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Très, voire trop gentillette histoire.
Second et dernier tome de l'époque des 100 royaumes et 5ième tome dans l'ordre chronologique du cycle de Ténébreuse.

Les Storn et les Hammerfell, deux petits royaumes de montagne sont en guerre depuis cinq générations. Un conflit si ancien que tout le monde en a oublié la cause originelle. Suite à une dernière attaque des Storn, les hammerfell sont défaits et la famille régnante séparée. Un fils vivra avec sa mère à Thendara, la capitale des Hastur, son frère jumeau vivra lui dans les montagnes, chacun croyant l'autre mort. Les jumeaux réussiront-ils à reconquérir leur royaume ?

Un roman très court (à peine plus de 200 pages) sur une époque dont, je pense, on a fait le tour. Rien de neuf. L'auteure exploite la gémellité assaisonnée au Laran (qu'elle avait esquissée dans le tome précédent : le loup des Kilghard avec Bard et son double).
Assez peu d'action, pas d'intrigues, pas de politique, un happy end douloureusement évident dès la mi-roman sur fond de gentils voir naïfs sentiments.

C'est mignon, mais passons vite au suivant.
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Roman commencé avec du plaisir et terminé avec beaucoup de frustration.

Cela commence comme un conte mythologique : un méchant seigneur détruit le château du Duc d'Hammerfell et tue ce dernier, achevant ainsi une vendetta séculaire. Mais il laisse échapper à son insu la duchesse et les deux enfants jumeaux. Dans leur fuite, ils sont séparés ; la mère part vivre à la capitale Thendara avec l'un des jumeaux, le fidèle vieux serviteur reste dans les montagnes avec l'autre, chaque groupe restant ignorant de la survie de l'autre.
Se retrouveront-ils ? Se vengeront-ils impitoyablement ? Naîtra-t-il une rivalité haineuse ou un lien profondément magique entre les jumeaux ?

Vous voyez ? Il y a du potentiel !

Mais cela retombe comme un soufflet dont la cuisson n'est pas contrôlée. Tous les antagonismes sont rapidement étouffés dans une atmosphère mielleuse privée d'oxygène, empêchant ainsi le feu de la fureur de prendre. Ténébreuse devient aussi claire que le monde des Bisounours. A ce titre c'est pire que la Guerre de la Faille de Feist. Les personnages m'ont tous paru un peu niais, avec un bon fond qu'ils peuvent expliquer facilement à leurs interlocuteurs toujours prêts à les écouter et à les comprendre. Oh, certains ont bien de petites crises de colère, balancent un coup de poing ici ou là, mais ils ont vite honte de leur comportement. J'exagère à peine. Sans rire j'en suis venu à regretter le personnage de Bard du « Loup des Kilghard » (tome précédent de la romance lu dans l'ordre chronologique), un gars immonde à qui j'ai taillé un costard dans ma critique correspondante. Au moins son immondice était épicée.
Je n'aime pas non plus cette magie du Laran à qui l'on fait faire n'importe quoi. Au départ annoncée comme une extension des capacités psychiques capables d'un certain contrôle de l'environnement, on voit ici les initiés capables de transformer physiquement un animal en homme (habillé et avec épée) sans transpirer une goutte.

Des points positifs ? Voyons… Cela n'est pas dur à lire ceci. J'ai même apprécié certaines choses comme la description de la bourgeoisie de Thendara qui m'a rappelée celle d'Atlanta dans « Autant en emporte le vent » : ça s'occupe de mode, ça va à l'opéra, ça méprise le plouc…

Loin d'être suffisant pour faire un bon roman.
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Dans les montagnes de Ténébreuse, les familles d'Hammerfell et de Storn se livrent à une vendetta meurtrière depuis des générations. Une nuit, le seigneur de Storn envahit le château des Hammerfell et tue son ennemi. La duchesse s'enfuit avec un de ses jumeaux, tandis que le vieil écuyer du roi cache son frère. Chacun grandira en croyant être le seul survivant de sa lignée, et en espérant reconquérir la terre de ses ancêtres…

Ce roman du cycle se déroulant pendant l'Âge des Cent Royaumes est assez plaisant à lire, avec une écriture plus fluide que d'autres récits de l'auteure.

Après un démarrage tonitruant, et promettant des tensions et des déchirements, le lecteur comprend vite que la fin sera très positive. Marion Zimmer Bradley aurait pu accentuer le drame, mais elle a ici choisi de conclure avec ce qui ressemble à un conte. Les protagonistes passent assez rapidement de motivations guerrières à des souhaits de paix, dans une atmosphère qui se transforme en conte. Ça convient si on est de bonne humeur, mais en réalité un tel changement d'ambiance dans un roman nuit à la crédibilité.

Ce n'est pas le meilleur roman du cycle, malgré tout il offre un moment de lecture léger si on n'est pas trop exigeant sur l'évolution psychologique des personnages.

On peut noter que l'histoire du dépouillement des paysans irlandais est reprise, quand ceux-ci furent chassés et réduits à la misère par les Anglais qui voulaient transformer leurs terres en pâturages pour les moutons, activité bien plus lucrative que la culture traditionnelle. L'auteure a ici choisi une motivation rationnelle — les sols s'appauvrissent et la culture devient impossible — en mettant en scène la population d'Hammerfell qui se retrouve contrainte par le clan Storn de quitter sa terre natale pour s'engager comme manoeuvre dans les villes lointaines et étrangères. Ce qui aurait pu dégénérer en conflit entre les jumeaux, qui n'ont pas la même conception du rôle d'un seigneur, trouve dans ce roman une issue un peu trop heureuse.
Lien : https://feygirl.home.blog/20..
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Je me retrouve bien perplexe devant ce livre. Je n'en avais pas grand souvenir, au point que je me demandais si je l'avais déjà lu, et je comprends maintenant pourquoi il ne m'a pas vraiment marqué.

On nous promet une vendetta sanglante et un conflit tragique entre deux frères jumeaux ; on se retrouve avec une histoire dégoulinante de bons sentiments, avec des méchants qui en fait ont un bon fond, et des facilités scénaristiques qui mènent à une happy end digne de Disney. Il ne manque plus que les animaux qui chantent... heu, non attendez, ils y sont aussi (sérieusement, j'exagère à peine) !

Mais quelle est donc l'utilité de ce tome ? J'ai beaucoup critiqué le précédent (Le Loup des Kilghards) à cause de son infect personnage principal, mais il avait au moins le mérite d'être marquant, en plus d'apporter pas mal de choses à la grande histoire de Ténébreuse.

Celui-ci a très peu d'intérêt de ce point de vue, n'ajoutant rien à ce que l'on savait déjà, et ne nous faisant pas non plus découvrir une nouvelle facette de la planète. Même les personnages, qui avaient du potentiel sur le plan de la psychologie complexe et torturée, tombent à plat. Allez, je veux bien accorder un point à l'auteur pour avoir eu l'originalité de résoudre les problèmes grâce à de la communication et du bon sens. Malheureusement, on repassera pour l'aventure épique...

Je n'ai pas passé un mauvais moment, c'est un roman court qui se lit très bien, mais de la même manière qu'on pourrait lire un roman pour enfants peu inspiré. On ne se sent pas particulièrement concerné par le sort des personnages, et quand l'événement dramatique culminant de l'histoire est la mort d'un chien, il y a de quoi se poser des questions...

On ne peut même pas utiliser ici l'excuse de l'oeuvre de jeunesse, car ce roman est paru en 1989, c'est à dire plus de 30 ans après que Marion Zimmer Bradley ait écrit le premier livre se déroulant dans cet univers.

Bref, un roman d'un intérêt plus que limité, qu'il est possible de sauter sans aucun souci. Heureusement que je sais que la suite sera d'un meilleur acabit, parce que ce tome pourrait facilement pousser un lecteur peu persévérant à abandonner le cycle, et ça serait tout de même dommage.
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Salut les Babelionautes
Ce roman de la Saga "Ténébreuse" de Marion Zimmer Bradley n'apporte rien a L Histoire.
Cela commence par la naissance des jumeaux du Duc d'Hammerfell er de son épouse Erminie.
En lisant le résumé on s'attend a une confrontation entre Alastair et Conn, que nenni!! C'est a une romance digne d'un Harlequin que nous a pondu l'Auteure.
Il y a bien quelques combats, mais cela ne sauve pas ce récit, et pour ceux qui entreprendrez la lecture de cette Saga, ce tome n'est pas indispensable.
Contrairement a ce qui est noté sur la fiche de ce tome,"Le Loup des Kilghards", ce n'est pas à Anne McCaffrey que l'on doit la traduction mais à Simone Hilling que je remercie moi qui ne lis que la langue de Molière.
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Dans les montagnes des Heller, loin de la capitale, deux clans se battent depuis des générations, nul ne sachant exactement ce qui a déclenché la guerre à l'origine.
D'un second mariage le Duc d'Hammerfell conçoit des jumeaux. Alastair, l'ainé, est le plus débrouillard mais il n'est pas doué en Laran, tandis que son frère Conn, plus frêle, est lui très doué. Alors qu'ils ont deux ans, et que tous croient en la paix vu que ça fait deux ans qu'aucun événement ne c'est déclenché entre les deux voisins, les Storm attaquent en traître le château, massacrant tout sur leurs passages, y compris le Duc.
Fuyant le feu, la femme du duc confie un de ses enfants a un serviteur et s'enfuie avec le second, mais les circonstances ne leurs permettent pas de se retrouver. Elle se dirige donc vers la capitale, persuadé d'avoir perdu toute sa famille sauf son fils aîné. Ainsi Alastair est élevé en Duc sans le sou, en exil, la noblesse le raille d'être sans terres et de ne rien faire d'utile car il n'a pas le Laran, il végète et ne rêve que de cette vengeance lointaine pour des terres qu'ils n'a jamais vu.
Mais ce qu'ils ne savent pas c'est que le serviteur a réussi à sauver l'autre enfant ! Élevé en soldat sur ses terres, au milieu de son peuple sous la tyrannie des Storm, Conn se croit aussi le dernier survivant de sa lignée et se fait aussi appeler Duc. le peuple le connait et le soutient, d'autant qu'il est très doué dans le Laran.
Lorsque la vengeance va les rapprocher et les faire se retrouver, la situation sera explosive ...

Cette histoire partait dans de super prémisses, avec une situation très intéressante et une belle opposition entre les deux frères. C'est un roman très court et on a malheureusement pas trop le temps de vraiment la développer.
J'ai trouvé la fin un peu trop gentillette, et c'est un peu dommage, même si elle reste assez logique. Disons que c'est un peu trop rapidement "tout est bien qui fini bien". J'aurais préféré un peu plus de drame et autre chose.
Ceci dit je ne me suis pas ennuyé un seul instant, le livre est court et il se passe pas mal d'événements, je l'ai lu d'une traite sans m'arrêter !
En gros c'est un livre qui avait un potentiel énorme mais qui est un peu gâché par son format court et par une fin un peu trop consensuelle.
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J'ai enchaîné la lecture de ce tome directement derrière le précédent, le Loup des Kilghard, et ma première impression est d'avoir lu pratiquement le même roman deux fois.
Le thème des jumeaux y est central bien que traité différemment par rapport au tome précédent. La duplicité des deux personnages principaux donne lieu à des scènes intéressantes que l'auteure aura l'intelligence de traiter de manière originale sans tomber dans le piège de la satire humoristique où le quiproquo sur l'identité des jumeaux serait roi. Il explore en réalité chaque versant d'une même personnalité, les deux jumeaux pouvant représenter en fait un seul personnage scindé en deux entités bien distinctes. Jeu auquel elle s'est également prếté dans le Loup des Kilghard, où l'un était plutôt la bonne conscience, ou la mauvaise, de l'autre. Lire ce roman m'a donné le sentiment que l'auteure cherchait à traiter le même thème de deux manières différentes.
Toujours est il que l'histoire est, sans être absolument prenante, est plutôt divertissante, et l'intrigue est loin d'être essentielle dans la construction de l'histoire de Ténébreuse, et donc bien dispensable. Elle apparaît même quelque fois un peu trop "gnan gnan" à mon goût quand elle n'est pas complètement naïve. le passage avec l'espèce de nain friand de devinettes change totalement de style pour nous emporter le temps de quelques pages dans une sorte de conte de fée. Passage bien inutile qui n'apporte absolument rien à l'intrigue, si ce n'est qu'il justifie le ton badin ressenti quelques fois tout au long du roman ainsi que pour justifier les propos du barde de service en fin de tome, qui présente toute cette histoire comme une ballade authentique.
C'est un peu trop léger et ce tome ne restera pas dans les mémoires comme faisant parti des meilleurs, encore moins des indispensables dans le cycle de ténébreuse. Si vous ne l'avez pas lu, vous ne manquerez rien...
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Une guerre sans âge ni raison existe entre les familles Hammerfell et Storn.
Après la mort de son dernier fils, le Roi d'Hammerfel épouse la jeune léronis, amie de son défunt fils, pour lui offrir un toit chaleureux et connu. Leur amour va pour le mieux, ils grandissent ensemble et ont des jumeaux. L'ainé obtient le tatouage des armureries sur son épaule pour le différencier de son cadet. Gardés par la chienne Bijou, les 2 héritiers grandissent au sein d'une famille aimante.

Mais la guerre avec Storn n'est jamais bien loin ! Ce dernier attaque le château avec du "feuglu". Ayant anticipé ceci, le Roi fait s'évader sa femme et ses 2 enfants avec son vieux serviteur Markos et la chienne Bijou. Chacun portant un nouveau né, ils s'échappent dans les bois.
Après une folle course, Markos perd la duchesse.

Finalement, la Duchesse sera recueillie dans une Tour avec son jeune fils, l'héritier d'Hammerfell, et sa chienne Bijou. Il y grandira élevé en Duc, avec ses cousins, dans la nobelle que lui donne son rang.

Markos quand a lui a également survécu et élève le cadet dans les montagnes de son duché, avec une éducation à la dure, près des hommes de son père.

Après des évènements dangeureux dans les montagnes, le cadet est envoyé en ville pour parler au Roi. Il y rencontrera son cousin, et par la suite sa mère et son frère.

La cohabitation après tant d'années reste difficile, car ils sont tous des étrangers les uns pour les autres. Pourtant, il va bien falloir qu'ils se serrent les coudes, car le seigneur Storn, lui, est toujours là, mettant le feu aux fermes pour expulser les gens.

Une petite histoire de rivalité, d'héritage fort intéressante. La dualité entre les 2 frères est assez légère, ils se chamaillent quelques secondes avant de temporiser comme si c'était normal. Ils obtiennent également très vite ce qu'ils souhaitent.
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Alors que les Storn et les Hammerfell se livrent une guerre sans répit, ces derniers vont perdre. le seigneur Rascar meurt, et sa femme se sauve avec ses enfants, deux jumeaux, qui vont se retrouver séparés lors de la fuite...
Ceux-ci vont devoir grandir séparément, dans deux "mondes" différents, tout en devinant tout au fond d'eux-même, que l'autre est là...

La Romance de Ténébreuse, si on inclut les recueils de nouvelles, ça nous fait, sauf erreur de ma part, 27 livres.
Est-il possible de n'avoir que des perles dans une saga de cette importance ? Non, et les Héritiers d'Hammerfell en sont une preuve (il y en a d'autres).

Surtout que juste avant, dans la chronologie Ténébrane, on a normalement lu le Loup des Kilghard, sorti en 1980, et que les Héritiers d'Hammerfell a vraiment, vraiment un gout de resucée malencontreuse et de mauvaise qualité.
Le Loup de Kilghard n'était pas forcément un des meilleurs, mais bon quand même.
Celui-ci, en donnant l'impression de s'auto-plagier, dépasse les limites de ma bienveillance.
Les personnages, l'histoire, le déroulement, tout y est cliché. On l'a déjà vu et lu ailleurs, et souvent de façon mieux faite.
Dommage, mais MZB a merdé cette fois.
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Une véritable saga... magnifique jusqu'au bout.
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Fille de Ygerne et de Gorlois, Duc de Cornouailles, je suis l'enseignement des prêtresses de l'Ile Sacrée d'Avalon pour succéder à ma tante Viviane, la Dame du Lac, je suis (la Fée):

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