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Critique de Jipi


Jipi
14 décembre 2019
"La Matrice est la création. Elle est à la fois le matériel qui comprend tout et le contenant de tout ce qui est crée."
Gregg Braden La divine Matrice.

Respectons notre voiture et elle nous le rendra bien en refusant catégoriquement d'être manipulée par un autre que nous.

Idem pour notre plomberie lassée de l'ampleur de nos querelles domestiques risquant soudainement de manifester bruyamment son désaccord.


Notre cerveau suite à la volumétrie de ses jugements pulsionnels ne transforme-t-il pas tout simplement l'apathie fonctionnelle de certains modules de notre quotidien en énergie sensitive.

Deux mondes dont le second celui que nous pensons discerner n'est juste que la vitalité du premier.

Ce qui ne ressent rien devient subitement le dynamisme de sa vacuité dans une sorte de récupération émotionnelle, capable de lui fournir de nouveaux ressentis n'étant certainement que les nôtres reproduits par notre matière environnante.

Il devient alors possible d'intégrer les différentes compassions que nous formatons dans une immense Matrice holographique unissant toutes nos émotions dont la fonction est d'assurer l'énergie de notre quotidien.

Existe-t-il un autre monde que celui de nos perceptions?

Nous ne sommes certainement qu'une seule et même famille se posant les mêmes questions au même moment le tout ne générant que les mêmes réponses, seules possibilités de se réaliser dans une pluralité ou l'autre n'est finalement que nous-mêmes.

Dans ce cas notre monde n'est-il pas uniquement que l'alliance de toutes nos consciences envers d'identiques impacts sensoriels voulus et imposés de façon à toujours alimenter en commun le réservoir de nos croyances et de leurs devoirs.

Tous inclus dans un même réseau relatif, un immense filet récupérateur interconnectant toutes nos attitudes ne faisant de l'ensemble qu'une pensée unique ayant l'apparence de la divinité, celle de notre conscience en acceptant d'être les otages de ses images.
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