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4,05

sur 12323 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Comment donner son avis sur un classique de la science fiction ?
Honnêtement, je ne suis pas entrée dans l'histoire. J'ai eu beaucoup de mal à imaginer les scènes, les personnages, le contexte. Quelque chose m'a dérangé dans la façon d'écrire de Ray Bradbury, sans pour autant mettre le doigt dessus...
J'en ai ressorti quelques citations, mais c'est tout. L'histoire en elle-même m'a paru confuse. Bref, un livre que j'oublierai probablement vite...
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C'est peu de dire que cela fait des années que ce roman post-apocalyptique est dans mon collimateur ! Incontournable de toutes les listes incontournables, chouchou des critiques et éminences littéraires incontournables, enfin roman brandi haut tel un pamphlet, un avertissement, un ultimatum ou un évangile, "Fahrenheit 451" est partout. A tel point que je me demande si les lecteurs qui, comme moi, ne l'ont pas apprécié, osent exprimer leur déception, de crainte de ployer sous la charge de la majorité dithyrambique.

Parce que oui, parlons franchement, je n'ai pas du tout apprécié ce roman. Ce n'est pas tant le sujet dystopique que le style de l'auteur qui m'a presque immédiatement rebutée. Exactement comme avec "Le meilleur des mondes", j'ai trouvé la forme indigeste, parfois même incohérente. Et l'auteur n'a pas réussi à me toucher, à me communiquer l'urgence de Montag, son héros, pompier pyromane d'une époque fictive où les livres sont prohibés et systématiquement brûlés.

Seules les toutes dernières pages ont enfin capté mon attention car le drame s'intensifie et s'humanise. La Cité - Chicago - est rasée par une guerre éclair, ce qui donne du relief aux initiatives de résistance et de survie des quelques hommes ayant décidé de sauver le patrimoine littéraire. A ce seul moment j'ai ressenti de l'empathie et des émotions intéressantes. Pour le reste, prix Hugo ou pas, rien dans ce roman, ni personnages, ni contexte, ne me marquera durablement.


Challenge USA
Challenge MULTI-DÉFIS 2019
Challenge XXème siècle - Edition 2019
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Guy Montag est pompier, son travail consiste à détruire par le feu les livres et les habitations des gens qui les possèdent car il est interdit de détenir des livres, jugés subversifs. D'ailleurs, désormais il est aussi interdit de penser par soi-même, tout est contrôlé sévèrement. Un jour, Montag rencontre Clarisse McClellan, sa voisine, une adolescente avec qui il discute et qui va le pousser à se poser des questions. Il va remettre en cause son métier, totalement incompris en cela par Mildred, son épouse. Beatty, son supérieur, s'aperçoit de ce changement et le fait surveiller. Montag retrouver le Professeur Faber qui partage les mêmes idées que lui mais, poursuivi par ses opposants, Montag doit fuir et se cacher.

Cela faisait longtemps que je voulais lire ce classique de la science-fiction car j'en avais entendu souvent parler. Je ne suis pas adepte de ce genre mais j'ai quand même tenté l'expérience, ayant eu parfois quelques bonnes surprises.
Cette fois ce n'a pas été le cas, je n'ai pas aimé ce livre. Pourtant, l'idée de départ aurait pu me plaire autour de ces autodafés de livres et de la censure de la réflexion. Seulement, j'ai trouvé cette lecture difficile, le style en lui-même est compliqué, on ne sait pas toujours de quel personnage il est question. La tournure même des phrases avec un lexique spécialisé et particulier contribue à rendre cette lecture ardue.
L'histoire en elle-même ne m'a pas plus emballée que ça, je m'attendais sans doute à autre chose. La fin du roman m'a un peu plus séduite, il y a plus d'action et cela paraît aussi plus vraisemblable.
Je n'ai pas réussi à m'accrocher à un des personnages, je les ai trouvés froids, distants.
Je pensais aussi trouver bien plus de références à la littérature avec de grandes oeuvres mais là aussi, les rares textes cités ne m'ont pas parlé.
Quant à la couverture de la nouvelle édition de ce livre paru chez Folio, elle m'a paru sinistre, glauque, un peu angoissante même.
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"Fahrenheit 451 : température à laquelle le papier s'enflamme et se consume"

Incroyable mais vrai, contrairement à une idée solidement établie, je n'avais pas encore lu Farenheit 451.

"Vous arrive-t-il de lire les livres que vous brûlez ?
Il éclata de rire. "C'est contre la loi !
- Ah oui, c'est vrai.
- C'est un chouette boulot. le lundi, brûle Millay, le mercredi Whitemann, le vendredi Faulkner, réduis-les en cendres, et brûle les cendres. C'est notre slogan officiel".

Comme chacun le sait, dans un futur indéterminé, les pompiers ont changé de fonction. le jour où ils servaient à éteindre les incendies est bien lointain et presque devenu mythique ; aujourd'hui, ils brûlent les livres, dont la lecture et la possession sont considérées comme subversives dans une société totalitaire où les individus sont abrutis par des loisirs qui rendent leur cerveau disponible.

C'est le cas de Mildred, la femme du personnage principal, coupée peu à peu du monde réel dont ses "coquillages" diffusant une musique sirupeuse et les murs de son salon transformés en écrans géants la coupent totalement. Montag, lui, est pompier, ce qui lui confère un certain prestige. Sa vie bien rangé ne lui pose pas de problème. Jusqu'au jour où il rencontre une voisine pas comme les autres, excentrique et marginale, qui l'amène à se questionner sur le pourquoi du comment.

Dès lors sa vie bascule ; il commence par dérober et cacher un livre, un geste qui le surprend lui-même et le conduira très loin, de transgression en transgression. "Mildred recula comme si elle était soudain confrontée à une armée de souris surgies du plancher. Il entendait son souffle précipité et ses yeux s'ouvraient démesurément dans un visage devenu livide. Elle répéta deux ou trois fois le nom de Montag. Puis, laissant échapper un gémissement, elle se précipita, saisit un livre, et courut vers l'incinérateur de la cuisine".

Un beau livre presque parabolique sur les livres et la lecture, la règle et la rébellion, l'ordre social et l'imagination. Qui nourrit aussi une réflexion sur la littérature et son rapport au réel : "les livres n'étaient qu'un des nombreux réceptacles destinés à conserver ce que nous avions peur d'oublier. Ils n'ont absolument rien de magique. Il n'y a de magie que dans ce qu'ils disent, dans la façon dont ils cousent les pièces et les morceaux de l'univers pour nous en faire un vêtement". La purification par le feu est hautement symbolique ("le feu est clair, le feu est propre") et rappelle, au-delà des autodafés nazis, les pires heures de la seconde guerre mondiale et l'élimination systématique et organisée de la différence.

C'est donc un bouquin un peu marqué par son temps (1953 !) et l'ambiance de l'après-guerre. le côté post-apocalyptique (on vit en horde, on se retrouve le soir autour du feu) rappelle d'autres grands classiques comme Ravage ou Niourk. La science-fiction à l'ancienne, quoi, comme je l'aime, un poil vintage mais visionnaire et sans effets e manche. Bref, c'est bien. Et c'est un pas de pas plus dans mes bonnes résolutions de lecture 2012.
Lien : http://le-mange-livres.blogs..
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Une société qui prône le bonheur à tout prix au point que les livres (éventuelle source de polémiques ou de prise de conscience) sont strictement interdits. Ironie du sort, des pompiers au chômage depuis que les maisons ont été ignifugées, qui ont désormais pour mission d'incendier toutes les habitations qui contiennent ces objets subversifs... Quelle vision de l'avenir peu réjouissante ! C'est pourtant celle qu'a eue Ray Bradbury en 1953, inspirée sans doute par divers autodafés du passé. Un roman d'anticipation culte qui manquait à ma culture et que j'ai voulu découvrir.

Avec 460 citations, je me rend compte que "Fahrenheit 451" a été retranscrit entièrement sur Babelio en pièces détachées... Presque 400 notes pour la plupart positives, que vais-je pouvoir ajouter, me suis-je demandé avant ma lecture ? Vu ce succès, j'en attendais beaucoup, la censure et la littérature étant un sujet qui parle beaucoup à mon coeur de lectrice. Certes, ce livre ne fait pas son âge : la dernière mise à jour de la traduction lui offrant un style très moderne. Si moderne d'ailleurs que j'en ai perdu mon latin et que j'ai eu du mal à accrocher à l'histoire. Je reconnais quand même le talent de l'auteur qui met en opposition la chaleur dégagée par les incendies et la froideur de l'ambiance. Belle vision de l'avenir, certains s'épanouissent dans des sentiments virtuels, par écran interposé. Personnellement, j'ai eu des difficultés à m'attacher à Montag, le personnage principal, et à suivre l'auteur dans tous ses délires. Roman d'anticipation oblige, me direz-vous... effectivement je ne suis pas spécialiste du genre mais j'en ai quand même appréciés certains par le passé, notamment "La Ballade de Lilas K" de Blandine le Callet ou "1984" de George Orwell.
Je suis vraiment désolée mais contrairement à la majorité des lecteurs, je n'accorde qu'un 8/20 à ce livre, étant d'accord sur le fond qui offre belle matière à réflexion, mais absolument pas sur la forme. Finalement, c'est la préface du traducteur qui résume fort bien le sujet que j'ai préférée.
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Je me passerai de résumer ce roman qui fut une grosse déception pour moi !
Tout au long du livre je n'ai fait que me demander quand est-ce que l'histoire commençait réellement, preuve que je suis complètement passée à côté du fond et de l'intention de l'auteur. A mon sens, la fin n'en est pas une et ce n'est pas quelque chose que j'apprécie vraiment lorsque je lis un roman. Qu'il y ait une fin ouverte pourquoi pas, mais là c'est juste une non fin et ça ne m'a pas emballée.

Lorsque je referme un livre et que j'en viens à me dire "Tout ça pour ça ?!" c'est que ça n'a pas été une bonne lecture. D'autant que le roman et plutôt court et que le lire m'a pris pas mal de temps au final, beaucoup de mal à me concentrer sur ce que je lisais tant je n'étais pas intéressée.

En bref, une grosse déception pour la lecture de ce classique...
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Je vais sans doute aller à l'encontre de beaucoup d'entre vous, mais c'est un avis assez mitigé que je vais rédiger pour ce livre. L'idée centrale du livre m'a plu, cette vision d'un monde futur où les livres seraient bannis de l'existence des gens car jugés néfastes, au profit en plus des écrans, l'idée est malheureusement assez proche de ce qu'on vit en ce moment entre le combat de ceux qui aiment lire et les écrans de l'autre coté (télé-vidéo-console-tablette..). Mais j'ai trouvé qu'il manque quelque chose. Peut-être est-ce l'écriture en elle-même qui ne m'a pas plu, un style assez particulier, un personnage pas assez attachant. Je ne sais pas trop. En tout cas, l'idée était prometteuse mais le reste n'était pas au rendez-vous pour moi. C'est bien dommage, je l'ai tout de même terminé avec ennui je dois avouer.
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Mouais... bof, voilà ce qui me vient spontanément à l'esprit à peine ma lecture achevée. Je fais partie du tout petit, tout tout petit nombre de lecteurs qui n'a pas apprécié ce roman. Je partais pourtant très enthousiaste, sincèrement persuadée que ce roman allait me plaire. Mais non...

J'ai trouvé l'ensemble du livre très brouillon et, je l'avoue, je me suis ennuyée, alors qu'il fait à peine plus de 200 pages. Le style de l'auteur ne m'a pas plu, je ne me suis à aucun moment accrochée à un personnage ou à un autre, j'ai lu le roman en ne rentrant jamais véritablement dans ma lecture. J'ai trouvé l'ensemble creux, sans substance, sans génie. J'ai trouvé que le texte s'apparentait à du remplissage tout en n'étant pas assez étoffé. Je sors très confuse de cette lecture.

Par contre, je reconnais un don indéniable de visionnaire à Ray Bradbury, ce roman de 1953, s'inscrivant par ailleurs parfaitement dans son époque, aurait pu être écrit aujourd'hui, il n'a pas vieilli du tout.

En résumé, une lecture dont je sors déçue et j'espère y voir plus clair en visionnant l'adaptation cinématographique.
J'ai dans ma PAL un recueil de nouvelles de Ray Bradbury, j'espère sincèrement qu'il m'ensorcellera bien davantage.


Challenge XXème siècle 2019
Challenge ABC 2019/2020
Challenge du livre au film
Challenge Trivial Reading IV

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J'ai probablement du lire cet ouvrage à l'école mais je n'en ai pas le souvenir. C'est pourtant un ouvrage culte. Je l'ai donc lu ou relu et je n'ai pas aimé. Je sais que les textes de science fiction n'ont pas mes faveurs. Je confirme que je n'apprécie pas ces lectures.
Cela n'enlève rien au message du livre ni à la valeur de l'auteur. Bradbury était un visionnaire. Je l'ai lu jusqu'au bout pour faire honneur à l'auteur et ne pas m'arrêter égoïstement à des choix personnels.
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Encore un « incontournable » qu'il était temps que je découvre. Malheureusement, je suis vraiment passée à côté de ce grand classique. Je suis déçue de ne pas avoir ressenti le même engouement que la plupart des autres blogueurs, d'être restée en simple spectatrice, baillant de temps en temps, au bord de l'ennui, plutôt que de m'indigner avec Montag de cette société de consommation où la littérature est interdite. Un thème qui avait toutes les chances de me convaincre, mais rien dans ce roman n'a pu m'émouvoir, me donner l'envie de lire sans plus m'arrêter.

Le style ne m'a pas plu, les personnages non plus. C'est vrai que vu le sujet abordé, on peut comprendre que la plume soit un peu impersonnelle, mais j'ai trouvé que l'auteur ne nous invitait pas assez dans son histoire, ne nous incluait pas, et je suis restée sur le bord de la route, en espérant qu'à un moment ou à un autre, il allait enfin passer me prendre. Raté ! Et puis Montag, à qui on aimerait pouvoir s'identifier, m'a semblé un peu fade et son changement d'opinion soudain m'a désarçonnée et j'ai eu du mal à y croire. Une révélation ? Oui pourquoi pas…

Heureusement, certains petits passages par-ci par-là sont vraiment brillants. J'adorais tomber sur ces répliques ironiques, ces petites pointes d'esprit sur ce monde très dérangé qui donnent au livre tout son sens. On se rend enfin compte où l'auteur veut en venir et on en reste parfois estomaqué. J'aurais aimé que tout le livre soit de cet acabit, pour qu'il me fasse encore plus réfléchir, qu'il mette le doigt plus souvent là où ça fait mal.

Aucune scène ne m'a vraiment marquée, les pages défilant sans que l'histoire ne m'atteigne. Je suis déçue car j'en attendais beaucoup plus ; avec un thème pareil, ça aurait pu être une vraie pépite, et parfois ça l'était, mais dans le genre percutant, j'ai trouvé la préface du traducteur bien plus efficace lorsqu'il compare le roman avec ce qu'il se passe dans notre société en ce moment. Bref, un rendez-vous manqué pour moi, mais n'hésitez pas à vous faire votre propre avis, il y a quand même de quoi tirer de fameuses conclusions sur notre mode de vie.
Lien : http://charabistouilles.word..
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