Comme il me tarde de lire ces poèmes à mes petites-filles ( conseillés à partir de 6 ans, elles sont encore un peu jeunes...) ! Et voilà un très joli objet-livre, de format rectangulaire, aux illustrations pleines de fantaisie,rappelant souvent l'univers surréaliste, et de couleurs attrayantes pour des enfants. Je l'ai trouvé cette fois encore au CDI de mon collège...
A l'intérieur, c'est un joyeux bric-à-brac, peut-être pas toujours très cohérent ( même s' il y a des chapitres comme " jouer dehors" , " jouer seul") mais où l'on lit de vraies pépites. J'y ai retrouvé plusieurs poèmes issus du recueil de Stevenson,"Jardin de poèmes enfantins" que j'avais chroniqué. Je parle de bric-à-brac car on passe allègrement d' un texte de Boris Vian à un haïku d'Issa, par exemple. Les auteurs sont nombreux ( Tardieu, Prévert, Wang Wei, Hugo, entre autres) et effectivement le choix très éclectique, ce qui s'accorde bien, finalement, avec cette idée de jeu et de rires... J'ai particulièrement aimé les poèmes évoquant la nostalgie de l'enfance, mais là, c'est l'adulte qui ressent les choses...
J'ai appris que ce livre était le troisième d'une série, suivant" Poèmes à dire et à manger" et "Poèmes à lire et à rêver". J'ai bien envie de les découvrir aussi! Je salue toutes ces initiatives enthousiasmantes qui permettent de faire entrer de facon ludique et inspirée les enfants dans l' univers de la poésie.
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Seul assis parmi les bambous solitaires
Je joue du luth et siffle longuement.
Profonde est la forêt, personne ne m'entend,
Vient la lune blanche qui m'éclaire.
Wang Wei
C'est toujours l'été dans ma mémoire
l'odeur du pollen jusque dans nos phrases
le ballet des insectes au creux de nos rires
notre jardin ouvert à la saison des extravagants
Une fée nous arrête et nous enchante
Le jour est comme un rêve mis au pas du réel
Nous sommes au monde pour toujours!
Et c'est comme une enfance à portée de clairière
La rive de l'été au bord de nous...
Béatrice Libert
« N’attendez pas qu’il soit trop tard, vous m’entendez ? Il vous reste beaucoup à vivre. On ne sait quoi ni comment, mais beaucoup. J’en suis sûre. »
En ce mois de juillet parisien, Pierre, veuf et ancien libraire du quartier Mouffetard, doute de sa capacité à redonner du sens à sa vie.
Mais, c’est compter sans les irrépressibles dérives de la mémoire, les élans du cœur, le hasard des rencontres et surtout sans Léa, sa fantasque belle-mère. C’est compter sans l’amour.
Il lui faudra remonter aux sources obscures de son enfance, exhumer des blessures inavouées pour se libérer de ses entraves.
Pour vivre, enfin.
Élisabeth Brami a publié chez divers éditeurs une centaine d’ouvrages en littérature jeunesse, primés et traduits dans différents pays. Après Je vous écris comme je vous aime ( Calmann-Lévy, 2006), lauréat du Festival du premier roman de Chambéry, et Mon cher amour ( Éditions du Rocher, 2009), Les Heures secrètes est son troisième roman.
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