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Critique de pyrouette


L'enfer est pavé de bonnes intentions. Je viens de résumer cette histoire. C'est simple, clair. Mais parce que la vie ne se passe pas simplement et clairement je vais en dire en peu plus.

Pénèle a soixante ans et vient de traverser les trois quarts de son existence en solitaire. Alors oui on pourrait peut être à tort interpréter sa personnalité et dire : c'est une vieille fille acariâtre et flétrie. Si on remonte le cours de son existence, le choc de la mort de ses parents trapézistes quand elle avait six ans est une explication. Dans la vie, on se protège comme on peut. Pénèle, soixante ans arrose ses fleurs sur son balcon d'une ville de province et observe l'emménagement de son nouveau voisin d'en face dans un appartement identique au sien, un appartement créé pour un célibataire. Très peu de meubles, mais cinq téléviseurs et des centaines de dvd, et un jeune homme obèse attire brusquement l'intérêt de Pénèle qui n'aura de cesse de l'observer et l'épier. Un handicapé de la vie, comme elle. Sa protection s'effiloche, se craquelle et l'intérêt devient amour. Quel amour ? Je ne sais pas, la solitude même choisie peut faire des ravages. Pénèle se trouve, s'ouvre aux autres faisant même connaissance avec sa voisine, parlant aux étrangers dans la rue. Elle ressent un certain bien être et elle est reconnaissante envers son voisin d'en face. Alors comme elle l'observe depuis longtemps, elle pense connaître ses goûts et veut lui faire un cadeau pour le remercier. Connaît-on vraiment les gens que l'on côtoie ? L'épilogue est un drame de la solitude. Chaque mot de l'auteure est important. Un style à découvrir.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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