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La Malédiction de l'Anneau tome 1 sur 4
EAN : 9782714444349
396 pages
Belfond (02/10/2008)
3.76/5   53 notes
Résumé :
Odin, le dieu suprême, a engendré sur terre la puissante lignée des rois du Frankenland, les seuls à pouvoir perpétuer l'étincelle divine qui sommeille au coeur des hommes. Mais Frigg, l'épouse d'Odin, frappe la reine du Frankenland de stérilité.

Odin fait alors appel à Brunehilde, la Walkyrie chargée de recueillir le dernier souffle des guerriers valeureux pour les conduire au paradis du Walhalla, afin qu'elle apporte à la reine l'une des pommes d'é... >Voir plus
Que lire après La Malédiction de l'Anneau, tome 1 : Les chants de la WalkyrieVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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Grâce à Céline j’ai pu profiter de l’opération Masse Critique organisée par Babelio. le principe était simple, l’organisme envoie un livre à un bloggeur et ce dernier se doit d’en pondre la critique dans le mois qui suit sa réception. J’ai donc découvert dans ma boite aux lettres le 4 janvier dernier un exemple des Chants de la Walkyrie écrit par Edouard Brasey, un auteur français spécialisé dans les mythologies et créatures célèstes, nordiques le plus souvent. Il faut déjà que je vous confie une chose. Je crois que depuis que je ne suis plus obligé de lire des livres pour le lycée, je n’en ai pas lu un seul qui était écrit par un français.Les épaules et la plume d’Edouard Brasey seront elles assez forte pour supporter la lourde tâche de me réconcillier avec la littérature française ?


Les Chants de la Walkyrie commence très mal, très très mal. Un avant propos où la plupart des phrases s’étendent sur cinq à six lignes, avec des propositions ampoulées les unes après les autres à en perdre n’importe qui. Bien que j’ai tendance à le faire, j’execre souvent cette façon d’écrire. Dieu merci, le reste du récit est écrit d’une façon bien plus légère et il serait injuste de ma part de considérer le style de Brasey comme lourd. Enfin, syntaxiquement parlant.

Nous suivons le récit de Brunehilde, Walkyrie à plein temps et fille préférée d’Odin à ses heures perdes. Quedonc ? Complètement inculte en ce qui concerne la mythologie Nordique, j’avoue avoir eu beaucoup de mal à m’aproprier la généalogie divine de cette religion païenne, fondée sur différents pilliers qui me dépassent encore. Les dieux, et même le dieu le plus puissant, ne sont en fait que des êtres qui eux aussi sont voués à mourrir tôt ou tard. Les hommes, créatures d’Odin le dieu tout puissant, peuplent la Terre du Milieu. C’est chez eux que va se passer la grande partie de notre récit, aux côtés de Brunehilde.

Voilà pour le décor, je ne saurai réellement expliqué les fondements de l’intrigue, puisqu’il faudrait pour cela expliquer pourquoi les dieux sont voués à mourrir et pourquoi Odin cherche à tout prix à survivre à travers ses créatures. Nous avons donc droit aux différents stratagèmes qu’il va mettre en place pour faire perdurer une lignée d’homme dont il est le père, du moins plus que les autres. Malheureusement pour lui, il est maudit. Nan je ne vous dirai pas pourquoi, je ne vais quand même pas raconter le livre !


J’avoue avoir eu beaucoup de mal à entrer dans le livre, et mon avis final est assez mitigé. La lecture n’était pas mauvaise, loin de là, mais de nombreux points noirs viennent entâcher un titre qui pourrait s’avérer très agréable à lire. Tout d’abord, divinités obligent, tous les personnes sont archi-stéréotypés. de même, tout est immuable et nous aurons perpetuellement droit aux mêmes scènes: Odin se fait réprimander par son épouse, Frigg, pour l’avoir trompée avec une humaine et maudit sa descendence, Loki sussure de viles paroles à Odin et lui fait croire que ce sont là ses propres pensées. Paroles qui bien entendue vourront toutes tentatives à l’échec…

Bref, on fini par se retrouver avec une sorte de cycle qui dure une centaine de pages à chaque fois. Nous avons un problème pour que l’héritier humain du dieu puisse avoir une descendance car Frigg l’a maudit. Odin cherche une solution, Loki lui sussure quelques mots à l’oreille, le dieu trouve cette idée géniale, la fait sans réfléchir. le plan marche plus ou moins, il y a un nouvel héritier… Et le problème se pose à nouveau. A chaque fois bien sûr, Odin tombe de plus en plus bas. Bref, c’est dommage et c’est aussi ce que veut la nature divine du livre, puisque celles ci ne semblent pas pouvoir tirer profit de leur expérience ni changer le moins du monde.

Mais soit, pourquoi pas. Sauf que cela amène tout de même un problème assez majeur. Il est très difficile de s’attacher à des divinités aussi stéréotypés, et les humains, dont la durée de vie se compte en trentaines de pages, défilent trop vite les uns après les autres. On se retrouve donc au final à se cramponner au seul réel personnage que nous découvre le livre, Brunehilde. Bien que son histoire soit triste et puisse émouvoir, autant dire tout de suite que la Walkyrie n’a pas les épaules assez larges pour supporter à elle seule le livre. Et c’est bien dommage.


L’autre problème majeur, et c’est là où je voulais en venir avec la lourdeur d’Edouard Brasey, c’est vraiment la répétition. A force de trop user des synonymes, certaines pages sont totalement asphyxiantes. Je sais qu’il est important de décrire, je sais que cela est nécessaire à l’immersion. Mais tout de même, faire des descriptions aussi longues que celles de Tolkien concernant l’herbe à pipe, et ce sur les trois cents pages que compte le livre, c’est trop ! Pire, on se retrouve parfois avec des longues descriptions que l’on a déjà lues quasiment à l’identique ! Oui, après l’avoir lu trois fois vous saurez que les Walkyries sont nées de l’accouplement d’Erda et d’Odin, qu’elles sont superbes, vierges, blablablablabla. Puis qu’Odin est un dieu créateur bla bla bla bla. J’avoue, je confesse, j’ai parfois sauté des decriptions !

Puisque je parle de Tolkien, j’avoue que la ressemblance des deux récits m’a au début bloqué. Forcémment, Tolkien s’est énormément inspiré des mythologies nordiques tandis que Brasey se les approprie complètement. Mais passé les cinquantes premières pages, on fini par oublier ce sentiment. Mieux, je remercie l’auteur de m’avoir grandement éclairé sur les tenants et les aboutissants de toute la culture nordique. J’avoue avec un peu de honte ne pas avoir fait le rapprochement entre le Rhin du livre et le Rhin du continent Européen, rapprochement que j’ai par la suite fait lorsque l’auteur parle du Danube. Bref, là dessus, je ne peux qu’admirer le travail de l’auteur.

Il y a quelque chose que je ne peux oublier d’éboquer: le suspens qui fini par prendre place. On sait que tout va mal se passer, que Loki va forcemment corrompre chacune des actions d’Odin, mais on se demande comment. C’est d’autant plus frustrant que le livre ne me passionnait pas vraiment. Un peu comme si vous vouliez absolument voir la suite d’un film que vous n’appréciez pas. Bizarre non ? Est ce que cela veut dire que j’ai bien apprécié les Chants de la Walkyrie ? Je ne sais. En tout cas si j’ai bien compris, c’est ici le premier tome d’une tétralogie: La Malédiction de l’Anneau. Peut être lirais-je la suite…
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Cet histoire m'intéressait depuis un bon moment. Je n'avais jamais lu de roman ou autre article ou recherche sur la mythologie Nordique. C'est une culture, un fond propre d'histoires qui nous est éloigné en apparence. J'ai donc décidé de parier sur cet auteur connu d'après mes recherches, et me lançant dans l'inconnu comme pour chaque nouvel auteur.

La première image que j'avais d'Edouard Brasey était une sorte de Conteur, de Barde gaulois, d'après les photos ou les quelques vidéos glanées sur la toile. Et je confirme en effet cette impression, qui n'est pas un reproche dans ma pensée, au contraire. Les conteurs ont une place à part dans l'Histoire et surtout le moyen-âge. Personnes vagabondes mais estimées de tous, colportant la parole du monde et des nouvelles pays voisins. Dans nos temps plus que modernes, régie sous l'emprise de l'information à tout prix, les conteurs pourraient paraître désuets et inutile. Tout au contraire ! de nos jours ils sont encore porteur d'une flamme mystique d'une vision du monde, nous distrayant de leur histoire venu des temps anciens, nous emportant dans des mondes aventuriers et fantastiques tous plus authentiques les uns que les autres, et cela malgré si on connait déjà l'histoire. Pour ma part j'adore toujours entendre raconter une histoire déjà entendu.

Edouard Brasey est précisément cela : un conteur des temps modernes. Il a le Don et la Voix. On pourrait presque croire qu'il nous raconte son histoire assis en face de nous au coin d'un feu de cheminé ou dans un campement dans les bois pour un long voyage vers un royaume, et les intonations et tout et tout….

J'avais quelques appréhensions quand à l'orthographe et la prononciation du vocabulaire de ce livre à forte tendance nordique et germanophone. Mais cela n'a pas été un gros handicap et même plutôt un plaisir passé quelques pages du livre.

L'auteur nous raconte des histoires dans l'Histoire de la mythologie nordique. Il s'attarde et cadre son récit sur un long passage, à savoir le Ragnarök : la chute des Dieux. Comment cela a-t-il commencé ? Par quel moyen ? Quel sont les rôles des forces destructrices ? Quel est le rôle du Destin ? Peut-on y échapper ? Voilà un exemple de question que l'auteur nous pose et nous impose pour comprendre ce récit.

Vous me direz : « Oui mais ce n'est pas tentant car la mythologie nordique c'est pas notre culture, on y connait rien ! On a des bases celtes et Judéo-Chrétienne. » Certes oui, à première vu. Mais en lisant et en y réfléchissant, on se rend compte que malgré notre non appartenance à cette culture (à moins d'être d'origine scandinave ou des pays de l'est), il y a certains éléments fantastiques ou réels que l'on peut connaître. Qui ne connait pas ou a déjà entendu de loin ou de prés de « la chevauché des walkyries » de Richard Wagner (célèbre opéra) ? Pour ma part quand j'ai lu dans les résumés le mot « Asgards », je me suis dit : « Tiens c'est pas la race d'Aliens supérieurs qui sont les alliés des terriens dans la série « Stargate SG1 » ? ». Autant vous dires que j'étais comme vous, je n'y connaissait strictement rien. Ainsi on se rend compte que mine de rien on connait le mot Asgard. Mais vous connaissez aussi le Dieu Odin, Thor, ou la petite Sirène, ou encore les walkyries, et la crème du meilleur (j'était tout excité en le lisant) la terre du milieu. Oui oui ! vous avez bien lu !

Edouard Brasey et J. R. R. Tolkien se sont tout les deux inspirés de la culture nordique. L'un pour créer son propre monde, l'autre pour raconter et rendre accessible l'histoire des dieux d'Asgard dont il est question dans ce roman. Non je vous arrêtes tout de suite il n'est pas question de Gollum (mon préciiiiieeeeuuuuxx), même si il est question d'anneau maudit ! Ainsi donc l'Asgard est la terre des Dieux, et Midgard (terre du milieu) la terre des hommes. Car elle se trouve au milieu du monde créé par la conséquence des actes des jeunes dieux et autres créatures mythologiques qui peuplent le monde, tel que les géants, les Alfes (elfes), les êtres de feu, et les Nibelungen. Et étrangement Midgard ressemble beaucoup à l'actuelle Europe et Asie réunit. Je sent qu'à ce stade vous vous posez encore des questions sur les races de ce monde. le pourquoi du comment etc… Malheureusement je ne peux pas répondre à toute ces questions sinon ma critique serait une nouvelle littéraire. Pour cela vous devrez lire le livre. Mais je m'évade et je m'éloigne un peu trop peut-être ! ? C'est dire que ce premier roman est tellement riche en enseignements qu'il est difficile de condenser tout ça en quelques lignes.

Si vous n'ètes pas encore alléché par ce livre, j'ajouterai que hormis une histoire attrayante, l'auteur insuffle une dimension, un souffle épique dans son histoire. J'ai ressentit ça comme quand j'était groupie des films du Seigneurs des anneaux (je n'ai pas encore lu les livres), ou comme dans Eragon le premier tome. Et pour ma part je trouve que cela est indispensable à ce genre de récit.
Un petit point noir cependant, mais pas trop désagréable : sur certains points l'auteur insiste un peu trop à nous répéter certains noms, ou certaines descriptions ou certaines petites actions du passé des personnages. Mais passé ce stade cela ne fait pas trop de tache au récit au fur et à mesure que l'on avance dans l'histoire.

Bref je terminerai en vous disant que vous pouvez aller les yeux fermés (enfin pas trop sinon vous ne pourrez pas lire lol) commencer à comprendre ce monde et apprécier cette histoire regroupant, comme dit auparavant des géants, des alfes de lumières et des alfes noirs, les mystérieux Nibelungen, les êtres du feu, mais aussi les semi dieux, les walkyries, les ondines, ou encore les Burgondes et le royaume du Frankenland, et le Walhala. Vous ne vous ferez pas prier pour vous évader au milieu des descendants des dieux sur terres, des machinations de Odin, de Loki et de Freya ou encore les trois Nornes tisseuses du destin, ou au milieu des loups et des corbeaux d'Odin.

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Tel un scalde* des temps modernes, Edouard Brasey s'inspirant de diverses sources historiques et artistiques (voir l'avant-propos), retrace avec verve les anciens mythes nordiques. Les chants de la walkyrie est le premier volet de la tétralogie : La malédiction de l'anneau. Sous une plume fluide et romancée, renaissent les 9 mondes composés de l'Asgard, le royaume des dieux, de Vanaheim, le jardin des Vanes, de Midgard, la terre des hommes et de bien d'autres mondes terrifiants et lointains. C'est en ces lieux légendaires qu'évoluent - au gré du destin ou des manigances - les divinités, les géants, les nains, les hommes et toute une galerie de peuplades fabuleuses.

Les chants de la walkyrie s'ouvre sur un prologue évoquant la genèse de la malédiction de l'anneau, qui plus tard, entraînera la chute des divinités de l'Asgard, le crépuscule des dieux. Sur l'instance d'Odin, dieu suprême, Brunehilde, sa fille bien-aimée et l'une des 9 walkyries**, se voit confier la mission de veiller sur la lignée maudite des rois du Frankenland, engendrée par son père avec une mortelle. Abandonnant son statut d'immortelle, la jeune fille décide d'embrasser la vie de mortelle, simple, éphémère mais passionnée, devenant tour à tour scalde, reine, épouse et mère. Drames et passions seront le lot quotidien de Brunehilde, héroïne attachante de ce récit. Parviendra-t-elle à déjouer les fils du destin tissés par les Nornes, divinités féminines siégeant près de la source Urdarbrunn située près du frêne Yggdrasil ?

Avec cette grande saga épique, la fantasy française a de beaux jours devant elle et n'a point à rougir face aux auteurs anglo-saxons. Nul doute que ce premier tome d'introduction est une réussite grâce à un titanesque travail de documentation et à une imagination fertile qui comble les zones d'ombres de manière romanesque.
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Voilà un deuxième ouvrage découvert grâce à l'opération Masse Critique sur Babelio.
J'ai eu de même que pour le premier un grand plaisir à le découvrir malgré quelques petits choses dérangeantes.

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La malédiction de l'anneau : Les chants de la Walkyries
Edouard Brasey

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Au dos du livre :

Odin, le dieu suprême, a engendré sur terre la puissante lignée des rois du Frankenland, les seuls à pouvoir perpétuer l'étincelle divine qui sommeille au coeur des hommes. Mais Frigg, l'épouse d'Odin, frappe la reine du Frankenland de stérilité. Odin fait alors appel à Brunehilde, la Walkyrie chargée de recueillir le dernier souffle des guerriers valeureux pour les conduire au paradis du Walhalla, afin qu'elle apporte à la reine l'une des pommes d'éternelle jeunesse qui poussent dans le verger de Freya. Pour accomplir sa mission, Brunehilde doit abandonner son statut de déesse et de vierge guerrière. Devenue simple mortelle, elle chante les anciennes sagas mettant en scène les dieux et les héros, avant d'être, par amour, reine, épouse et mère. Mais la malédiction de l'anneau du Nibelung va bientôt entraîner le crépuscule des dieux...

Anneaux magiques et épées invincibles, Walkyries et dragons, géants et nains, dieux et héros animés de passions ardentes... Dans la lignée de L'Anneau du Nibelung, de Richard Wagner, et du Seigneur des anneaux, de J.R.R. Tolkien, Les Chants de la Walkyrie est le premier volume de la Malédiction de l'anneau, une saga foisonnante au souffle épique et héroïque, inspirée des anciennes mythologies et légendes nordiques.

*

Ce que j'en pense :

Le titre et l'histoire m'on emballé.
Les légendes nordiques. Odin. L'anneau du Nibelung.
Autant d'histoire que j'ai étudié et qui m'on fait et me font toujours rêver.

Inspiré par Wagner l'auteur dépeint avec enchantement une histoire déjà connu mais qu'il nous fait redécouvrir.
Edouard Brasey nous conte d'une manière nouvelle, fraiche et légère le récit de ces légendes anciennes.
L'histoire interresse et passionne. Sur font de mythologies nordiques, l'auteur nous entraine dans une histoire d'amour passionné d'un dieu Odin pour les hommes qu'il a crée.
Odin dieu suprême des neufs Mondes admet avec difficulté que l'heure du Crépuscule des Dieu est bientôt arrivé. Pourtant il ne se résigne pas. Pour lui même si les Dieux sont perdu, les hommes aux seront capable d'offrir encore au monde la grandeur des Dieu jadis si puissant.
Je ne sais si il arrivera un jour à ses fins. Mais nous pourront découvrir au fil du récit la volonté extrême d'Odin à faire perdurer sa lignée.

Pour le reste, je vous laisse le lire vous même.

La force de ce récit ne se trouve pas uniquement dans son histoire mais aussi dans ses personnages.
Odin. Un Dieu puissant et pourtant pas infaillible. Il mène et parfois subit le cours de l'histoire.
Sa personnalité, ses intentions et son entêtement se devoile petit à petit. On apprend à connaître se Dieu qui aime tant les hommes et parfois sans rapproche.
Brunehilde. Walkyrie. Fille préférèe d'Odin et qui vouent encore plus que son père un amour à la condition humaine. Elle est belle, jeune et pleine de curiositée. Au service de son père elle se donne entièrement. Personnage intemporelle. Présente au début du récit, au millieu et à la fin, malgrès les années qui défilent pour les hommes.
Brunehilde la Walkyrie et scale a la voie envoutante et au chant si parfait rytme tout ce livre de par ses cinq chants.

Pour ce qui concerne les autres personnages. On retrouvera biensûr les autres Dieux et Etre splendidement merveilleux qui composent tout les récits de la mythologie nordique. Dont la Déesse Freya, épouse d'Odin. Les filles de l'eau et bien d'autre encore.
Et bien évidement des humains. Bon ou mauvais. Simples humains ou descendants des Dieux.

**

Autant dire que je me procurerais bien volontier les tome suivants.
Pourtant je mettrais un gros bémol sur un point et peut être même sur un seul.
Le récit est trop, voir même beaucoup trop, répétitif.
En une seule page on peut lire deux à trois fois la même information ré-expliqué différemment ou simplement recopier.
Cela alourdis un récit pourtant léger.
Et freine gravement la lecture.
Même si l'histoire nous tiens en haleine et qu'on ne devienne pas ce qui se trouve au chapitre suivant, le fait de subir ce genre de récurrence, étouffe malheureusement, l'envie du lecteur de tourner la page.

***

Je ne l'ai pas lu d'une seule traite, et est mit beaucoup de temps pour finir se récit.
J'espère secrètement que les autres tomes ne possèderont pas se défaut de fabrication.
Pourtant je ne peux qu'apprécier ce livre et cet auteur qui sait nous narrer un récit légendaire à la manière d'un chant à la fois joyeux et triste et d'une douce mélodie qui nous porte de page en page.



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Je ne sais pas si c'était dû à la reprise de la série Vikings (que je love love love +++) mais je me suis mis en tête depuis quelques temps de découvrir certaines littératures, dont les littératures asiatique et nordique. Ayant commencé en douceur avec la littérature asiatique, il me fallait donc attaquer désormais la littérature nordique suite à ma petite période no life pour voir la dernière saison de la série. Comme j'adore l'histoire et la mythologie, je me suis donc lancée dans deux ouvrages très différents :
- Vikings de Régis Boyer, un livre retraçant le phénomène vikings, de ses origines à sa disparition, en passant par son impact sur les royaumes européens ;
- La Malédiction de l'Anneau, Tome 1Les Chants de la Walkyrie d'Edouard Brasey qui reprend le mythe de l'anneau du Nibelung et objet de cette chronique.

Qui n'a pas entendu parler de l'Anneau maudit du Nibelung, ne serait-ce que par le célèbre opéra L'Anneau du Nibelung de Richard Wagner avec la non moins célèbre Chevauchée des Walkyries (un petit extrait en cliquant sur le lien) ? La tétralogie de la Malédiction de l'Anneau se veut le récit de ce fameux mythe. Pour mener à bien son objectif, Edouard Brasey a effectué de longues et nombreuses recherches et nous fait part de ses démarches dans une préface fort éclairante. Écartons les stéréotypes habituels du viking pour nous concentrer sur ce récit mythique.

Odin, dont l'essence divine a été corrompue par la perfidie de Loki, sait que l'heure des Dieux touchera bientôt à sa fin. Or, il ne peut se résoudre à leur disparition. Pour déjouer le destin, il lui faut survivre, par n'importe quelle moyen. Les Hommes sont l'avenir. C'est donc à travers eux qu'Odin vivra. Les rois du Frankenland seront ainsi les illustres descendants du dieu suprême. Mais la lignée est maudite et la survie de l'essence divine d'Odin en péril. Frigg, son épouse, jalouse de ses aventures amoureuses, frappe de stérilité la reine du Frankenland. Comment la lignée peut-elle alors perdurer ? Seule Frigg pourrait lever sa malédiction mais vexée dans sa fierté de femme et d'épouse modèle, elle refuse obstinément de changer d'avis. Les pommes du jardin de Freya pourraient lever la malédiction. Or, celles-ci sont précieusement gardées, elles qui garantissent aux Dieux leur vitalité, et les Dieux ne peuvent se mêler directement du destin des hommes. Odin va par conséquent devoir redoubler de stratagèmes pour parvenir à ses fins… Qui de mieux que sa fille préférée pour l'aider ? Brunehilde la Walkyrie, la fière guerrière, va devoir se rendre dans le monde des Mortels et s'assurer que la lignée puisse se perpétrer. Mais il lui faudra sacrifier beaucoup pour mener à bien sa mission, à commencer par son statut de déesse… Forcée de vivre comme une mortelle au milieu des Mortels, elle connaîtra les joies de l'amour aussi bien que le goût amer de la trahison. le Crépuscule des Dieux est proche et certains sont décidés à ce qu'il ait bien lieu !


Comment résister à la malédiction de l'Anneau ? Comment Brunehilde pourra-t-elle mener à bien sa mission ? Au travers de ce premier tome de la Malédiction de l'Anneau, nous remontons aux origines du mythe. Comment le Ragnarök a-t-il été annoncé ? Pourquoi les Dieux sont-ils condamnés à disparaître ? Passionnés de mythologie, nul doute que vous y trouverez votre bonheur. Ici, nous remontons aux premières origines des mondes, jusqu'à ce qu'Odin soit corrompu par la perfidie de Loki. Se jouant de lui, cet être de discorde se fait la voix de la mauvaise conscience du Dieu suprême pour mieux lui insuffler son venin. Mais à quelle fin si ce n'est celle des Dieux ? Aucune, si ce n'est le plaisir de semer le chaos sur son passage. Or, c'est ainsi qu'un jour, Odin se retrouve en possession de l'Anneau du Nibelung, par qui tous les malheurs arriveront. Cet anneau, joyau des nains et possession du Roi Andvari. L'anneau, dérobé au roi des nains, est alors maudit par ce dernier. Quiconque le portera connaîtra une mort assurée. C'est ainsi que la lignée d'Odin est condamnée avant même d'avoir commencé à exister… Mais le Dieu est déterminé à survivre coûte que coûte et à lutter contre son destin.

Dans Les Chants de la Walkyrie, l'Anneau n'est présent qu'au début du roman pour mieux laisser place au récit des origines de la lignée maudite d'Odin. Sans cela, il nous serait impossible de comprendre le rôle de l'Anneau par la suite. Il nous faut comprendre que les Dieux eux aussi peuvent mourir, qu'eux aussi sont conditionnés par leur destin, qu'eux aussi sont limités par leur nature propre… Au même titre que les Mortels, ils se doivent d'accomplir leur destin jusqu'au bout. Tenter de résister est inutile et vain. du moins, semble-t-il. Peut-être Odin parviendra-t-il à déjouer le mauvais sort ? Peut-être que si les Dieux sont condamnés d'avance, une trace d'eux pourra malgré tout survivre ?

Porté par une belle plume, tour à tour pleine de douceur et de poésie ou de violence, le récit nous emmène sur les traces de Brunehilde. C'est à travers ses yeux et sa voix que nous vivons la malédiction de l'anneau, la perfidie de Loki ou encore la rencontre avec les filles du Rhin. C'est avec ce roman que je me suis rendue compte à quel point Tolkien s'était inspiré de la mythologie nordique pour le Seigneur des Anneaux. Est-ce à dire que La Malédiction de l'Anneau en est une redite ? Loin de là. D'un côté nous avons une inspiration, de l'autre une réécriture. Cependant, si j'ai été happée dès les premières pages dans le récit, au bout d'un certain temps j'ai fini par ressentir une certaine lassitude. En cause, de nombreuses longueurs et répétitions, qui sont venues casser un récit au début rythmé. Heureusement, l'histoire est tellement palpitante qu'il m'a été impossible de renoncer à cette lecture, tant je suis curieuse de connaître la suite.



Les Chants de la Walkyrie est le premier tome d'une saga nordique qui se veut une réécriture la plus fidèle possible au récit mythologique, que nous connaissons à travers les vieux poèmes eddiques (les Edda). Si le roman souffre de certaines inégalités de rythme dans son écriture, il n'en demeure pas moins un récit épique qui saura ravir les adeptes de mythologie !
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Oui ce monde était beau, et il en était l'auteur. Ou, plus exactement, il était l'auteur du meurtre rituel qui avait présidé à la création de Midgard. Jadis, à l'issue de la guerre opposant les Ases et les géants du givre qui vivaient avant eux, les jeunes dieux triomphants avaient sacrifié et démembré le vieil Ymir, le père des géants des origines. Odin avait eu l'idée d'utiliser chaque élément du corps du géant tombé pour donner naissance au monde de Midgard. Son sang bouillonnant avait alimenté les flots des fleuves tumultueux, ses os avaient servi à édifier les montagnes, ses dents étaient devenues des pierres, sa chair s'était muée en une terre grasse et féconde arrosée par la pluie de ses larmes, ses cheveux longs et noirs s'étaient transformés en forêts de sapins, sa barbe embroussaillée avait poussé en halliers et buissons touffus, son crâne avait servit de coupole à la voûte céleste, ses yeux éclatants y avaient été accrochés en guise de luminaires et sa cervelle s'était effilochée en nuages.
C'était ainsi qu'avait été créé Midgard. Dans la sauvagerie et les douleurs d'un meurtre cosmique. Le monde des hommes était né du cadavre torturé du géant primordial. Mais, par l'effet de quelque indicible miracle, ce monde accouché dans le sang était devenu beau, merveilleusement beau. Il demeurait empreint de la puissance et de la fécondité d'Ymir, qui survivait à sa cruelle mise à mort en manifestant mille signes de son immortalité joyeuse."
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“Mon nom est Brunehilde. Je suis une Walkyrie, née comme mes sœurs de la semence sacrée du dieu Odin et du ventre ombreux de Erda, la déesse Terre. Sur la roue éternelle du temps, j’ai été tour à tour fière déesse, guerrière farouche ou femme soumise aux bonheurs et aux tourments humains. J’ai connu les félicités et les béatitudes réservées aux divinités, j’ai connu l’enthousiasme et l’ivresse des combats, j’ai connu les vertiges de l’amour, les poisons de la trahison et la saveur amère de la vengeance, mais je n’ai pas connu la sérénité de la mort. Je suis une Walkyrie, et je suis immortelle."
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"Pour construire ce lien merveilleux, les alfes noirs avaient dû réunir six ingrédients si rares que d'aucuns affirmaient qu'ils n'existaient pas : il s'agissait du bruit du pas des chats - car les chats, de tous les animaux, sont les plus silencieux -, de la barbe des femmes - qui conservent, de naissance, le menton glabre -, ou encore des racines des montagnes, des tendons des ours, du souffle des poissons et de la salive des oiseaux. Composé de choses qui "n' éxistaient pas", Gleipnir était dons une sorte de lien impossible qui, ne pouvant lui-même exister, ne pouvait pas être détruit."
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La farouche vierge guerrière, depuis son arrivée au Midgard, avait en peu de temps découvert la tendresse, l'amitié, la compassion. Confiante, curieuse, avide, elle s'était ouverte à ces émotions auparavant inconnues d'elle. Et là, tandis qu'elle regardait le nouveau-né que les matrones avaient lavé et emmailloté, elle sentait sourdre en elle un sentiment qu'elle ne savait pas nommer, et qui était la haine : haine pour le dieu insensé dont le descendant avait tué sa mère humaine, la douce reine Vara... Et elle,Brunehilde, était la complice consentante de ce dieu inconséquent ! Ce dieu manipulateur qui ne voyait dans ses créatures que des outils au service de ses desseins. Ce dieu qui était son père...
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Pleurez, mes enfants, pleurez ! Cela ne vous servira à rien, mais accentuera le joie que j'aurai à vous croquer ! Car je ne me nourris pas que de chair, voyez-vous ? Je me nourris avant tout de la douleur et d e la peur de mes victimes. Les pleurs et les sanglots me sont aussi doux au palais que le miel. Ce dont je raffole encore plus, ce sont les prières et les supplications ! Ne voulez-vous pas ajouter ce piment à mon repas, mes petits ?
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Vidéo de Edouard Brasey
Foire du livre 2016 – Terres de France Cette émission s’intitule « Terres de France », présentée par Patrick Bouthet qui reçoit : - Edouard Brasey pour son ouvrage « Le domaine des Oliviers », aux éditions Calman Lévy - Catherine École-Boivin pour sa publication « Enfuir l’hiver », aux éditions Presses de la Cité
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Thème : À fleur de peau de Edouard BraseyCréer un quiz sur ce livre

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