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C'est grace a Do que j'ai découvert cette petite nouvelle. Et franchement je ne regrette pas.

Un texte qui me semble assez avangardiste quand on voit l'époque à laquelle il a été écrit.
Je trouve que personnellement il garde encore tout son sens aujourd'hui, voir même qu'il est encore plus pertinent qu'à l'époque.

L'auteure met en opposition la science qui sert l'humanité dans sa généralité et celle qui sert l'individu. J'avoue que personnellement je rêve de ce monde qui pourrait revenir aux fondamentaux sans exploiter à outrance, en tenant compte des besoins, en appréciant ce que nous faisons de nos mains, et en respectant ce qui nous entoure sans pour autant perdre les connaissances acquises mais en les utilisant a bon escient.

Un très joli texte a vocation écologique, mais également économique dans un certain sens.
Une nouvelle que je conseille vivement.
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Le vaisseau interstellaire Homeward ramène vers la Terre les descendants des pionniers autrefois partis explorer l'espace du côté du Centaure. Ces hommes et ces femmes s'attendent à trouver une société ultra technologique, dans l'esprit de celle que leurs ancêtres ont laissée mais extrapolée exponentiellement. Au lieu de cela, ce ne sont que petits villages et mode de vie pastoral.

Marion Zimmer Bradley publie cette novella en 1955 dans The Magazine of Fantasy and Science Fiction – Ténébreuse est encore loin. Son propos est ici de critiquer le mode de vie capitaliste occidental de son époque. La science, ou plutôt la technologie, a permis l'auto-alimentation d'un système de production-travail qui entrave la liberté des hommes plus qu'il ne la libère. Les humains bossent pour satisfaire des besoins artificiels et entretiennent de ce fait la production des objets recherchés : des bagnoles, des télés, etc. L'alternative pourrait prendre la forme de cette Arcadie, . Il ne s'agit pas de revenir au néolithique et d'oublier les apports utiles et bienfaiteurs de la science.
Le propos concerne la liberté de l'homme ; la sauvegarde de l'environnement n'est en aucun cas un sujet, même si cette utopie pourrait avoir également un impact positif sur ce point. Même si cela n'est pas dit, on constate que les sociétés doivent décroître pour atteindre l'objectif. Décroître en production, mais aussi en population. A un moment donné, il faut bien un terrible carnage pour la réduire. Je me demande d'autre part s'il est possible de maintenir une science efficace avec seulement quelques humains y consacrant quelques mois par an.

Ça a l'air assez sérieux hein ? Mais en fait la novella est accrocheuse et très agréable à lire. La situation est vue par les yeux de Brian, le commandant du Homeward, qui est profondément frustré par ce qu'il découvre sur la Terre. Entre révolte et acceptation, son évolution s'effectue lentement.
J'ai cependant retrouvé cette manière si particulière à Marion Zimmer Bradley de faire ressentir des émotions à ses personnages, et que je trouve si irritante. Ils peuvent passer du calme à la colère, du respect au mépris en deux phrases de dialogue. C'est presque bipolaire et je n'adhère pas. Ici c'est surtout Brian et Tom qui « bénéficient » de ce traitement.
Autre élément qui interpelle, l'auteure promène une étiquette de féminisme assez prononcée ; or la novella surprend sur ce point. Maintenant on est en 1955. Son féminisme est peut-être en cours de construction ou elle a dû ronger son frein pour pouvoir publier son texte. Qui peut savoir ?

Enfin, je suis assez content de trouver dans la collection Dyschroniques un texte qui pour une fois n'est pas déprimant pour l'avenir.
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Un petit livre de la collection « Dyschroniques » des éditions le passager clandestin qui propose une nouvelle publiée en 1955.
Je remercie @Bazar pour cette découverte grâce à son avis récent qui m'avait fortement tentée.
J'ai effectué une lecture très plaisante au cours de laquelle il était aisé de se laisser porter dans cet univers futuriste « à l'envers » où pour une fois la technologie a été reléguée comme quelque chose de futile, peu utile dans la vie quotidienne. La psychologie a toute sa place ici pour les personnages (re)venus de l'espace qui ne s'attendaient certainement pas à une vie simple, proche et respectueuse de la nature, où l'humain en tant qu'individu est au centre (fini l'exploitation ouvrière, la consommation à outrance, …) . Aussi les sentiments et émotions vont-ils bon train et changent parfois brusquement. Mais il s'agit d'une nouvelle donc tout est condensé.
J'ai apprécié les descriptions du vaisseau, des lieux ensuite. Et les idées développées me laissent rêveuse.
En bref je me suis retrouvée comme une petite fille à qui on raconte une belle histoire… j'aime cela : quand un livre m'apporte ce ressenti c'est qu'il est pleinement réussi !
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Nouvelle assez courte et originale. Univers science fiction habituel au début, vaisseau spatial, équipage humain, avec une pléthore de noms difficiles à retenir aussi vite.
Et puis, assez vite, on plonge dans une ambiance originale, dystopie dont on se demande quels en sont les vrais ressorts...
Les voici :
Je sais c'est honteux...
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"La vague montante" qui doit son titre a un poème d'Alfred Tennyson ("Les mangeurs de Lotus") est l'un des premiers textes de l'auteure (1955) et peut très probablement être considéré comme une des premières novellas SF écologistes.

Au moment où la Terre était en pleine expansion démographique et technologique, un vaisseau spatial a été envoyé vers le système d'étoiles du Centaure. Quand quelques siècles plus tard, les descendants de l'équipage scientifique d'origine reviennent sur la Terre, ils s'attendent à découvrir un monde à la pointe du progrès.
Or, c'est sur une planète redevenue agricole et presque bucolique qu'ils atterrissent... sans possibilité de retour.
Dire que la déception du personnage principal, le commandant Brian Kearns, est grande sera un euphémisme. Jeune homme raidi par une stricte réglementation, nécessaire à bord du vaisseau pendant les cinq ans de voyage, et incapable d'abandonner ses idées pré-conçues sur ce qui doit caractériser une civilisation, il refuse d'accepter le concept que la science doit d'abord servir l'individu dans l'humanité, et non l'inverse.
Des altercations avec ses co-équipiers et un vieil homme représentatif de ce "nouveau monde" arcadien constituent une grande partie de l'histoire.
Ces disputes permettent évidemment à l'auteure d'étayer ses pensées sur l'autosubsistance, s'opposant au progrès expansif qu'elle définit plusieurs fois comme "barbare".

Utopie ou Dystopie ? C'est selon les points de vue de chacun(e)...
Pour ma part, j'ai été agréablement surprise de lire un texte qui, 60 ans plus tard, retrouve encore ses échos dans nos structures sociales d'aujourd'hui, y compris parmi les réflexions féministes que l'auteure a su adroitement -mais sans excès- faire glisser dans ce récit qui permet de méditer sur ceci :
"Y a-t-il quelque paix
À vouloir toujours dépasser la vague montante? "
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Dans la collection Dyschroniques du Passager clandestin, cela pullule de découvertes, anciennes certes, mais des nouvelles et des novellas à redécouvrir. La Vague montante, par exemple, est un texte science-fictif de Marion Zimmer Bradley qui date de 1955 et qui est bien plus intéressant sur le bouleversement climatique que peut l'être la majorité des discours politiques actuels sur le sujet.

Retour au berceau
Le Homeward approche de la Terre. Ses occupants sont les descendants des explorateurs spatiaux venus d'une lointaine planète, colonisée par des Terriens il y a six cents ans et dénommée Terre-II. Évidemment, avec la théorie de la relativité et de dilatation du temps, ce double voyage a pris deux générations, pendant six cents années environ s'écoulaient sur Terre. Ils comptent ainsi donner des nouvelles de cette exploration et de cette colonisation à une planète censée être bien plus avancée qu'eux technologiquement. Quand le Starward est parti de la Terre pour coloniser Terre-II, la planète « berceau » débutait un cycle de conquêtes spatiales, à commencer par Mars et Vénus. Après autant de temps passé et face à tant d'attentes, les occupants du Homeward débarquent dans le petit village de Norten avec leurs certitudes, leurs technologies pas des plus innovantes mais tout de même très avancées, leurs couples si bien formés, Judy et Langdon, Don et Marcia, Brian et Ellie, leur chat Einstein, etc.

Des thématiques très actuelles
Mises à part quelques considérations historiques un peu bâclées, les comparaisons techniques et politiques sont intéressantes et documentées pour comprendre le hiatus présent entre les attentes et habitudes de l'équipage venu de Terre-II et ce qu'ils trouvent une fois débarqués sur la Terre. Marion Zimmer Bradley imagine des Terriens ayant abandonné l'idée d'un capitalisme triomphant, et ce alors même qu'elle écrit en pleine période des Trente Glorieuses et de la consommation de masse à tout crin. Dans la même optique d'un renversement des normes, elle applique un certain traitement genré aux personnages. Les hommes de l'équipage, et notamment Brian, sont « légèrement » hystériques dans leurs réactions ; ce qualificatif n'est pas appréciable, car sexiste dans son origine, mais je pense que cela correspond aux descriptions faites par l'autrice. Cela dit, tout n'est pas forcément très clair, notamment sur l'acceptation ou non du terme « femme » par les différentes populations rencontrées. Mais ce contraste est assez drôle, au fond. C'est la constante comparaison entre la réaction des Terriens locaux et ceux revenus d'une lointaine planète qui fait le sel de cette novella.

La Vague montante est donc une novella qui marque, sa longueur aidant il est vrai à développer des thématiques profondes, même si la « morale » à en tirer n'est pas toujours clairement établie… Cela laisse au moins au lecteur une certaine liberté d'appréciation.

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Écrit il y a 66 ans, "La vague montante" est un récit qui n'est pas marqué par le temps, il reste très moderne et aborde divers sujets toujours d'actualité, notamment le rapport à la technologie à outrance et aussi à l'écologie, au bonheur que pourrait procurer une vie non contrôlée par le progrès à grande échelle, en somme, le retour à la vie simple.

Du côté scénario j'ai été captivé, un retour sur Terre d'un vaisseau colonisateur ayant mis plusieurs générations à aller jusqu'à une nouvelle Terre habitable et a en revenir, mais tout ne se passe pas comme prévu, au fil des générations et du temps très long qu'il s'est passé, les humains sur Terre ont évolués d'une façon inattendue, ce qui va entraîner les personnages et le lecteur également à se poser pas mal de questions sur l'humanité et son avenir.

Les personnages eux sont assez classiques, mais là n'est pas le principal. le message lui est fort, et c'est ce qu'il faudra retenir, en plus d'un final assez surprenant, une vrai leçon qui captivera les amateurs de SF mais aussi les gens soucieux de l'avenir de la planète et de l'humanité.

À lire.
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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Le contexte
Où nous emmènera l'automatisation du monde du travail et de son économie Où nous emmènera la course folle du progrès technologique ? Où nous emmènera La robotisation, la conquête spatiale, le toujours plus de compétition, la consommation qui gâche les ressources non infinies. Où nous emmènera cette nécessité de croissance économique qui crée de l'emploi.
En fait personne n'en sait rien.
Nous imaginons, nous subissons.
Et si demain il y a moins de travail mais toujours autant de besoin et toujours plus de bouches à nourrir, et si demain l'argent et les richesses crées ne suffisent plus, que les banques craquent une fois plus, que le système en entier implose, que les robots prennent le contrôle de nos vies ?
Si demain une sorte d'apocalypse systémique arrive et emporte tout ?
L'histoire
Marion Zimmer Bradley décide, dès 1955, de proposer sa thèse très intéressante.
Une simple soustraction de la recherche de besoin qui ne sont pas vitaux pour l'homme, une simple renonciation à toujours plus de croissance qui crée les usines qui crées les emplois, une simple adéquation des besoins avec les ressources.
Ainsi nous ne sommes plus esclaves d'un système qui en demande toujours plus et toujours plus de sacrifices pour de vaines richesses et de vaines ambitions.
Du coup je vois à travers les lignes et la thèse de Marion Zimmer Bradley se profiler le mythe de la décroissance et l'arrêt des folies économiques et l'arrêt des soifs de richesses et de puissances de nos décideurs.

Mon opinion
1955, année de la publication de cette nouvelle, c'est très surprenant alors que l'homme n'a pas encore mis un pied sur la Lune alors que la mondialisation économique est inexistante alors que la population mondiale se remet à peine d'une guerre mondiale alors que les premiers lave-vaisselle arrivent seulement en masse dans les ménages et les premières télévisions arrivent en masse dans les ménages. Alors que la population mondiale ne compte que 2.5 milliard d'êtres humains, nous en sommes à plus de 7 milliard en un plus de 60 ans.
Marion Zimmer Bradley met le doigt pile où cela fait mal ou du bien, à vous de voir.
Elle démontre toute l'absurdité de nos comportements qui épuise les ressources terriennes et qui ne répondent pas aux vrais besoins humains.
Marion Zimmer Bradley insiste bien et propose un autre modèle de société bien plus vertueux, qui paraît idéal puisqu'il ne détruit rien, ne gâche rien et répond aux besoins humains et épanoui l'homme autant matériellement que spirituellement. Ce monde vit en paix.
Donc selon elle notre modèle ou système n'est pas le bon. Nous persistons dans le moins mauvais des systèmes capitalistes. Sa thèse est très sage mais très limité.
Je ne pense pas qu'un monde sans progrès ni recherche de progrès dans tous les domaines, ni croissance économique, ne suffisent à nos épanouissements, après il est aussi très vrais que nous courrons au désastre économico-écologique. Et nous sommes toujours en guerre.
C'est vrai que cette fuite en avant est absurde, Marion Zimmer Bradley explique que toutes ces innovations et progrès et quête sont des échappatoires pour que l'homme s'échappe de lui-même au final. Et cela se révèle impossible, alors l'homme revient aux fondamentaux et devient plus sage.
Il faut faire confiance en un mix des deux, croissance et décroissance, ou une croissance qui laissera le temps, un progrès qui ne gâchera pas, et des hommes et des femmes utiles. Il est sans doute utile de faire des expérimentations de décroissance dans certaines contrées de notre planète et en tirer des résultats au niveau matériel et spirituel.
Lire cette nouvelle m'a fait me rendre compte que nous devons prendre les bonnes décisions pour un avenir serein et savoir où nous voulons aller avec nos enfants.
Que leur laissera-t-on ? Je regrette que les personnages n'est pas été plus travaillés.


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Un petit (par la taille) mais qui fait réfléchir sur la société de notre société actuelle. Et qui plus est un livre de science fiction écrit par une femme en 1955 , il n'y en a pas des masses. Marion Zimmer Bradley a su s'imposer dans ce milieu.
Le voyage interstellaire de Brian Kearns et son équipage est sur le point de prendre fin après cinq ans de vol depuis la planète du centaure. C'est le voyage retour. Quatre génération plus tôt, alors que la planète Terre lançait le premier voyage interstellaire, le premier voyage s'est échoué sur une planète à cinq années de vitesse hyperspatiales de là. Quatre générations après, le voyage retour a pour but de donner des nouvelles du premier équipage. Mais qu'allaient-ils trouver su terre près d'un siècle (en années humaines) plus tard ? le vaisseau et les moyens de communication sont-ils devenus obsolètes ? Comment a évolué le voyage intersidéral ? Où en est la conquête des autres planètes pour désengorger la terre victime de surpopulation ?
Lors de l'atterrissage, c'est le choc….Personne ne capte leur radio, il n'y a aucun trafic aérien, la population vit dans des villages ruraux…La terre aurait-elle régressé au lieu de poursuivre sa croissance exponentielle ? Comment va s'intégrer l'équipage qui se pensait à la pointe du progrès ?
Le choc est violent et nous amène à réfléchir) notre société actuelle. Nous ne sommes plus dans le même contexte qu'à la publication de ce roman, (première décennie de la Guerre Froide, course à l'espace entre les Etats-Unis et l'URSS) mais nous ferions bien de nous inspirer de ce qu'imagine Marion Zimmer Bradley.
Car ce n'est pas régresser que de choisir de réorienter notre mode de vie. Pourquoi se sentir obligé de vouloir toujours plus ? de vouloir dominer la planète et asservir les hommes ?
« Ce n'est pas la science que nous n'aimons pas, c'est l'usage qu'on en a fait en la considérant comme une fin et non comme un moyen. Et finalement, les barbares ne sont pas ceux que l'on pense. »
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Les ouvrages de M. Z. Bradley relèvent essentiellement de la fantasy et il est bien tentant de se pencher sur ce récit, écrit en 1955, qui lorgne du côté de la SF.
Le vaisseau interstellaire Homeward revient sur la terre d'origine après que les Premiers sont partis explorer et ensemencer d'autres systèmes solaires. L'équipage, constitué de jeunes formatés depuis leur naissance pour ce voyage, s'attend à découvrir une Terre sur laquelle la technologie aurait progressé de façon exponentielle. Quelle n'est donc pas leur surprise de découvrir une planète quasi pastorale, exempte de modernité, semblant même avoir régressé sur certains aspects.
En inversant les rapports - les « barbares » ne sont pas ceux que l'on pense - Marion Zimmer Bradley en profite pour faire passer des messages de respect, écologique et, il faut bien le dire, plutôt sensés et intelligents. Cependant, ses personnages, très stéréotypés, ne m'ont pas convaincue, brossés qu'ils sont à coup de traits trop épais.
Il reste que cette novella fait montre d'un regard critique posé et perspicace sur la science. Elle a aussi l'énorme avantage de dépeindre un avenir optimiste.
Mais l'être humain aurait-il assez de jugeote pour mettre en pratique ces beaux principes ? J'en doute…
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Fille de Ygerne et de Gorlois, Duc de Cornouailles, je suis l'enseignement des prêtresses de l'Ile Sacrée d'Avalon pour succéder à ma tante Viviane, la Dame du Lac, je suis (la Fée):

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