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Citations sur Le pays d’octobre (6)

Je courus. Le sable filait sous mon poids et le vent me soulevait. Vous savez comment c'est, on court, les bras étendus, de manière à vous sentir au long des doigts des voiles tissées par le vent. Comme des ailes.
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Dès l'instant que tu as une religion, tu cesses de penser, dit-il. Il suffit de croire trop à une chose et il n'y a plus de place pour des idées nouvelles.
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Ça ? Ce sont les voix de douze milles tués dans un typhon, de sept mille tués par un ouragan, de trois mille ensevelis par un cyclone. C'est là ce qu'est le vent . C'est une quantité d'humains morts. Le vent les a tués, leur a pris leur esprit pour s'en faire une intelligence.
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October country. Pays d'octobre...
... ce pays où l'on va toujours vers l'arrière-saison. Ce pays où les collines sont de brouillards et où les rivières sont de brumes, où les midis disparaissent vite, où l'ombre et les crépuscules s'attardent, où les minuits demeurent. Ce pays composé essentiellement de caves, de cryptes sous les caves, de soutes à charbon, de cabinets, de mansardes, de placards et d'offices tournés à l'opposé du soleil. Ce pays dont les gens sont gens d'automne, ne pensent que des pensées automnales. Dont les habitants, quand ils passent la nuit dans les avenues vides, y font un bruit qui évoque la pluie...
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He fled from her like a bullet from gun. Up endless staircases, through passages, halls, past windows that poured down dark gallery panels like white waterfalls. Up, up through the layercake Worlds with the thick frostings of Oriental rug between, and bright candles on top.

From the highest stair he gazed down through four intervals of Universe.

Lowlands of kitchen, dining room, parlor. Two Middle Countries of music, games, pictures, and locked, forbidden rooms. And here— he whirled— the Highlands of picnics, adventure, and learning. Here he roamed, idled, or sat singing lonely child songs on the winding journey to school.

This, then, was the Universe. Father (or God, as Mother often called him) had raised its mountains of wailpapered plaster long ago. This was Father-God's creation, in which stars blazed at the flick of a switch. And the sun was Mother, and Mother was the sun, about which all the Worlds swung, turning. And Edwin, a small dark meteor, spun up around through the dark carpets and shimmering tapestries of space. You saw him rise to vanish on vast comet staircases, on hikes and explorations.

Sometimes he and Mother picnicked in the Highlands, spread cool snow linens on red-tuffed, Persian lawns, on crimson meadows in a rarefied plateau at the summit of the Worlds where flaking portraits of sallow strangers looked meanly down on their eating and their revels. They drew water from silver taps in hidden tiled niches, smashed the tumblers on hearthstones, shrieking. Played hide- and-seek in enchanted Upper Countries, in unknown, wild, and hidden lands, where she found him rolled like a mummy in a velvet window drape or under sheeted furniture like a rare plant protected from some wind. Once, lost, he wandered for hours in insane foothills of dust and echoes, where the hooks and hangers in closets were hung only with night. But she found him and carried him weeping down through the leveling Universe to the Parlor where dust motes, exact and familiar, fell in showers of sparks on the sunlit air.
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Le pays d'octobre.... pays où tout se transforme toujours en fin d'année. Ce pays où les collines sont brouillards et où les rivières sont brumes ; où les midis disparaissent rapidement, où les crépuscules et la pénombre s'attardent, où les minuits demeurent. Ce pays, essentiellement constitué de caves, de cryptes sous les caves, de coffres à charbon, de cabinets, de mansardes, de placards et de garde-manger orientés à l'opposé du soleil. Ce pays dont les habitants sont gens d'automne, aux pensées uniquement automnales, aux pas qui évoquent le bruit de la pluie quand ils arpentent les rues vides la nuit...
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