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EAN : 9782350822198
Gros textes (01/01/2013)
2.33/5   3 notes
Résumé :
Poussée dans la bise dans le pas je pense à tous ceux à qui je ne pense pas ou pas assez à tous ceux à qui je ne pense plus et à tous ceux à qui je pense trop et je larmoie.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Encore un livre de Sophie Braganti avec qui j'ai suivi un atelier d'écriture de poésie contemporaine hier avec lequel je n'ai pas accroché ! Certes, il y a de belles réflexions de temps à autres mais parfois (bien trop souvent à mon goût), des phrases sans queue ni-tête ou alors peut-être est-ce moi qui suis hermétique à ce genre d'écriture, autre manière de dire que je n'ai pas tout compris et surtout que je n'ai pas compris là où l'auteure voulait mener son lecteur. Quelques photographies de pieds illustrent cet ouvrage. Est-ce sa manière sans forcément en rapport avec le texte. Est-ce sa manière de dire qu'elle "écrit avec les pieds" ? Ce n'est pas moi qui le dis, je n'oserais pas mais c'est ce qui est marqué dans sa biographie en fin d'ouvrage. Ce que j'ai compris, en revanche, c'est qu'elle joue avec les mots et avec la langue française. Sa manière à elle de n'inclure aucune ponctuation dans ses écrits lui est bien propre, manière à elle de se détacher du monde et du "bien-écrire" comme l'on pourrait dire. Cela rend à la fois l'écriture fluide, à condition de bien prendre sa respiration avant mais, en ce qui me concerne, cela m'a assez décontenancée. J'ai en sainte horreur des phrases à rallonge (et pourtant je me rend compte que lorsque j'écris moi-même que ce soit ici, sur Babelio ou pour les modestes articles que je rédige pour un journal local, que je fais la même erreur).

Un ouvrage original, conclurai-je, cela est indéniable et qui mérite probablement, si le coeur vous en dit, d'être découvert ! Dans tous les cas, pour les plus curieux qui décideraient d'aller voir plus loin de quoi il en ressort, merci de me donner la clé si vous la trouvez ! Peut-être alors me plongerai-je de nouveau dans les écrits de cette auteure pour voir de quoi à côté de quoi je suis passée et ce qui m'a échappée !
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
"Perché sur son sillage d'os le front vers les étoiles ma tête est un clocher plus je m'approche de la voûte céleste moins je me sens seule"
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"Il y a des paroles qu'il ne faut pas écouter il ne faut même pas laisser entrer une seule de leur syllabe dans son pavillon portatif syllabe tentaculaire métastasique comme ces balais de méduses réchauffés de Gênes à Saint-Tropez de juin à août à peine elles vous effleurent qu'une petite décharge électrique traîne en flammèche sur le corps ça commence par une marque rouge anodine anecdotique comme le suçon rose des premiers jours d'amour mais le poison la parole s'incruste dans nos cellules ça dure ça dure et la chair en secret se nécrose et si on pouvait les toucher dans la mémoire des cicatrices je tire la langue avec une promesse jusqu'à ce que la phrase se gondole puis se tende corde sensible"
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ON DIT SOUVENT…


On dit souvent d’un homme qui tient ses promesses que c’est un homme de parole on dit aussi quand il ne change pas de chemise qu’il n’a qu’une parole mais des femmes on dit qu’elles parlent davantage que les hommes qu’elles sont des moulins à paroles si pour les femmes la parole se veut facilement plurielle intime plaisir la parole est alors féminine le silence masculin monolithe dans le Carré blanc sur fond blanc moi souvent je trouve que quand le silence rencontre la parole ça sonne comme le vent qui se faufile entre les branches grincent craquent murmures de feuilles le vent que de loin on voit on entend venir les sommités un peu secouées froissées disent le vent et que le vent parle à l’oreille d’un orage puis après la rage il se décourage on se bataille dans l’herbe plus pour l’herbe que pour la bataille on entend la parole dans le silence et vice versa.
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"Le poème est sur mon dos et je le porte comme les abeilles le pollen on ne sait presque rien des fleurs qui le produisent ni du miel à venir"
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