La Porte vers l'infini

La Porte vers L Infini, sorti en 1957 en France, changera de nom en 1974 pour coller davantage à son titre anglophone, et devenir L'épée de Rhiannon.

A mes yeux, ce roman a une légère saveur de John Carter, héros du Cycle de Mars de Burroughs, avec un côté Heroic Fantasy plus appuyé. Mais l'histoire se ressemble fortement.
Un terrien se retrouve malgré lui propulsé sur Mars dans sa période glorieuse et devient le centre des attentions bien malgré lui.

Si je ne sais actuellement encore rien du reste du Cycle, ce 1er tome m'a semblé intéressant. Rien ne traîne, nous sommes presque directement plongé dans l'action et Brackett ne nous laisse par la suite aucun temps mort, même si son pitch est relativement prévisible.

Une lecture plaisante, qui donne envie de se pencher vers les autres tomes.

Le roman, qui s'ouvrait comme un planet-opera classique, s'oriente doucement vers de l'héroic-fantasy. Mais toujours classique. Très classique. Les personnages sont caricaturaux, la trame attendue et les ressorts éculés. Pour autant, à travers le récit aventureux et bien ficelé de Carse, Leigh Brackett parvient à captiver le lecteur et même à lui transmettre son enthousiasme, voire son goût pour les esquisses dégoulinantes et chamarrées.

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