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La Romance de Ténébreuse tome 1 sur 21
EAN : 9782823803976
158 pages
12-21 (25/10/2012)
3.86/5   315 notes
Résumé :
La romance de Ténébreuse
Cycle 01 : Les premiers Temps - La colonisation.
Ce cycle est couvert par un seul tome : La planète aux vents de folie

Égaré dans l'espace à la suite d'un orage gravitationnel, un astronef s'écrase sur une planète inconnue.

Les survivants - des membres de l'équipage, des pionniers que le vaisseau transportait vers une colonie lointaine au fond des étoiles - pourront-ils le réparer et repartir vers... >Voir plus
Que lire après La Romance de Ténébreuse : La planète aux vents de folieVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (42) Voir plus Ajouter une critique
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Le début d'une saga qui me laisse sur ma faim, car en fait ce roman installe cette longue saga de la Romance de ténébreuse.
Mais j'avoue que le titre de la saga m'a induite en erreur ( je n'ai pas lu du tout la quatrième de couverture) et je m'attendais a rentrer dans un univers de fantasy en choisissant ce roman a l'aveugle

Ce roman met en place l'histoire avec ce premier tome : sur cette nouvelle planète ou des humains s'installe suite a une avarie de vaisseau.
Plein de questions sont posées, a juste titre d'ailleurs.
Mais ce qui est marquant c'est la propension de l'humain a penser , parce qu'il peut voyager dans l'espace, qu'il est le plus intelligent.

J'aime assez l'approche qu'en a fait l'auteure, même si en fait je n'ai aucune idée de la suite qu'elle va donner a cette saga.

Une écriture assez addictive , simple et légère pour ce premier tome.
J'ai néanmoins été un peu dérangée par les personnages qui restent assez distants.

Du coup il ne me reste qu'a attaquer la suite pour ma faire réellement un idée
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Un peu avant 1972 , l'auteur s'est rendue compte après 7 tomes qu'elle était en train d'écrire un cycle et que ce serait bien que ce cycle eut un début comme tout cycle qui se respecte et la planète aux vents de folie est parue.
Ce qui est intéressant , c'est que l'auteur fera débuter ce cycle de fantasy par un roman de « pure « science-fiction avec à peine un quart de millième d'irrationnel de type Fantasy.
Ce roman est un planète opéra de colonisation très orthodoxe où les colons involontaires et naufragés sur un monde étrange ,en entreprennent la colonisation sous la contrainte , en faisant face à l'inconnu le plus total et sans savoir de quoi sera fait demain.
Ce texte me fait un peu penser à ,Legacy of heorot, de L.Niven et de J. Pournelle, mais en beaucoup moins bien.
L'auteur a mis en place un plan solidement étayé autour de cette thématique de la colonisation d'un nouveau monde et c'est bien là que se trouve l'intérêt de ce texte qui possède quelques indéniables qualités .
Le plus , c'est que l'expérience de l'auteur, lui permet de construire des personnages fonctionnels dans l'ensemble et cela lui permet également de créer des tensions intéressantes autour du probable deuil que devront tisser les colons , quant à leurs espoirs d'évasion de ce monde où ils sont des captifs finalement . L'auteur saura aussi mettre en place des dissensions crédibles sur d'autres thématiques très en rapport avec l'installation de fortune des colons et les contraintes de ce milieu naturel étrange auquel ils sont confrontés , et elle aura par-dessus tout , cette idée intéressante d'entrainer le lecteur dans une confusion autour de « l'exobiologie « (le mot est ici un peu fort) et de l'aspect fantasque ( les vent de folie ) sur cette planète .
Il y a de belles descriptions par ailleurs et en général , les colons se posent généralement de bonnes questions et ils ne sont pas trop à l'ouest.
Mais ce texte est assez bâclé en fait , et à part d'occasionnels mais indéniables plaisirs de dépaysement , le lecteur butera sur le caractère survolé de l'étrangeté de cette planète . Il devra encaisser un nombre record de questions idiotes et de constats idiots . Des fois c'est à peine au-dessus du niveau de la basse-cour intersidérale en excursion campagnarde.
Les questions idiotes sont évidemment posées de préférence par des femmes qui ont quelquefois des problèmes de clef à molette et de mécanique .Ce que l'auteur tentera d'estomper en donnant la parole à des femmes de caractère , sans y parvenir vraiment pourtant . Je passe sur les stéréotypes des personnages masculins et je vous laisse les découvrir (les ours poilus et leurs contraires un peu plus charmants ).
Malgré tout c'est un moment de planète opéra assez plaisant et c'est principalement à cause du plan du récit qui colle très bien au thème du planète opéra de colonisation de peuplement qui est malheureusement trop rare dans ce qui est disponible en SF de langue française.
Ce roman constitue un bon point de départ pour cette histoire fleuve qui ne compte pas moins de 26 petits romans . Il fallait bien faire un petit début pour ce grand univers découpés en 26 petits tomes , et ce fut fait.
Depuis une époque lointaine et ténébreuse je fais des relectures de ce texte.
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Point de départ d'une immense saga.

Si ce livre, comme l'indique mon titre, est le premier chronologiquement de la romance de Ténébreuse, ce n'est pas le premier écrit par l'auteur. Publié en 1972, plusieurs romans dans l'univers Ténébreuse avaient déjà fait l'objet d'une parution.
Pour ceux qui connaissaient le cycle avant, ce livre doit certainement apporter des réponses à des points obscurs du récit. Pour le néophytes, comme moi, c'est un point de départ qui ouvre plus d'interrogations qu'il n'en résout.

Si la saga fait également partie du domaine de la fantasy, ce premier tome est incontestablement de la science-fiction.

L'histoire se passe au 21ième siècle, La terre est surpeuplée, d'autres planètes ont déjà été colonisées et tous les mammifères de n'importe quelle planète se sont avérés comestibles et sains. 3 ou 4 formes de vie intelligentes (mais pas forcément technologiques) ont été découvertes. On ne saura malheureusement rien d'autre sur cet univers dans ce roman.

Un astronef destiné à la colonisation d'une planète préparée, s'écrase sur une terre inconnue. Un groupe de 200 colons et membres d'équipage va apprendre à survivre sur cette planète bien étrange, découvrant peu à peu l'écosystème, la topologie, le climat extrêmement particulier et ses vents véhiculant un pollen aux propriétés très étranges.

Un style très fluide et agréable à lire. On aborde des concepts intéressants sur les débuts d'une colonie livrée à elle-même comme la natalité et les activités primordiales à la survie.
Les personnages sont un peu fades, pas assez développés à mon avis, mais c'est dû au format un peu court du roman (250 pages) dans lequel il a fallu caser toutes les explications sur Ténébreuse.

Pour le bémol, je dirais que si le roman avait été un one-shot, il aurait été un peu limité, mais au final, sachant que c'est le point de départ d'une immense saga, il donne envie d'attaquer le tome chronologiquement suivant de la saga : Reine des orages : la romance de Ténébreuse.
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Prise d'un élan nostalgique, je me lance aujourd'hui dans une relecture de la Romance de Ténébreuse. En effet, cette saga est l'une des grandes découvertes de mon adolescence et j'ai eu envie de me replonger dans cet univers, histoire de me rafraîchir la mémoire. Ces livres seront-ils à la hauteur de mes souvenirs ? Verdict… dans une trentaine de tomes !

Pour commencer, il faut savoir que La Romance de Ténébreuse se déroule sur des milliers d'années, et possède une chronologie un tantinet complexe. En effet, l'auteur a écrit tous les livres dans le désordre, et la continuité n'est pas toujours parfaite. du coup, plus la saga avance plus il est difficile de se mettre d'accord sur leur ordre de lecture…
Cependant, à part pour quelques livres qui forment des séries dans la série, le plaisir n'est pas gâché par une lecture dans le désordre (d'ailleurs je pense que c'est la première fois que je vais lire ce cycle de manière chronologique).

Quoi qu'il en soit, il n'y a aucun doute sur le fait que ce roman-là est bien le premier chronologiquement parlant, même s'il a été écrit plus tard.

L'histoire se déroule au XXIème siècle, alors que les Terriens ont conquis l'espace et créé des colonies sur de nouvelles planètes. Nous suivons ici un astronef en route pour l'une de ces colonies, qui, suite à un orage magnétique, s'écrase sur une planète inconnue. Alors que la réparation du vaisseau semble de plus en plus improbable, les naufragés vont découvrir les mystères de cette planète au soleil rouge.

Alors que cette saga a la particularité de mélanger science-fiction et fantasy, ce tome est davantage tourné vers la SF, même si certains éléments fantastiques apparaissent.

Si on ne connaît pas la saga, on se trouve donc ici devant un roman de SF sympathique, mais qui peut sembler un poil classique. Cependant, il reste très agréable à lire, et l'exploration de la planète est intrigante, de même que ses effets sur les humains. de plus, je trouve très intéressants les conflits entre ceux qui veulent absolument réparer le vaisseau pour quitter la planète, et ceux qui sont prêts à abandonner leur civilisation natale pour repartir à neuf.

En revanche, c'est en tant que prélude à cette immense saga que ce roman prend tout son sens. En effet, nous voyons ici la mise en place des fondements de la société ténébrane telle qu'elle sera dans les livres suivants. Les raisons de certaines coutumes trouvent ici une explication, de même que certains noms de famille récurrents.

On peut regretter des personnages assez plats, mais vu que le but de Marion Zimmer Bradley était de raconter les origines de Ténébreuse, il était peut-être difficile d'approfondir à la fois la planète et les personnages en 250 pages. Mais on retrouve dans tous les cas les thèmes chers à l'auteur, notamment concernant la place de la femme, problématique qui sera présente dans toute son oeuvre.

En conclusion, ce roman est un dilemme : c'est un très bon tome d'introduction… mais il est plus intéressant lorsque l'on a déjà lu quelques tomes de la saga ! de plus, son côté majoritairement SF est assez trompeur sur le ton de la série puisque la suite est à dominante fantasy avant de s'équilibrer sur un mélange des deux genres. Malgré tout, je pense que c'est un roman à lire si vous vous attaquez à ce cycle, quitte à le relire un peu plus tard pour en avoir une autre vision.
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Vaisseau spatial, écologie et extraterrestres sur une planète inconnue.

Un astronef emportant des colons est tombé sur une planète inconnue. Ils ont de la chance car l'atmosphère possède une proportion idéale d'oxygène et la pesanteur est juste un peu inférieure à celle de la terre.

Il faut d'abord constater les dégâts et enterrer les morts. Puis des tensions surgissent entre l'équipage qui ne veut rien d'autre que réparer le vaisseau et ceux qui tentent de rendre leur séjour plus confortable ou même de coloniser la nouvelle planète. le retour à la terre n'a rien d'alléchant pour les membres de l'équipage habitué aux espaces confinés, à appuyer sur des boutons et à consommer la nourriture en sachets. Habitués aussi à leur statut d'officier émérite et qui se retrouvent sans compétences utiles pour les colons.

Et l'équilibre précaire du groupe sera bouleversé lorsqu'avec le beau temps, le vent apportera un pollen qui induira des comportements étranges chez les survivants.

Un roman qui est le point de départ d'une saga qui compte plus d'une vingtaine de romans écrits par l'auteure, en plus d'oeuvres posthumes et de recueils de nouvelles où collaborent d'autres écrivains.

Je ne suis pas sûre de m'engager à les lire tous, mais malgré quelques doutes (sur la conception des rapports homme-femme qui date un peu), ce fut une lecture plutôt agréable.

À suivre!
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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Tout être humain a besoin de croire en la bonté d'une puissance qui l'a crée, quel que soit le nom qu'il lui donne, et en un édifice religieux ou moral. Mais je ne pense pas que nous ayons besoin des sacrements ou des clergés d'un monde qui n'est plus qu'un souvenir et ne sera même pas cela pour nos enfants et les enfants de nos enfants. Une éthique, oui. L'art, oui. La musique, les métiers manuels, la connaissance, l'humanisme... oui. Mais pas de rites qui se réduiraient rapidement à des superstitions. Et certainement pas de code social, ni de règles de conduite purement arbitraires, n'ayant rien à voir avec la société qui est la notre maintenant.
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-Comment deux espèces intelligentes peuvent-elles survivre sur une même planète ? Est-ce que cela n'implique pas invariablement une guerre à mort pour obtenir la prédominance ?
-Non, s'il plait à Dieu, répondit Frazer. Après tout, il y a eu quatre espèces intelligentes sur la Terre pendant longtemps. L'homme...le dauphin, la baleine et l'éléphant aussi, probablement. Il s'est seulement trouvé que nous étions la seule espèce technologique.
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Tant que Leicester consacrait tous ses efforts à essayer d'effectuer les réparations du vaisseau spatial, il ne risquait pas d'entraver les initiatives de Moray pour assurer la survie de la colonie. Mais c'était désormais un capitaine sans vaisseau ! Il était dans le cas de gêner sérieusement l'assaut qu'il donnait à ce monde inconnu. Pour la première fois, Moray comprit la vieille plaisanterie qui courait à propos de la flotte spatiale : "Impossible de mettre un capitaine d'astronef à la retraite. Il faut l'abattre."
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Quand j'ai entamé cette intégrale, j'ignorais absolument où je mettais les pieds. Sauf peut-être que Marion Zimmer Bradley est un nom dans le domaine de la fantasy, et qu'il fallait bien que je prenne connaissance de ses écrits.
Trois romans dans ce roman, avec un seul point commun : la planète, qui n'est pas la Terre.
.
Le premier récit - La planète aux vents de folie - (de loin mon préféré) est assez étonnement de la pure SF : un astronef s'écrase sur une planète inconnue. Les terriens, qui auraient du coloniser un autre astre que celui-ci, se retrouvent bien malgré eux à devoir s'adapter à leur nouvel environnement. Trop de monde il y a sur la Terre, et trop peu de ressources et de denrées pour la survie de tout le monde. Aussi, toute une génération fut élevée directement dans des vaisseaux, en vue de leur expédition sur d'autres planètes. Cet état d'esprit est monnaie courante, et même habitude et éducation. Lorsque leur astronef se retrouve hors d'usage, deux clans se forment naturellement : le capitaine du navire, qui n'est capitaine que s'il y a navire, désire plus que tout réquisitionner les hommes et les ressources pour le réhabiliter ; de l'autre les colons, qui sont là pour prendre possession de la terre, et non pour passer les dix prochaines années à apprendre des connaissances scientifiques dont ils n'ont cure. Ils veulent s'établir. Malgré ces vents inquiétants qui ont sur eux des conséquences étranges...
J'ai adoré cette entrée en matière. Tout ce que l'inconnu apporte, toutes ces possibilités d'avenir qui pointent leur bout de nez. Ce constat terrible qui est soumis aux survivants : vous êtes bloqués ici, tout ce qu'ils vous reste à faire, c'est tenter désespérément de repartir, de garder le lien (ou tout du moins l'espoir) avec la technologie, vos connaissances et votre passé, vos souvenirs, votre identité, ou alors de repartir de zéro, et de conquérir, avec votre sang et vos gènes une nouvelle terre, afin d'engendrer une nouvelle ère. C'est terriblement effrayant, tout en étant incroyablement remplie de perspectives inouïes.
.
Les deux autres récits - Reine des orages & La belle fauconnière - sont opposés à cette entrée en matière. Ils se déroulent des milliers d'années plus tard.
Et c'est là que j'ai eu un peu de mal, parce que je m'imaginais bien refaire le monde avec les survivants du premier épisode, partager leurs craintes et leurs faux-pas, découvrir lentement ce que la planète avait à leur offrir et leur cacher. Sauf que nous n'avons pas eu ce privilège. Seulement le droit de constater que la mémoire est chose fugace... Et que l'être humain possède une merveilleuse capacité à s'adapter. Car désormais les habitants de Ténébreuse ont le laran, un pouvoir inscrit dans les gènes qui peut prendre différentes formes : celles de communier avec les nuages, de lire dans les pensées, de voir le passé, le présent et l'avenir, etc.
.
Récits de fantasy faisant foi, nous voilà plongés dans un royaume en proie aux guerres et aux changement de mentalité où les femmes s'émancipent.
.
A suivre...
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Y a-t-il une loi stipulant qu'une planète inexplorée est nécessairement dangereuse ? Peut-être est-ce seulement parce que nous sommes si tributaires de la vie dénuée de tous risques que nous menons sur Terre que nous redoutons de faire le moindre pas hors du confort et de la sécurité de notre technologie.
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Fille de Ygerne et de Gorlois, Duc de Cornouailles, je suis l'enseignement des prêtresses de l'Ile Sacrée d'Avalon pour succéder à ma tante Viviane, la Dame du Lac, je suis (la Fée):

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