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Critique de Sando


Sando
08 septembre 2014
Pas facile à cinquante ans de garder la face quand on se retrouve au chômage, qu'on vit seul et que les quelques copains qui nous restent pour nous remonter le moral ne savent rien faire de mieux qu'exhiber sous notre nez leur bonheur sans nuages. Alors forcément, avec tout ça, le pauvre Gérault a de quoi être un peu aigri… D'autant plus qu'il doit se contenter d'un petit travail minable d'épicier au service d'un « jeune con » qui pourrait être son fils. Sans parler de sa mère et de « Gros Yeux » qui ne ratent pas une occasion de le faire culpabiliser sur le manque de régularité de ses visites… Alors, pour se consoler, il y a Françoise. Bon, c'est sûr, « Françoise c'est pas le paradis », mais ça dépanne en attendant des jours meilleurs…


C'est avec un cynisme particulièrement mordant qu'Alma Brami nous dresse le portrait d'un homme aigri et égoïste, qui se complait à vivre dans une situation qu'il méprise. Loin de se remettre en question, Charles Gérault préfère s'en prendre aux autres, au risque de passer à côté du bonheur... Bien que sans surprises, « J'aurai dû apporter des fleurs » est un roman frais et plaisant à lire, à la fois tendre et grinçant, qui pointe du doigt certains travers de notre société, comme la difficulté à se reconstruire passé un certain âge.
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