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Chroniques de Ténébreuse tome 4 sur 6
EAN : 9782266107426
185 pages
Pocket (02/10/2000)
3.96/5   56 notes
Résumé :
Un monde perdu, parcouru par des vents fantômes chargés d'étranges pollens, capables d'allumer le désir et de féconder les ventres : la planète Ténébreuse est la Grande Mère de toutes les Mères Fondatrices et par là même de tous les Ténébrans. "La planète aux vents de folie", qui en raconte les origines, est l'histoire d'un astronef naufragé et de courageux colons qui entreprennent de maîtriser la Mère Nature. Mais leurs descendants portent en eux les talents donnés... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Un recueil de nouvelles présentent des avantages comme des inconvénients. le principal avantage réside dans le fait de développer de manière exponentiel un univers déjà existant, de revenir sur des pans de l'histoire ou développer d'autres intrigues qui concernent d'autres personnages. le principal inconvénient est qu'il s'agit de nouvelles, et les meilleurs provoquent immanquablement un sentiment de frustration.
Ce recueil n'échappe pas à la règle; les nouvelles sont de qualité variable, certaines médiocres et bien dispensables, d'autres qui mériteraient d'être développées en roman. Mais elles ont toutes la volonté d'élargir l'histoire de Ténébreuse et de développer sa mythologie. Certaines se pencheront sur des pans bien précis de l'histoire de la planète, d'autres s'attacheront à un ou plusieurs personnages en particulier; d'autres encore affineront des connaissances sur des sujets bien spécifiques, comme le Laran par exemple, ou encore des lieux et/ monuments particuliers, ayant marqué la Romance de Ténébreuse ( comme la tour de Neskaya). Si j'ai bien apprécié les différentes nouvelles pour ce qu'elles apportaient, chacune à leur manière, à l'univers déjà connu, je ne me suis par contre du tout attaché à telle ou telle auteure ( un seul auteur figure parmi la liste!). Aucune ne m'a particulièrement attiré par son style, aucune ne m'a spécifiquement marqué.
J'ai opté pour le choix de lire les Chroniques, au fur et à mesure de ma progression dans la lecture de la Romance, par époque. Je ne sais s'il s'agit là d'un choix tactique judicieux mais j'ai trouvé l'idée intéressante étant donné la construction du cycle dans son ensemble, étant également que chaque Chronique, chaque recueil, regroupe des nouvelles qui à priori se déroule à peu près dans la même époque. Qui lira verra....
En tous cas, cette série de Chronique est un excellent outil pour les fans durs de la mythologie Ténébreuse, car elles constituent en soi une excellent manière de poursuivre l'expérience initiée par Bradley. Les autres n'y trouveront, je pense, que peu d'intérêt, hors mis un attachement particulier à un auteur ou une nouvelle.
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La postface de Jacques Goimard aux recueils de nouvelles qui constituent Les Chroniques de Ténébreuse dit tout ce qu'il y a à dire sur ce projet : devant le monde si complet, si structuré, si fertile « découvert » par Marion Zimmer Bradley, la tentation fut grande pour de nombreux auteurs passionnés d'y prendre part. C'est ainsi que des textes inédits ont commencé à apparaître, à paraître et à être acceptés par M. Z. Bradley comme partie intégrante de sa saga.
« Le cycle des légendes » reprend les textes relatifs aux mythes fondateurs de la société ténébrane, aux contes et légendes, aux coutumes ancestrales... La Ballade d'Hastur et Cassilda, bien sûr, mais aussi les histoires concernant les chieri, la première matrice, la première Tour, la culture du laran...
Les deux textes écrits par Marion Zimmer Bradley sont évidemment d'un cran au-dessus des autres, mais ceux-ci ne déméritent pas, l'originalité et la créativité rattrapant une qualité d'écriture parfois incertaine.
J'ai ainsi particulièrement apprécié le texte de Cynthia Drolet « Commencements » qui narre la création de la première Tour, par des gamins acculés par des Ya-men.
Il ne faut donc pas lire ces Chroniques à la recherche d'une valeur littéraire, mais bien comme un codicille apportant des informations neuves sur les textes d'origine. En cela le but est parfaitement atteint tant « Les Chroniques » sont à présent ancrés dans la saga de Ténébreuse.
C'est donc une lecture indispensable pour tous les aficionados, qui seront plus ou moins charmés selon leurs personnages et leurs périodes préférés.
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Bon, pour commencer, "tome 1 de la Romance de Ténébreuse", j'suis pas d'accord. Soyons logique, le Cycle des Légendes ne parlent pas des autochtones de Ténèbreuse, mais des premières interactions entre ceux-ci et les "nouveaux arrivants". Donc si ceux-ci n'arrivent que dans le tome 2, c'est assez peu logique, mais bref...

Donc, tome DEUX de la Romance de Ténébreuse, ce livre est quand même le premier volume des Chroniques de Ténébreuse... Oui, parce que dans le cycle, il y a des sous-cycles : d'un côté les livres écrits par Marion Zimmer Bradley (la Romance), de l'autre les nouvelles écrites soit par MZB, soit par d'autres personnes (les Chroniques). Et je parle pas des époques ou des sous-cycles consacrés à un personnage spécifique...

Comme nous l'aurons compris, le Cycle des Légendes s'adresse avant tout aux amoureux de Ténébreuse, et pas aux néophytes. C'est d'ailleurs le but des Chroniques : élargir l'univers de MZB en éclairant certains aspects. C'est pourquoi on trouve ici des légendes, des contes, des "premières fois", tout ce qui contribue à rendre plus tangible l'univers de Ténébreuse.
Comme le disait MZB, elle n'a pas inventé Ténébreuse, elle l'a découverte...

En conclusion : sans être indispensable car n'ayant aucun effet sur la Romance, ce volume, comme l'ensemble des Chroniques de Ténébreuse, ne s'adresse qu'à ceux qui, comme moi, ont adoré cet univers et qui en veulent toujours plus.
Pour les autres, commencer par La Planète Aux Vents de Folie serait quand même plus logique.
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Une véritable saga... magnifique jusqu'au bout.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Je fixai ma pierre et, presque aussitôt, une lumière bleue s'y alluma et je sentis une tiédeur agréable dans ma main. La flamme s'avivait, s'éteignait, s'avivait, s'éteignait, pulsant au rythme de mon coeur. Je me perdis dans les profondeurs bleues de la pierre, le vent soufflant autour de moi.

Commencements, page 95.
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Les rares survivants de la race autrefois puissante et dynamique de Chiaryl étaient devenus solitaires et morbides, se lamentant sur la mort de leur espèce et de leur monde. [...] Leur nombre avait diminué avec le passage du temps, la pulsion sexuelle en eux s'était affaiblie, j'usqu'au moment où plus aucun enfant n'était né.

La filleule du Chieri. Page 45.
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Fille de Ygerne et de Gorlois, Duc de Cornouailles, je suis l'enseignement des prêtresses de l'Ile Sacrée d'Avalon pour succéder à ma tante Viviane, la Dame du Lac, je suis (la Fée):

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