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EAN : 9782915629217
1 pages
Livrior (15/06/2007)
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4.05/5   12103 notes
Résumé :
Dans une société futuriste cauchemardesque, les pompiers n'éteignent plus les incendies, mais sont chargés de brûler livres et bibliothèques. Un jour, l'un d'entre eux, Guy Montag, découvre le plaisir de la lecture, et entre ainsi en résistance...
Une dystopie en forme d'hommage à la littérature, et un grand roman de science-fiction, qui amène à réfléchir sur le pouvoir des médias et les dangers de la censure.
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Critiques, Analyses et Avis (840) Voir plus Ajouter une critique
4,05

sur 12103 notes
Dans le futur, un monde en guerre interdit la lecture. La brigade 451 intervient dans les maisons pour brûler les livres : ces pompiers d'un nouveau genre ont pour mission de circonscrire les foyers subversifs alimentés par la littérature et la poésie. « Tout homme qui croit pouvoir berner le gouvernement et nous est un fou. » (p. 57) Guy Montag partage avec ses collègues la même jubilation incendiaire débarrassée de tout questionnement. Jusqu'au soir où il rencontre Clarisse. En quelques jours, la jeune femme instille en lui le goût d'autre chose et le doute. « C'est vrai qu'autrefois les pompiers éteignaient le feu au lieu de l'allumer ? » (p. 27) Soudain, Montag ouvre les yeux : qui est vraiment Mildred, cette femme qu'il a épousée ? Quel est donc le sens de son métier ? « Ce n'était que du nettoyage. du gardiennage, pour l'essentiel. Chaque chose à sa place. Par ici le pétrole ! Qui a une allumette ? » (p. 61) À mesure qu'il remet en question le système, sa mission ne lui semble plus si bénéfique.

Guy Montag franchit le dernier stade vers sa conscience le soir où il sauve un livre des flammes. Dès lors, il veut comprendre les livres et leur pouvoir. Il ne souscrit plus au discours public qui diabolise la lecture. « Un livre est un fusil chargé dans la maison d'à côté. Brûlons-le. Déchargeons l'arme. Battons-en brèche l'esprit humain. » (p. 87) le pouvoir assure que pour éliminer les différences, il faut éliminer les sources de réflexion et de contestation. C'est pour cela qu'il bombarde le peuple d'images et de faits, mais sans émotion, ni réflexion, afin de rendre les gens heureux. Montag ne se satisfait plus de cette vaine corne d'abondance. « Je ne peux pas parler aux murs parce qu'ils me hurlent après. Je ne peux pas parler à ma femme : elle écoute les murs. Je veux simplement quelqu'un qui écoute ce que j'ai à dire. Et peut-être que si je parle assez longtemps, ça finira par tenir debout. Et je veux que vous m'appreniez à comprendre ce que je lis. » (p. 114) Pour bouleverser le système, voire le renverser, Montag se fait aider par Faber, un vieil universitaire. L'homme est une mémoire, une somme de connaissances et un guide.

Seul face à un système totalitaire et abrutissant, Montag est en danger et sa révolte est bruyante. « Je ne pense pas par moi-même. Je fais simplement ce qu'on me dicte, comme toujours. » (p. 127) Mais il a perdu trop de temps pour être prudent ou accepter de poursuivre l'illusion. « Rentrez chez vous, Montag. Allez vous coucher. Pourquoi perdre vos dernières heures à pédaler dans votre cage en niant être un écureuil ? » (p. 121) Cet opus de Ray Bradbury semble ne pas avoir pris une ride : il résonne toujours aussi juste maintenant. À l'heure où la culture et la lecture oscillent entre élitisme et consommation, à l'heure où l'image déferle par vagues incessantes sur tous les supports possibles, et alors que certains pays en guerre jettent aux flammes des ouvrages supposés subversifs, lire Fahrenheit 451 est un vaccin nécessaire.
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451 degrés Fahrenheit : où la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume. Voilà bien une vision ayant de quoi donner des sueurs froides à n'importe quel bibliophile, et c'est justement sur cette peur qu'entend jouer le regretté Ray Bradbury qui nous rappelle brillamment ici un constat d'une grande simplicité mais que l'on a malheureusement aujourd'hui une fâcheuse tendance à oublier : notre société ne saurait se passer de livres ni d'écrivains. Soixante ans après la parution de ce roman que tous s'accordent aujourd'hui à élever au rang des plus grands classiques de la science-fiction, la puissance du message qu'il véhicule demeure toujours aussi forte, et son contenu autant d'actualité qu'en 1953. « Fahrenheit 451 » n'accuse donc pas son âge, que ce soit sur le fond comme sur la forme grâce à la toute nouvelle traduction dernièrement réalisée par Jacques Chambon. Aucune excuse, donc, pour ne pas se lancer et pleinement apprécier la qualité de l'ouvrage de Bradbury qui nous plonge dans une société du future où la lecture, source de beaucoup trop de questionnements dérangeants et de contradictions, est devenu un acte prohibé par la loi. Pour faire rentrer les plus réfractaires dans le rang : un corps spécial de pompiers dont la fonction a été dénaturée et consiste désormais à brûler les livres et ainsi veiller à la tranquillité d'esprit de la société.

Fortement inspiré du contexte de psychose anticommuniste ayant secoué les États-Unis à l'époque du « maccarthysme » et qui toucha directement le domaine de la culture (rappelons à titre d'exemple l'exil de Charlie Chaplin), « Fahrenheit 451 » nous offre une vision glaçante d'une société dans laquelle les êtres humains ne sont plus que des coquilles vides, incapables de se lier les uns aux autres, vivant dans leur petite bulle de loisirs, sitôt consommés sitôt jetés, et où violence et suicides sont devenus monnaie courante. Oublier toute idée de promenade nocturne dans le seul but d'admirer la lune ou les étoiles, de moments de partage en famille ou entre amis, et même de brefs instants de méditation chez vous, dans la rue ou dans les transports en communs. Réfléchir est devenu un acte antisocial, prendre le temps de porter attention à ce et ceux qui nous entourent, un signe de déséquilibre mental : se distraire, toujours, tout le temps, par tous les moyens, voilà ce à quoi doit aspirer tout bon citoyen ! Bradbury nous dresse le portrait sans fard d'un monde vide, complètement dévitalisé, où la créativité, l'amour et l'amitié ne sont plus que de lointains souvenirs et qui laisse comme un sentiment de malaise qui saisi immédiatement le lecteur à la gorge. Une société fictionnelle, certes, mais qui présente de troublants parallèles avec la notre, ce qui explique que le propos du roman demeure encore de nos jours aussi pertinent, et ce malgré son âge.

Certes nous n'en sommes pas encore aux « murs-écrans », aux robots-traqueurs et à l'éradication pure et simple de la culture, mais il n'empêche que l'auteur aborde ici des thèmes qui comptent aujourd'hui encore parmi les grandes préoccupation de notre siècle : la coupure de l'homme avec ses racines ; les difficultés à concilier bonheur et progrès ; et surtout l'impérialisme des médias. Car, comme le rappelle Jacques Chambon dans sa préface « Il y a plus d'une façon de brûler un livre, l'une d'elle, peut-être la plus radicale, étant de rendre les gens incapables de lire par atrophie de tout intérêt pour la chose littéraire, paresse mentale ou simple désinformation. » Quelle glaçante vision en effet que ces êtres presque lobotomisés à coup de publicités et de programmes insipides ayant pour seul objectif de monopoliser en permanence leur attention et ainsi les détourner de toute possibilité de réflexion ! Seule minuscule étincelle dans cet univers triste et gris : un homme, qui, de représentant par excellence du système, va en devenir le plus grand ennemi. Touchant car en proie au doute et au désespoir le plus profond, Montag est un protagoniste dont on a plaisir à suivre le long et difficile cheminement intérieur vers la vérité et enfin la liberté. Les personnages secondaires, bien que beaucoup plus en retraits, sont également très convaincants, suscitant tour à tour la pitié (la triste épouse de Montag), l'affection (l'espiègle petite Clarisse), l'antipathie, la peur, la colère...

Avec « Fahrenheit 451 » Ray Bradbury tire la sonnette d'alarme, pour sa génération comme pour celles à venir, et nous offre une véritable ode à la vérité, la liberté et bien évidemment à la littérature dont il nous rappelle l'irremplaçable utilité. « Contribuez à votre propre sauvetage, et si vous vous noyez, au moins mourez en sachant que vous vous dirigiez vers le rivage. »
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Fahrenheit 451 est un des romans de SF les plus connus par un public très large , hors amateurs spécialisés .
C'est d'ailleurs un texte adapté au cinéma par Truffaut ....

Quand je lis ce texte , je me demande toujours pourquoi certains textes de SF , débordent sur un lectorat plus large et pas d'autres ?
En effet le sous-genre dystopique de la science-fiction déborde de textes tout à fait à la hauteur de ceux de Bradbury ou même de ceux d'Orwell , bon ... , mystère et boules de gomme ...

Dans un futur relativement éloigné mais pas trop , la lecture est interdite et le monde est standardisé alors que la pensée est calibrée , orientée , standardisée ....
Le caractère futuriste du texte est indéniable ( avec un décorum qui va dans ce sens ) et on peut d'ailleurs inviter le lecteur , à réfléchir aux attributs qui rendent cet univers efficacement futuriste et fonctionnel , les tapis roulants , les escaliers mécaniques etc ... , car ils ont un caractère désuet , bien qu'ils soient très efficients du point de vue de leur efficacité narrative .

Dans cet univers les pompiers n'éteignent pas les feux , au contraire , ils s'en servent pour procéder à de spectaculaires autodafés répressives et exemplaires .
Un pompier , viendra à sauver un livre et à le lire , cela précipitera un cheminement intérieur crédible ainsi que éloquent , et cela le poussera à la dissidence puis à la fuite ...

Le récit est dramatisé et rythmé , cela « flambe « et cela cavale si j'ose dire .
C'est une réflexion sur le totalitarisme et la pensée unique qui est argumentée et avenante .
C'est sans doute un récit qui a de la couleur et de l'arôme , un gout ...

Les textes de cette époque du fait d'un contexte historique particulier traitent du totalitarisme et de la censure .
Ils conservent leur actualité de nos jours évidement , encore que de nos jours se développe une dynamique de censure plus ou moins involontaire , qui tourne autour du foisonnement d'informations et qui mobilise , la prolifération de l'information et celle de l'anecdotique , avec la prolifération d'informations factuelles désolidarisés des examens de fond et au long court des thématiques , une censure de facto , qui découlent également de la loi du marché , avec des sujets vendeurs (traitements orientés des thématiques aussi plus ou moins vendeuses ) , ou des sujets plus visibles bien que anecdotiques , au détriment d'un traitement plus « clinique « et plus en rapport avec les dynamiques structurelles des sujets .
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Quelle oeuvre ! Une gigantesque claque et ce malgré les explications contextuelles de Jacques Chambon dans la préface.
Le futur anticipé de Ray Bradbury ne me semble - malheureusement - pas si éloigné de notre présent. Des écrans partout et de plus en plus grands, de la musique sirupeuse ou criarde dans les magasins, de la chick-litt, du feel-good, l'âge de l'entrée à l'école à priori abaissé, uniformisation des « standards » dans les pays dits libres, perte de la transmission qui nécessite du temps et de la patience au profit de l'immédiateté, et j'en passe.
Je joins ma plume à celles des autres Babeliotes pour vous encourager à découvrir ce livre confondant.
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Des livres brûlent, un incontournable de la science-fiction à consommer avant qu'il ne se consume...

Comment se fait-il que je n'avais encore jamais lu ce roman écrit en 1951? C'est pourtant une oeuvre très accessible, tant par sa taille (200 pages) que par son style vivant et imagé, un livre qu'on pourrait facilement offrir à un ado et même à ceux qui ne sont pas adeptes du genre.

C'est un texte qui étonne par ses éléments visionnaires : guichet automatique, téléréalité, alors qu'il a été écrit au moment où la la télévision était encore un objet de luxe peu répandu. On y voit presqu'un clin d'oeil actuel lorsqu'il mentionne « des concours ou l'on gagne en se souvenant des paroles de quelque chanson populaire, du nom de la capitale de tel ou tel Etat ou de la quantité de maïs récolté dans l'Iowa...».

Devenu un classique comme le « 1984» de Orwell, il met en garde contre le risque de glissement d'une société vers le totalitarisme. À l'époque de son écriture, c'est ce qui s'était produit en Allemagne nazie quelques années plus tôt et le mccarthysme américain semblait une pente bien dangereuse.

À première vue, on peut regretter le manque de profondeur des personnages, c'est qu'ils représentent les conséquences de générations d'abrutissement, l'érosion de leur richesse émotionnelle est donc inévitable. Par contre, les amoureux des livres auront un frisson supplémentaire à l'idée de la destruction d'objets qui prennent tant de place dans nos vies...

Qu'ajouter d'autre aux plus 200 critiques déjà présentes et qui ont bien résumé l'intrigue? Rien, il faut lire Farheneit 451!
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Citations et extraits (790) Voir plus Ajouter une citation
Le soleil brûlait tous les jours. Il brûlait le Temps. Le monde était lancé dans un cercle, tournait sur son axe, et le temps s'employait à brûler les années et les hommes sans aucune aide de sa part. Donc, si lui brûlait les choses en compagnie des pompiers, et que le soleil brûlait le Temps, cela signifiait que tout brûlait ! Il fallait que l'un d'eux s'arrête. Ce ne serait certainement pas le soleil.
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Vis comme si tu devais mourir dans dix secondes. Regarde le monde. Il est plus extraordinaire que tous les rêves fabriqués ou achetés en usine.
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Si vous ne voulez pas qu'un homme se rende malheureux avec la politique, n'allez pas lui casser la tête en lui proposant deux points de vue sur une question ; proposez-lui en un seul. Mieux encore, ne lui en proposez aucun. Qu'il oublie jusqu'à l'existence de la guerre. Si le gouvernement est inefficace, pesant, gourmand en matière d'impôt, cela vaut mieux que d'embêter les gens avec ça. La paix, Montag. Proposez des concours ou l'on gagne en se souvenant des paroles de quelque chanson populaire, du nom de la capitale de tel ou tel Etat ou de la quantité de maïs récolté dans l'Iowa l'année précédente. Bourrez les gens de données incombustibles, gorgez-les de "faits" qu'ils se sentent gavés, mais absolument "brillants" côté informations. Ils auront l'impression de penser, ils auront le sentiment du mouvement tout en faisant du sur place. Et ils seront heureux parce que de tels faits ne changent pas. Ne les engagez pas sur des terrains glissants comme la philosophie ou la sociologie pour relier les choses entre elles. C'est la porte ouverte à la mélancolie.
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Extrait de la préface de Jacques Chambon :

Il y est aussi et surtout question de l’impérialisme des médias, du grand décervelage auquel procèdent la publicité, les jeux, les feuilletons, les « informations » télévisés. Car, comme le dit ailleurs Bradbury, « il y a plus d’une façon de brûler un livre », l’une d’elles, peut-être la plus radicale, étant de rendre les gens incapables de lire par atrophie de tout intérêt pour la chose littéraire, paresse mentale ou simple désinformation.
De ce point de vue, rien n’est plus révélateur que la comparaison de la « conférence » du capitaine Beatty à la fin de la première partie de Fahrenheit 451 avec ce qu’écrivait Jean d’Ormesson dans Le Figaro du 10 décembre 1992, au lendemain de la suppression de Caractères, l’émission littéraire animée par Bernard Rapp sur France 3 ; à peu de chose près, les deux discours paraissent contemporains : « On ne brûle pas encore les livres, mais on les étouffe sous le silence. La censure, aujourd’hui, est vomie par tout le monde. Et, en effet, ce ne sont pas les livres d’adversaires, ce ne sont pas les idées séditieuses que l’on condamne au bûcher de l’oubli : ce sont tous les livres et toutes les idées. Et pourquoi les condamne-t-on ? Pour la raison la plus simple : parce qu’ils n’attirent pas assez de public, parce qu’ils n’entraînent pas assez de publicité, parce qu’ils ne rapportent pas assez d’argent. La dictature de l’audimat, c’est la dictature de l’argent. C’est l’argent contre la culture (…) On pouvait croire naïvement que le service public avait une vocation culturelle, éducative, formatrice, quelque chose, peut-être, qui ressemblerait à une mission. Nous nous trompions très fort. Le service public s’aligne sur la vulgarité générale. La République n’a pas besoin d’écrivains. »
Fahrenheit 451 a été écrit pour rappeler à la République (même s’il ne s’agit pas tout à fait de la même) qu’elle a besoin d’écrivains. Et c’est parce que ce besoin est à la fois plus vital et plus négligé que jamais que la fable de Bradbury est un texte d’aujourd’hui pour aujourd’hui et demain.
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Après "Chroniques martiennes" et "L'homme illustré", "Fahrenheit 451" prouve une fois de plus que, non seulement Ray Bradbury est le plus grand écrivain de SF de notre époque, mais qu'encore c'est un esprit nettement subversif, pour ne pas dire asocial.
N'ose-t-il pas de nouveau s'attaquer aux "digests" de toute sorte, à l'aboutissement systématique, à la civilisation mécanique, aux brûleurs de livres, à ceux qui empêchent les gens de penser, de réfléchir ?
Jamais peut-être critique de l' "american way of life" ne fut plus féroce, plus amère et, en même temps, plus spirituelle.
Le postulat de Bradbury est le suivant : les États-Unis ont déclenché et gagné deux guerres atomiques et, en attendant la prochaine, les pompiers, menacés de chômage (toutes les maisons ont été ignifugées), ont été transformés en corps d'élite (désigné "451") et chargés de dépister et de brûler toute création de l'esprit (y compris son propriétaire à l'occasion).
Mais voilà qu'un pompier, Guy Montag, rencontre une jeune fille Clarisse, qui lui sème le doute dans l'âme.
A-t-il raison d'être fier de son métier ? Est-il heureux ?
Clarisse meurt, hélas ! Mais le mal a germé et, un jour, Montag emporte subrepticement des volumes qu'il était censé détruire.
Dès lors, il sera en butte aux persécutions de la société, une chasse à l'homme télévisée sera organisée, et seule la troisième guerre sonnera l'aube d'une nouvelle époque....
Un des chapitres les plus extraordinaires de ce roman extraordinaire est la rencontre de Montag avec des "hommes-livres", d'anciens savants qui ont chacun appris par cœur un chef d’œuvre de la littérature mondiale pour le transmettre oralement aux futures générations.....
(extrait d'un article de "Ici, on désintègre - la revue des livres" signé Igor B Maslowski et provenant du numéro 20 de "Fiction collection" paru en juillet 1955)
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