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Hélène Hiessler (Traducteur)
EAN : 9782702435038
372 pages
Le Masque (12/05/2010)
3.55/5   153 notes
Résumé :
En plein été caniculaire, le paisible manoir de Buckshaw est agité par de curieux événements : un oiseau mort, timbre collé au bec, est retrouvé mort devant la porte de la cuisine, un cadavre fait son apparition au beau milieu d'un plant de concombres, et le colonel de Luce, maître des lieux, n'est plus lui-même.
Sa fille Flavia décide alors de mener l'enquête et va se retrouver plongée au coeur du passé tourmenté de son père. Véritable chimiste en herbe à l'... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (53) Voir plus Ajouter une critique
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Cela fait un moment que j'ai acheté les 4 tomes en format papier mais je n'ai jamais pris le temps de les lire... juste d'admirer les couvertures que je trouve superbe

Ce premier tome est plutôt bon
Flavia de Luce, 11 ans est issue d'une famille aisée. Elle vit à Buckshaw avec son père et ses deux soeurs ainées dans une sorte de petit manoir. Sa mère, une aventurière s'est tuée au Tibet lors d'une escapade en montage. L'histoire se déroule à la fin du XIXe siècle.
La passion de Flavia ? La science et plus précisément la physique-chimie. C'est simple : ne la cherché pas... elle serait bien capable de vous empoisonnez. Ses soeurs sont souvent les victimes de ses expériences... notamment Ophélia, sa soeur aînée qui va faire une allergie à son rouge-à-lèvre arrangé par Flavia.
Les passions des autres membres de la famille sont les timbres pour le père .... son miroir pour Ophélia la soeur aînée.... et les livres pour Daphné.

Bref, une famille étrange.... et qui va tombé encore plus dans l'étrange lorsqu'on retrouve le cadavre d'un homme dans le plant de concombre.

Une enquête de police menée de manière magistrale par cette enfant de 11 ans qui va réussir à recoller tous les morceaux, à trouvé les indices permettant de résoudre le crime.

Personnellement, j'ai adoré le côté débrouillard de cette enfant... son sans-gêne et le ton complètement loufoque du récit. C'est simple; on le commence et on n'a qu'une envie continué sa lecture. Une enquête avec une plongée dans l'univers de la philatélie.... c'est fou quand même de se dire qu'on est prêt à tuer pour un bout de papier
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J'aime bien ce genre de policier où il n'y a pas de crimes sanglants en série, où il n'y a pas de suspense insoutenable, où les choses sont simples et logiques.

Encore plus quand elles sont vues par une petite fille d'une douzaine d'année, amatrice de chimie et plus précisément de poisons...

Flavia, avec sa curiosité d'enfant va surprendre une conversation entre son père et un inconnu, puis quelques temps après retrouvé l'inconnu mort dans le potager. cherchant à comprendre et à défendre son père, elle va collecter minutieusement les indices tout en jetant un regard sur le monde qui l'entoure qui est tout sauf tendre.

Une lecture agréable.
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Une nuit, alors qu'un bruit l'intrigue dans les jardins de la propriété familiale, Flavia de Luce va tomber nez-à-nez avec un homme en train de mourir. Allongé parmi les légumes du potager, l'homme prononce un dernier mot, mystérieux, dans un ultime souffle méphitique. Flavia va devoir enquêter et résoudre cette énigme afin de sauver son père que tout accuse.

———

Le personnage de Flavia est très sympathique, la jeune fille est passionnée de chimie, possède une culture immense, un esprit vif et une langue acérée.
L'histoire est bien ficelée, assez tordue mais limpide dans sa résolution pour être digne d'Agatha Christie. Les nombreux récapitulatifs faits par la jeune fille le long du récit permettront au jeune lecteur de ne pas se perdre.

Toutefois, ce qui le perdra surement, c'est le monceau de références culturelles, artistiques, historiques, disséminées tout au long du récit. Chaque page, chaque tirade, chaque réflexion est illustrée par une comparaison à un auteur d'époque, un livre, un personnage historique. C'est assez déroutant, et j'avoue que j'ai eu besoin de lire ce bouquin devant un moteur de recherches pour comprendre chaque référence qui, soit dit en passant, n'apportent pas toujours grand chose.
La plume de l'auteur est fluide, mais certaines lourdeurs sont dommageables. Divagations, errements, rêveries, c'est sympathique lorsque cela n'est pas trop présent. Là ça l'est un peu trop.
Mais, passé ces écueils, on trouve dans Les étranges talents de Flavia de Luce une enquête bien menée, une héroïne attachante, et une intrigue prenante.
Pas certain de lire tout de suite les autres tomes car (bien qu'on puisse aisément sauter plusieurs paragraphes sans rien perdre du récit) la lourdeur de la narration m'échaude un peu.
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J'avoue, c'est la couverture de ce livre qui m'a attiré au départ... Un style gothique, avec cette jeune fille qui me rappelle un membre de la famille Adams... J'ai succombé ! Mais bon, la lecture ne s'est pas soldé par un coup de coeur, comme pour la couverture. On suit l'histoire de Flavia de Luce, jeune fille de 11 ans, qui est fasciné par la chimie et toutes ses possibilités. Un matin, de très bonne heure, elle se lève et va dans le jardin et fait une découverte macabre : un corps y git. N'écoutant que son amour pour les mystères, elle mènera l'enquête... Bref, un bouquin bien écrit, un personne très intéressant, mais sans plus... Une lecture en demi-teinte !
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Dans Les étranges talents de Flavia de Luce, nous avons affaire à une singulière enquêtrice : Flavia a onze ans, est capable de concocter du poison quels que soient les ingrédients qu'elle aura sous la main, elle raffole des bonbons à la menthe et a horreur qu'on l'appelle « petite fille ». Une héroïne au charme inhabituel qui mènera les investigations à sa façon, pour le meilleur comme pour le pire. La narration, vous l'aurez vu plus haut, est au passé simple et à la première personne. J'apprécie peu le passé simple à la première personne : le côté précieux et très littéraire de cette conjugaison, couplé à ce pronom, enlève selon moi beaucoup à la spontanéité d'un roman, à son charme, et instaure une espèce de distance entre lui et le lecteur. C'est un avis personnel, évidemment. Mais Flavia a la langue bien pendue, un pragmatisme qui ferait froid dans le dos si elle avait été un peu plus âgée (là, il prête surtout à rire), aussi la distance du passé simple est finalement considérablement réduite par la complicité créée entre elle et nous.
Tout le roman baigne dans une atmosphère aux accents surréalistes : le cadre de l'action est restreint, campagnard, et Flavia évolue dedans comme le ferait un héros de rpg (role playing game, un type de jeux vidéo). Elle va d'un lieu à l'autre avec sa fidèle Gladys, résout des énigmes, s'entretient avec divers personnages, et peu les contours de l'affaire se précisent, au même rythme à ses yeux qu'aux nôtres.
En cela, ce roman adopte un style policier à la fois dans les normes et novateur : un cadavre est retrouvé dans le potager d'un vieux manoir, voici la police qui débarque, des secrets vieux de plusieurs décennies retrouvent leur actualité ; le coupable est soupçonnable car il fait partie des protagonistes, mais il est impossible de clairement pouvoir l'accuser du crime avant d'avoir découvert la totalité des fils de l'intrigue. Ainsi – et comme partout – l'histoire donne l'impression d'avoir été construite du début à la fin en toute connaissance de cause, sans que le lecteur puisse devancer l'enquêteur dans ses recherches – ce ne serait plus drôle… Mais tout le personnage de Flavia donne une énergie nouvelle à ce type d'enquête vue et revue, y apporte des péripéties nouvelles et une bonne dose d'humour pince-sans-rire qui n'est pas déplaisante, au contraire. A travers les yeux de Flavia, ce cadavre mystérieux n'est pas un drame, sinon un objet de curiosité bienvenu dans son quotidien trop monotone. Elle ne semble pas prendre l'affaire assez au sérieux, et pourtant, de par son ingéniosité et du deus ex machina à petites touches (pas assez pour que je puisse l'en blâmer), elle parviendra toujours à devancer les policiers dans leurs recherches. Seulement elle le fait plus pour se divertir que par réel sens de la justice…
le background des étranges talents de Flavia de Luce est très soigné, et je l'ai fortement apprécié. Il apporte énormément aux autres aspects du roman. C'est un milieu aristocratique, très précieux, presque intemporel : après tout, aucune date n'est clairement énoncée… C'est à nous de nous faire une idée de l'époque à laquelle a eu lieu cette histoire, et ce n'est pas plus mal. Ce flou quant à la période historique donne une dimension poétique supplémentaire à l'oeuvre. Les thèmes des timbres et de la chimie sont très présents, et font partie intégrante de l'intrigue. Les timbres car ils sont liés au meurtre et aux vieilles histoires qui seront déterrées par Flavia au cours de ses recherches, et la chimie parce qu'elle en est fada, tout simplement, et qu'elle l'évoque à tout bout de champ. Cette omniprésence de la chimie aurait pu gâcher ma lecture (je suis une grande littéraire, allergique aux sciences) si elle avait été moins bien gérée. Mais le cas échéant, c'est une discipline intégrée si légèrement et si familièrement au fil des pages que ça ne m'a pas du tout rebutée, au contraire. Tout l'amour que Flavia ressent pour la chimie, elle qui semble si insensible à toute autre discipline, se ressent parfaitement à travers sa narration, et serait presque contagieux – je dis bien presque, j'ai mes limites. La philatélie est elle aussi utilisée à bon escient, par touches plus discrètes peut-être, mais ce sont deux thèmes atypiques qui sont ici mis en valeur et qui apportent beaucoup à l'originalité du roman.
Pour tout vous dire, l'ensemble du livre est très calme : Flavia enquête mais jamais elle n'est confrontée à une quelconque violence tout au long de ses investigations. L'unique passage un peu brutal se situe à la fin, et c'est le dénouement ; une scène riche en émotions, pleine de tension. Je ne veux rien vous spoiler, mais elle entre dans un contraste très réfléchi avec le reste du roman. La violence affichée et la peur que ressent Flavia sont nettement perceptibles, malgré le flegme qu'elle s'efforce toujours d'afficher. Une idée remarquable que de créer cette opposition, pour renforcer l'intensité du final.
Pour tout vous dire, je viens d'avoir une illumination : un parallélisme que je viens de découvrir, et qui me paraît désormais évident, criant de vérité : Les étranges talents de Flavia de Luce, on dirait une aventure du professeur Layton, tout simplement. Vous ignorez qui est Layton ? Il s'agit du héros d'une série de jeux d'énigmes sortis sur DS ; la série s'est terminée en 2013 avec son sixième opus, Professeur Layton et l'héritage des Aslantes (même si un cross-over avec Phoenix Wright est sorti un peu après, mais ça ne compte pas). La série des Layton, c'est mon enfance, clairement. Et c'est cette atmosphère si particulière que j'ai retrouvé dans le roman… Des PNJ (« personnages-non-joueurs ») aux allures d'hurluberlus, des énigmes pour toute action, des secrets de famille et une aventure sans violence qui contraste avec un final haut en couleurs, je suis sous le charme…
Je ne me permets pas de parler ici du style de l'auteur : c'est un roman traduit, aussi je me juge inapte à pouvoir le commenter avec justesse et efficacité.
Lien : https://lemondefantasyque.wo..
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
A cause d'une dispute à propos de la guerre de Crimée, deux aïeux, Anthony et William de Luce, avaient gâché l'harmonie de l'architecture originale. Chacun à leur tour, ils avaient ajouté une aile supplémentaire : William à l'est et Anthony à l'ouest.
ils s'étaient barricadés dans leurs appartements respectifs, interdisant à l'autre de poser ne serait-ce qu'un pied de l'autre côté de la ligne, tracée à la peinture noire, qui partageait la maison en deux parties égales, traversant tout le vestibule jusqu'aux toilettes du majordome derrière l'escalier du fond. les deux annexes en brique jaune, telles deux pustules victoriennes, formaient une courbe évoquant les ailes d'un ange. Ajouté aux immenses fenêtres, ce détail donnait à la façade géorgienne l'air pincé d'une vieille domestique au chignon trop serré.
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Un conseil de Fély me revint: "Si un homme t'accoste, flanque-lui un bon coup de pied dans les roubignoles et pique un sprint!"
A l'époque, l'idée m'avait semblé fort bonne, le seul problème étant que j'ignorais où se trouvaient les roubignoles.
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J'aurais aimé pouvoir le serrer dans mes bras mais c'était impossible. Depuis un certain temps déjà, j'avais remarqué que tous les De Luce partageaient une certaine réserve qui les décourageait de toute démonstration d'affection les uns envers les autres ou de toute expression verbale du sentiment amoureux. C'est quelque chose que nous avions dans le sang.
Aussi, restai-je assise bien sagement, à l'instar de Père -deux vieilles dames buvant le thé lors d'une réunion paroissiale. Ce n'était pas parfait, comme manière de vivre, mais on s'en accomodait.
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Il me vint à l'esprit que le paradis était sûrement un endroit où les bibliothèques étaient ouvertes vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept.

Voire...huit jours sur sept!
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Ainsi donc, c'était comme ça que se passaient les choses...Baptême ou enterrement, c'était chaque fois la même histoire : sans même un mot gentil, la première femelle en vue se retrouve enrôlée et on l'envoie s'assurer que l'eau bout dans la marmite...
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