les deux héros vont donc se retrouver en quête d'un astrolabe, que l'ignoble Cyrus leur demande de lui ramener. A leurs trousses, des méchants, nombreux, des « gardiens » travaillant pour le compte de Cyrus Boisdefer et des « Epines » ennemis de Cyrus souhaitant également obtenir l'objet tant convoité.

Ce roman vous permettra de voyager dans le temps, vivre la modernité et l'art newyorkais, de voguer sur un navire du XVIIIème en compagnie de corsaires, de subir les bombardements londoniens en pleine seconde guerre mondiale, de sentir l'humidité ambiante et l'état sauvage d'un temple ancien d'Angkor au XVIIème, de traverser rapidement un Paris Victorien en pleine révolution industrielle ou encore de traverser le désert hostile de Damas à dos de dromadaire au XVIème, une traversée du temps qui initie chaque fois le lecteur à un fait historique, une culture, une religion. Si le temps passé à travers chacun de ces âges est relativement rapide et pour certains même succincts, le dépaysement est radical et réussi. L'auteur embarque son lectorat dans une aventure faite de paysages hétéroclites, on change d'époque, on change de pays ou de ville, on change de culture et de moeurs, on change d'environnement, il y a une réelle dynamique, qui laisse assez peu de place aux longueurs une fois que l'aventure et la quête des deux héros commencent. Ce qui n'est pas le cas du début de l'histoire qui est assez longue à se mettre en place, un défaut mineur une fois que l'on vit l'histoire pleinement. Ces diverses brèches du temps, on les observe à travers le regard des deux personnages aussi différents que possible.

Évidement, dans cette aventure, il y a une petite touche de romance. Si tout sépare les deux héros, leur époque, leur caractère, leur éducation, il y a rapidement une forte attraction entre eux. de là découle un autre défaut à reprocher à ce récit en plus du démarrage un peu long, la romance est un peu trop rapide à se mettre en place, du coup elle manque un peu de crédibilité. Pourtant, j'ai bien aimé comment ces deux personnages s'apprivoisent, se regardent, tentent de se convaincre qu'une relation entre eux est vouée à l'échec, ayant chacun leur vie de leur côté, leur obligation. Chacun se questionne, chacun désire, il y a de véritables moments de vibrations romantiques, des moments qui vous feront battre le coeur et réveilleront vos papillons dans le ventre.

Quant au style de l'auteure, le roman est très agréable à lire, assez fluide, elle joue sur les points de vue d'Etta et Nicholas, et j'aime assez ce jeu de point de vue de l'un et l'autre, cela permet de multiples émotions, de multiples ressentis et surtout de multiples rebondissements, chacun ayant ses secrets, son obstination, son but. L'auteure ose également une fin qui donne franchement très envie d'avoir le second tome entre les mains. J'espère qu'il sera très vite traduit (la VO est sortie en janvier 2017).

En bref, un roman « travel time » qui offre son lot d'aventures et de romance, un panel de personnages ayant une certaine épaisseur psychologique des plus intéressantes et des lieux incroyables, merveilleux chacun à leur façon, avec cette histoire, c'est vous qui deviendrez un véritable « voyageur ».

Je remercie Louve du forum Mort Sure et son partenaire les éditions Milan pour ce partenariat.
Lien : https://songesdunewalkyrie.w..
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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Du sang. Sa robe d’une blancheur de neige était trempée d’un sang épais, écarlate. Etta rampait dans le sang de cet homme.

Mais où suis-je ?

Elle se redressa et fut debout avant même d’en prendre conscience. Elle se dirigea vers la source de lumière qui venait d’en haut. La fumée, étouffante, l’atteignit et ceignit son cou. Des lanternes de verre s’écrasèrent avec fracas près d’elle, explosant comme de pâles feux d’artifice. Elle poursuivit son chemin vers la lumière jusqu’à se cogner les genoux contre quelque chose : un escalier. Elle saisit ses épais jupons, les ramena autour d’elle et, sans se soucier de ses larmes, entreprit de gravir les marches. Elle cherchait juste de l’air frais, et le moyen de sortir de ce cauchemar.

Au lieu de quoi, elle s’engouffra dans un autre.
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Cela la prit peu à peu et infiltra insidieusement sa conscience. Sa concentration tint le coup, mais seulement quelques secondes de plus. Le bruit de fond qui avait commencé comme un murmure, un grondement statique parasitant la musique, explosa en un sifflement insoutenable semblable à celui d’un micro mal réglé. De vrais hurlements.

Etta buta sur les notes suivantes et, fébrile, chercha du regard la cabine des techniciens pour savoir si elle devait s’arrêter ou continuer. Le public ne bougeait pas, tous les yeux levés vers elle, comme si personne n’entendait rien…

Ce n’était pas un bruit d’origine humaine. Pas un son qu’on pouvait produire sans ravager un instrument.

Est-ce que j’arrête ? Est-ce que je recommence ?

Elle se trompa de corde et rata les trois notes suivantes. Son angoisse monta en flèche. Pourquoi personne ne faisait rien pour faire cesser ce bruit, ce sifflement qui ressemblait à un cri ? Il lui vrillait les tympans, sapait sa concentration, infligeait des spasmes à tout son corps. La nausée forma des perles de sueur sur sa lèvre supérieure… C’était comme si on lui enfonçait un couteau à l’arrière du crâne.

L’air vibra autour d’elle.

Arrêtez, pensa-t-elle, au désespoir. Faites que ça s’arrête…

Je fais n’importe quoi…

Alice avait raison…

Etta ne réalisa pas qu’elle avait cessé de jouer jusqu’à ce que Gail, le teint livide et les yeux écarquillés, apparaisse au bord de la scène. La main pressée sur le visage, Etta essaya de reprendre son souffle, luttant contre la sensation d’avoir les poumons comprimés. Impossible de regarder le public, ou de chercher Alice et sa mère, qui, horrifiées, avaient dû assister à cette catastrophe.

Une vague d’humiliation la submergea. Pour la première fois en presque quinze ans depuis qu’Etta avait commencé à jouer, elle fit volte-face et quitta la scène en courant. Chassée par le sifflement qui l’avait déstabilisée en premier lieu.
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À cette heure, il aurait dû être de retour, en compagnie de Hall et de Chase, voguant sur la crête des vagues, et non ici, dans un siècle inconnu – les années 1900, bon sang ! –, flanqué d’une mauviette exigeant de lui qu’il l’aide à boutonner son nouveau manteau, lacer ses bottes, nouer son foulard et arranger son ridicule chapeau mou.

Pourtant, lui aussi avait deux mains, et, en dépit des apparences, sa boîte crânienne contenait bien un cerveau.

Le sac en cuir qui pendait au cou de Nicholas battait lourdement contre son flanc tandis qu’il continuait à grimper pour rejoindre Julian.

Celui-ci se tenait la jambe appuyée sur une pierre : la pose qu’il avait coutume de prendre lorsqu’il se croyait admiré des dames qui l’entouraient.

À cet instant, Nicholas ne voyait pas du tout qui il tentait d’impressionner. Les quelques oiseaux qu’ils avaient entendus chanter pendant leur marche dans la forêt humide ?
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Ce qui était formidable, c’est que, chaque fois qu’Etta les regardait, elle découvrait quelque chose de nouveau. Un détail qu’elle n’avait encore jamais remarqué.

Cela faisait des années que les tableaux ornaient les murs de leur salon, exactement au même endroit, derrière le canapé, alignés comme un film des meilleurs moments de la vie de sa mère. De temps à autre, Etta sentait son ventre se nouer lorsqu’elle les observait. Ce n’était ni tout à fait de la jalousie ni de la nostalgie, plutôt une voisine des deux. Elle-même avait voyagé avec Alice et participé à des concours internationaux de violon, mais jamais elle n’avait vu quoi que ce soit ressemblant aux sujets de ces tableaux. Comme cette montagne avec son sentier lumineux qui serpentait à travers les arbres et montait vers les nuages, jusqu’à un sommet caché.
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Nicholas regarda son demi-frère jouer avec son bâton de marche. Quelle impression feraient-ils aux moines lorsqu’ils verraient Julian, prince aux cheveux flamboyants se pavanant dans son costume d’alpiniste neuf, profanant leurs lieux sacrés à la recherche d’un trésor perdu, et Nicholas, jeune homme à la peau noire, sans conteste le larbin, traînant dans le sillage de son maître, telle une ombre prisonnière ?

Ce n’était pas comme ça que c’était censé se passer.

Pourquoi était-il parti ? Pourquoi avait-il signé ce contrat ? Qu’est-ce qui lui avait pris de faire confiance à cette famille ?

Ce n’est pas cette personne que je suis censé être.

– Allez, courage, mon vieux, déclara Julian en lui assenant un léger coup de poing sur l’épaule. Ne me dis pas que tu es toujours remonté à cause du contrat.
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