l'Allemagne de 1944 était devenue une moderne tour de Babel où les déportés du travail français, mais aussi russes, polonais, baltes, tchèques, italiens se mélangeaient aux combattants volontaires de la Waffen SS, français, wallons, flamands, norvégiens, danois, croates, hongrois, sans compter les musulmans bosniaques de la division Handschar, les soldats de la Légion arabe du mufti de Jérusalem ou même les hindous et les sikhs de la SS Freies Indien Légion.
(...) Car je suis certain désormais, comme il me l'a dit, que c'est à mon intention qu'il a produit une bonne partie des ces images.
Il était l'œil, et moi une ombre dans l'objectif.
C'est lui qui avait raison: nous avions longtemps travaillé ensemble.
En collaboration.