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Tel un scalde* des temps modernes, Edouard Brasey s'inspirant de diverses sources historiques et artistiques (voir l'avant-propos), retrace avec verve les anciens mythes nordiques. Les chants de la walkyrie est le premier volet de la tétralogie : La malédiction de l'anneau. Sous une plume fluide et romancée, renaissent les 9 mondes composés de l'Asgard, le royaume des dieux, de Vanaheim, le jardin des Vanes, de Midgard, la terre des hommes et de bien d'autres mondes terrifiants et lointains. C'est en ces lieux légendaires qu'évoluent - au gré du destin ou des manigances - les divinités, les géants, les nains, les hommes et toute une galerie de peuplades fabuleuses.

Les chants de la walkyrie s'ouvre sur un prologue évoquant la genèse de la malédiction de l'anneau, qui plus tard, entraînera la chute des divinités de l'Asgard, le crépuscule des dieux. Sur l'instance d'Odin, dieu suprême, Brunehilde, sa fille bien-aimée et l'une des 9 walkyries**, se voit confier la mission de veiller sur la lignée maudite des rois du Frankenland, engendrée par son père avec une mortelle. Abandonnant son statut d'immortelle, la jeune fille décide d'embrasser la vie de mortelle, simple, éphémère mais passionnée, devenant tour à tour scalde, reine, épouse et mère. Drames et passions seront le lot quotidien de Brunehilde, héroïne attachante de ce récit. Parviendra-t-elle à déjouer les fils du destin tissés par les Nornes, divinités féminines siégeant près de la source Urdarbrunn située près du frêne Yggdrasil ?

Avec cette grande saga épique, la fantasy française a de beaux jours devant elle et n'a point à rougir face aux auteurs anglo-saxons. Nul doute que ce premier tome d'introduction est une réussite grâce à un titanesque travail de documentation et à une imagination fertile qui comble les zones d'ombres de manière romanesque.
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Cette trilogie est une réécriture de légendes nordiques qui se concentre essentiellement sur les récits autour de l'Anneau des Nibelungen. D'autres légendes sont également brièvement résumées au fil de l'intrigue.

Mon problème avec cette lecture n'est pas qu'il s'agit d'un mauvais livre, mais qu'elle arrive bien trop tard. Je ne peux pas dire que je connais dans le détail la mythologie nordique, mais j'avais déjà lu suffisamment sur le sujet pour que ce roman soit du déjà-vu du début à la fin pour moi. de ce fait, les quelques fois où l'auteur s'éloigne des versions de l'histoire que je connaissais n'ont pas suffi à rendre le récit plus palpitant.

D'autre part, j'ai trouvé que la question du viol était traitée de façon très désinvolte, même pour une réécriture de légendes. Si l'auteur est capable d'écrire quelques lignes qui dénoncent l'inceste, il devrait aussi être capable de le faire s'agissant du viol, d'après moi.

Bref, une déception. Mais j'ai le tome 2 dans ma PAL et je le lirai malgré tout, sachant que cette partie du récit devrait entrer vraiment dans le vif du sujet avec les aventures de Siegfried.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Grâce à Céline j’ai pu profiter de l’opération Masse Critique organisée par Babelio. le principe était simple, l’organisme envoie un livre à un bloggeur et ce dernier se doit d’en pondre la critique dans le mois qui suit sa réception. J’ai donc découvert dans ma boite aux lettres le 4 janvier dernier un exemple des Chants de la Walkyrie écrit par Edouard Brasey, un auteur français spécialisé dans les mythologies et créatures célèstes, nordiques le plus souvent. Il faut déjà que je vous confie une chose. Je crois que depuis que je ne suis plus obligé de lire des livres pour le lycée, je n’en ai pas lu un seul qui était écrit par un français.Les épaules et la plume d’Edouard Brasey seront elles assez forte pour supporter la lourde tâche de me réconcillier avec la littérature française ?


Les Chants de la Walkyrie commence très mal, très très mal. Un avant propos où la plupart des phrases s’étendent sur cinq à six lignes, avec des propositions ampoulées les unes après les autres à en perdre n’importe qui. Bien que j’ai tendance à le faire, j’execre souvent cette façon d’écrire. Dieu merci, le reste du récit est écrit d’une façon bien plus légère et il serait injuste de ma part de considérer le style de Brasey comme lourd. Enfin, syntaxiquement parlant.

Nous suivons le récit de Brunehilde, Walkyrie à plein temps et fille préférée d’Odin à ses heures perdes. Quedonc ? Complètement inculte en ce qui concerne la mythologie Nordique, j’avoue avoir eu beaucoup de mal à m’aproprier la généalogie divine de cette religion païenne, fondée sur différents pilliers qui me dépassent encore. Les dieux, et même le dieu le plus puissant, ne sont en fait que des êtres qui eux aussi sont voués à mourrir tôt ou tard. Les hommes, créatures d’Odin le dieu tout puissant, peuplent la Terre du Milieu. C’est chez eux que va se passer la grande partie de notre récit, aux côtés de Brunehilde.

Voilà pour le décor, je ne saurai réellement expliqué les fondements de l’intrigue, puisqu’il faudrait pour cela expliquer pourquoi les dieux sont voués à mourrir et pourquoi Odin cherche à tout prix à survivre à travers ses créatures. Nous avons donc droit aux différents stratagèmes qu’il va mettre en place pour faire perdurer une lignée d’homme dont il est le père, du moins plus que les autres. Malheureusement pour lui, il est maudit. Nan je ne vous dirai pas pourquoi, je ne vais quand même pas raconter le livre !


J’avoue avoir eu beaucoup de mal à entrer dans le livre, et mon avis final est assez mitigé. La lecture n’était pas mauvaise, loin de là, mais de nombreux points noirs viennent entâcher un titre qui pourrait s’avérer très agréable à lire. Tout d’abord, divinités obligent, tous les personnes sont archi-stéréotypés. de même, tout est immuable et nous aurons perpetuellement droit aux mêmes scènes: Odin se fait réprimander par son épouse, Frigg, pour l’avoir trompée avec une humaine et maudit sa descendence, Loki sussure de viles paroles à Odin et lui fait croire que ce sont là ses propres pensées. Paroles qui bien entendue vourront toutes tentatives à l’échec…

Bref, on fini par se retrouver avec une sorte de cycle qui dure une centaine de pages à chaque fois. Nous avons un problème pour que l’héritier humain du dieu puisse avoir une descendance car Frigg l’a maudit. Odin cherche une solution, Loki lui sussure quelques mots à l’oreille, le dieu trouve cette idée géniale, la fait sans réfléchir. le plan marche plus ou moins, il y a un nouvel héritier… Et le problème se pose à nouveau. A chaque fois bien sûr, Odin tombe de plus en plus bas. Bref, c’est dommage et c’est aussi ce que veut la nature divine du livre, puisque celles ci ne semblent pas pouvoir tirer profit de leur expérience ni changer le moins du monde.

Mais soit, pourquoi pas. Sauf que cela amène tout de même un problème assez majeur. Il est très difficile de s’attacher à des divinités aussi stéréotypés, et les humains, dont la durée de vie se compte en trentaines de pages, défilent trop vite les uns après les autres. On se retrouve donc au final à se cramponner au seul réel personnage que nous découvre le livre, Brunehilde. Bien que son histoire soit triste et puisse émouvoir, autant dire tout de suite que la Walkyrie n’a pas les épaules assez larges pour supporter à elle seule le livre. Et c’est bien dommage.


L’autre problème majeur, et c’est là où je voulais en venir avec la lourdeur d’Edouard Brasey, c’est vraiment la répétition. A force de trop user des synonymes, certaines pages sont totalement asphyxiantes. Je sais qu’il est important de décrire, je sais que cela est nécessaire à l’immersion. Mais tout de même, faire des descriptions aussi longues que celles de Tolkien concernant l’herbe à pipe, et ce sur les trois cents pages que compte le livre, c’est trop ! Pire, on se retrouve parfois avec des longues descriptions que l’on a déjà lues quasiment à l’identique ! Oui, après l’avoir lu trois fois vous saurez que les Walkyries sont nées de l’accouplement d’Erda et d’Odin, qu’elles sont superbes, vierges, blablablablabla. Puis qu’Odin est un dieu créateur bla bla bla bla. J’avoue, je confesse, j’ai parfois sauté des decriptions !

Puisque je parle de Tolkien, j’avoue que la ressemblance des deux récits m’a au début bloqué. Forcémment, Tolkien s’est énormément inspiré des mythologies nordiques tandis que Brasey se les approprie complètement. Mais passé les cinquantes premières pages, on fini par oublier ce sentiment. Mieux, je remercie l’auteur de m’avoir grandement éclairé sur les tenants et les aboutissants de toute la culture nordique. J’avoue avec un peu de honte ne pas avoir fait le rapprochement entre le Rhin du livre et le Rhin du continent Européen, rapprochement que j’ai par la suite fait lorsque l’auteur parle du Danube. Bref, là dessus, je ne peux qu’admirer le travail de l’auteur.

Il y a quelque chose que je ne peux oublier d’éboquer: le suspens qui fini par prendre place. On sait que tout va mal se passer, que Loki va forcemment corrompre chacune des actions d’Odin, mais on se demande comment. C’est d’autant plus frustrant que le livre ne me passionnait pas vraiment. Un peu comme si vous vouliez absolument voir la suite d’un film que vous n’appréciez pas. Bizarre non ? Est ce que cela veut dire que j’ai bien apprécié les Chants de la Walkyrie ? Je ne sais. En tout cas si j’ai bien compris, c’est ici le premier tome d’une tétralogie: La Malédiction de l’Anneau. Peut être lirais-je la suite…
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Cela s'annonçait très bien. Arrivée au moment où l'action allait enfin commencer pour de bon, fini, l'adrénaline redescend et je trouve les personnages trop stéréotypés. J'avais pourtant bien aimé la description de la dispute entre époux. le problème ? Soit les actions sont trop découpées en chapitres et on a l'impression de ne jamais avancer, soit les descriptions sont très longues et même constant on fait du surplace. C'est vraiment bizarre de donner ce type d'arguments parce que dans les romans de fantasy que j'ai lu, on ne s'occupe pas assez de la psychologie des personnages, et c'était devenu un gros manque. Ici, c'est tout l'inverse. Peut-être aurait-il fallu que je pousse un peu plus la lecture mais je n'ai pas réussi.

J'attendais peut-être beaucoup trop de cette intrigue. J'ai lu sur quelques commentaires de lecteur que les cent premières pages étaient les plus lentes et qu'ensuite on prend enfin plaisir à lire le livre. Il mériterait que je m'y attarde une seconde fois, mais plus tard.
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La couverture porte sagement la mention "roman"... mais cela me semble assez inexact ! J'ai plutôt eu l'impression de retrouver les "contes et légendes de l'Odyssée" de mon enfance, avec tous les leurs défauts et toutes leurs qualités. L'auteur reprend (avec exactitude ? Mes compétences ne me permettent pas d'en juger) les récits de la mythologique nordique, en gomme les aspérités et les intègre dans un récit cohérent et linéaire autour du personnage de Brunehilde. Un bonne manière de remettre d'aplomb sa culture générale, de resituer Wagner par rapport à Tolkien... Mais la méthode a aussi un côté frustrant : on ne lit manifestement que l'ossature d'une saga. Les personnages restent assez schématiques, l'écriture très appliquée. de fait, on devine, derrière le récit, le texte originel sans doute moins facile d'accès, mais doté d'un souffle qui du coup parait manquer ici.
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Voilà un deuxième ouvrage découvert grâce à l'opération Masse Critique sur Babelio.
J'ai eu de même que pour le premier un grand plaisir à le découvrir malgré quelques petits choses dérangeantes.

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La malédiction de l'anneau : Les chants de la Walkyries
Edouard Brasey

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Au dos du livre :

Odin, le dieu suprême, a engendré sur terre la puissante lignée des rois du Frankenland, les seuls à pouvoir perpétuer l'étincelle divine qui sommeille au coeur des hommes. Mais Frigg, l'épouse d'Odin, frappe la reine du Frankenland de stérilité. Odin fait alors appel à Brunehilde, la Walkyrie chargée de recueillir le dernier souffle des guerriers valeureux pour les conduire au paradis du Walhalla, afin qu'elle apporte à la reine l'une des pommes d'éternelle jeunesse qui poussent dans le verger de Freya. Pour accomplir sa mission, Brunehilde doit abandonner son statut de déesse et de vierge guerrière. Devenue simple mortelle, elle chante les anciennes sagas mettant en scène les dieux et les héros, avant d'être, par amour, reine, épouse et mère. Mais la malédiction de l'anneau du Nibelung va bientôt entraîner le crépuscule des dieux...

Anneaux magiques et épées invincibles, Walkyries et dragons, géants et nains, dieux et héros animés de passions ardentes... Dans la lignée de L'Anneau du Nibelung, de Richard Wagner, et du Seigneur des anneaux, de J.R.R. Tolkien, Les Chants de la Walkyrie est le premier volume de la Malédiction de l'anneau, une saga foisonnante au souffle épique et héroïque, inspirée des anciennes mythologies et légendes nordiques.

*

Ce que j'en pense :

Le titre et l'histoire m'on emballé.
Les légendes nordiques. Odin. L'anneau du Nibelung.
Autant d'histoire que j'ai étudié et qui m'on fait et me font toujours rêver.

Inspiré par Wagner l'auteur dépeint avec enchantement une histoire déjà connu mais qu'il nous fait redécouvrir.
Edouard Brasey nous conte d'une manière nouvelle, fraiche et légère le récit de ces légendes anciennes.
L'histoire interresse et passionne. Sur font de mythologies nordiques, l'auteur nous entraine dans une histoire d'amour passionné d'un dieu Odin pour les hommes qu'il a crée.
Odin dieu suprême des neufs Mondes admet avec difficulté que l'heure du Crépuscule des Dieu est bientôt arrivé. Pourtant il ne se résigne pas. Pour lui même si les Dieux sont perdu, les hommes aux seront capable d'offrir encore au monde la grandeur des Dieu jadis si puissant.
Je ne sais si il arrivera un jour à ses fins. Mais nous pourront découvrir au fil du récit la volonté extrême d'Odin à faire perdurer sa lignée.

Pour le reste, je vous laisse le lire vous même.

La force de ce récit ne se trouve pas uniquement dans son histoire mais aussi dans ses personnages.
Odin. Un Dieu puissant et pourtant pas infaillible. Il mène et parfois subit le cours de l'histoire.
Sa personnalité, ses intentions et son entêtement se devoile petit à petit. On apprend à connaître se Dieu qui aime tant les hommes et parfois sans rapproche.
Brunehilde. Walkyrie. Fille préférèe d'Odin et qui vouent encore plus que son père un amour à la condition humaine. Elle est belle, jeune et pleine de curiositée. Au service de son père elle se donne entièrement. Personnage intemporelle. Présente au début du récit, au millieu et à la fin, malgrès les années qui défilent pour les hommes.
Brunehilde la Walkyrie et scale a la voie envoutante et au chant si parfait rytme tout ce livre de par ses cinq chants.

Pour ce qui concerne les autres personnages. On retrouvera biensûr les autres Dieux et Etre splendidement merveilleux qui composent tout les récits de la mythologie nordique. Dont la Déesse Freya, épouse d'Odin. Les filles de l'eau et bien d'autre encore.
Et bien évidement des humains. Bon ou mauvais. Simples humains ou descendants des Dieux.

**

Autant dire que je me procurerais bien volontier les tome suivants.
Pourtant je mettrais un gros bémol sur un point et peut être même sur un seul.
Le récit est trop, voir même beaucoup trop, répétitif.
En une seule page on peut lire deux à trois fois la même information ré-expliqué différemment ou simplement recopier.
Cela alourdis un récit pourtant léger.
Et freine gravement la lecture.
Même si l'histoire nous tiens en haleine et qu'on ne devienne pas ce qui se trouve au chapitre suivant, le fait de subir ce genre de récurrence, étouffe malheureusement, l'envie du lecteur de tourner la page.

***

Je ne l'ai pas lu d'une seule traite, et est mit beaucoup de temps pour finir se récit.
J'espère secrètement que les autres tomes ne possèderont pas se défaut de fabrication.
Pourtant je ne peux qu'apprécier ce livre et cet auteur qui sait nous narrer un récit légendaire à la manière d'un chant à la fois joyeux et triste et d'une douce mélodie qui nous porte de page en page.



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Cet histoire m'intéressait depuis un bon moment. Je n'avais jamais lu de roman ou autre article ou recherche sur la mythologie Nordique. C'est une culture, un fond propre d'histoires qui nous est éloigné en apparence. J'ai donc décidé de parier sur cet auteur connu d'après mes recherches, et me lançant dans l'inconnu comme pour chaque nouvel auteur.

La première image que j'avais d'Edouard Brasey était une sorte de Conteur, de Barde gaulois, d'après les photos ou les quelques vidéos glanées sur la toile. Et je confirme en effet cette impression, qui n'est pas un reproche dans ma pensée, au contraire. Les conteurs ont une place à part dans l'Histoire et surtout le moyen-âge. Personnes vagabondes mais estimées de tous, colportant la parole du monde et des nouvelles pays voisins. Dans nos temps plus que modernes, régie sous l'emprise de l'information à tout prix, les conteurs pourraient paraître désuets et inutile. Tout au contraire ! de nos jours ils sont encore porteur d'une flamme mystique d'une vision du monde, nous distrayant de leur histoire venu des temps anciens, nous emportant dans des mondes aventuriers et fantastiques tous plus authentiques les uns que les autres, et cela malgré si on connait déjà l'histoire. Pour ma part j'adore toujours entendre raconter une histoire déjà entendu.

Edouard Brasey est précisément cela : un conteur des temps modernes. Il a le Don et la Voix. On pourrait presque croire qu'il nous raconte son histoire assis en face de nous au coin d'un feu de cheminé ou dans un campement dans les bois pour un long voyage vers un royaume, et les intonations et tout et tout….

J'avais quelques appréhensions quand à l'orthographe et la prononciation du vocabulaire de ce livre à forte tendance nordique et germanophone. Mais cela n'a pas été un gros handicap et même plutôt un plaisir passé quelques pages du livre.

L'auteur nous raconte des histoires dans l'Histoire de la mythologie nordique. Il s'attarde et cadre son récit sur un long passage, à savoir le Ragnarök : la chute des Dieux. Comment cela a-t-il commencé ? Par quel moyen ? Quel sont les rôles des forces destructrices ? Quel est le rôle du Destin ? Peut-on y échapper ? Voilà un exemple de question que l'auteur nous pose et nous impose pour comprendre ce récit.

Vous me direz : « Oui mais ce n'est pas tentant car la mythologie nordique c'est pas notre culture, on y connait rien ! On a des bases celtes et Judéo-Chrétienne. » Certes oui, à première vu. Mais en lisant et en y réfléchissant, on se rend compte que malgré notre non appartenance à cette culture (à moins d'être d'origine scandinave ou des pays de l'est), il y a certains éléments fantastiques ou réels que l'on peut connaître. Qui ne connait pas ou a déjà entendu de loin ou de prés de « la chevauché des walkyries » de Richard Wagner (célèbre opéra) ? Pour ma part quand j'ai lu dans les résumés le mot « Asgards », je me suis dit : « Tiens c'est pas la race d'Aliens supérieurs qui sont les alliés des terriens dans la série « Stargate SG1 » ? ». Autant vous dires que j'étais comme vous, je n'y connaissait strictement rien. Ainsi on se rend compte que mine de rien on connait le mot Asgard. Mais vous connaissez aussi le Dieu Odin, Thor, ou la petite Sirène, ou encore les walkyries, et la crème du meilleur (j'était tout excité en le lisant) la terre du milieu. Oui oui ! vous avez bien lu !

Edouard Brasey et J. R. R. Tolkien se sont tout les deux inspirés de la culture nordique. L'un pour créer son propre monde, l'autre pour raconter et rendre accessible l'histoire des dieux d'Asgard dont il est question dans ce roman. Non je vous arrêtes tout de suite il n'est pas question de Gollum (mon préciiiiieeeeuuuuxx), même si il est question d'anneau maudit ! Ainsi donc l'Asgard est la terre des Dieux, et Midgard (terre du milieu) la terre des hommes. Car elle se trouve au milieu du monde créé par la conséquence des actes des jeunes dieux et autres créatures mythologiques qui peuplent le monde, tel que les géants, les Alfes (elfes), les êtres de feu, et les Nibelungen. Et étrangement Midgard ressemble beaucoup à l'actuelle Europe et Asie réunit. Je sent qu'à ce stade vous vous posez encore des questions sur les races de ce monde. le pourquoi du comment etc… Malheureusement je ne peux pas répondre à toute ces questions sinon ma critique serait une nouvelle littéraire. Pour cela vous devrez lire le livre. Mais je m'évade et je m'éloigne un peu trop peut-être ! ? C'est dire que ce premier roman est tellement riche en enseignements qu'il est difficile de condenser tout ça en quelques lignes.

Si vous n'ètes pas encore alléché par ce livre, j'ajouterai que hormis une histoire attrayante, l'auteur insuffle une dimension, un souffle épique dans son histoire. J'ai ressentit ça comme quand j'était groupie des films du Seigneurs des anneaux (je n'ai pas encore lu les livres), ou comme dans Eragon le premier tome. Et pour ma part je trouve que cela est indispensable à ce genre de récit.
Un petit point noir cependant, mais pas trop désagréable : sur certains points l'auteur insiste un peu trop à nous répéter certains noms, ou certaines descriptions ou certaines petites actions du passé des personnages. Mais passé ce stade cela ne fait pas trop de tache au récit au fur et à mesure que l'on avance dans l'histoire.

Bref je terminerai en vous disant que vous pouvez aller les yeux fermés (enfin pas trop sinon vous ne pourrez pas lire lol) commencer à comprendre ce monde et apprécier cette histoire regroupant, comme dit auparavant des géants, des alfes de lumières et des alfes noirs, les mystérieux Nibelungen, les êtres du feu, mais aussi les semi dieux, les walkyries, les ondines, ou encore les Burgondes et le royaume du Frankenland, et le Walhala. Vous ne vous ferez pas prier pour vous évader au milieu des descendants des dieux sur terres, des machinations de Odin, de Loki et de Freya ou encore les trois Nornes tisseuses du destin, ou au milieu des loups et des corbeaux d'Odin.

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Edouard Brasey a fait le pari de nous raconter la mythologie scandinave à la manière d'une aventure, d'une épopée. Et le lecteur, même néophyte en la matière, se laisse prendre au jeu et découvre Odin et sa descendance étrange avec curiosité et beaucoup de plaisir.

La Walkyrie qui chante, c'est Brunehilde. Née de l'accouplement d'Odin avec la Terre, en compagnie de ses soeurs, elle accompagne les valeureux guerriers tombés au combat vers Walhalla, l'équivalent du Paradis. Mais Odin n'est pas un dieu sage, et pour assurer une autre branche de la descendance de celui-ci, Brunehilde bravera plusieurs interdits, perdra son rang de Walkyrie, aimera un homme mortel, perdra sa virginité, enfantera à plusieurs reprises.... Perdra-t-elle aussi sa place dans le monde des dieux?

Les chants de la Walkyrie, premier tome d'une trilogie, est comparable à une fresque dans laquelle nous nous plongeons pour suivre les aventures de ces dieux pas vraiment "corrects" que l'on connait peu. Certaines comparaisons peuvent bien entendu se faire avec les mythologies romaines et grecques. Cependant, Edouard Brasey parvient à faire oublier tout cela au lecteur tant l'histoire est palpitante, emplie de rebondissements,...
Les amateurs de Fantasy y retrouveront aussi certains éléments qui démontrent que la mythologie scandinave a inspiré plus d'un auteur pour créer leurs mondes imaginaires, à commencer par la célèbre Terre du Milieu de Tolkien.

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Lorsqu'on est, comme moi, passionné par la mythologie, les mythes et légendes, les panthéons de tous les continents, les récits fondateurs de la littérature de l'imaginaire et que de surcroit on doit avouer beaucoup de lacunes au sujet des légendes nordiques et germaniques, on est fatalement tenté de lire le livre d'Edouard Brasey. Quand on sait, de plus, que ces légendes d'Europe du nord ont largement inspiré Tolkien pour le Seigneur des Anneaux et par conséquent une bonne partie de la littérature fantasy, on est très impatient d'en apprendre davantage.
Et c'est ainsi que je suis parti faire la connaissance d'Odin et de son fidèle mais encombrant compagnon Loki, des Walkyries, des Ases, des Nornes et autres Nibelungen. Que j'ai traversé l'Asgard, le Midgard ou le Walhalla. Que j'ai entendu parler de l'Anneau d'Andvari, des Pommes d'éternelle jeunesse et du Trésor des Nibelungen. Bien sûr, tout cela me disait bien quelque chose, mais j'avais l'impression d'avoir affaire aux pièces éparpillées d'un immense puzzle plutôt qu'à un tableau cohérent. Grâce au livre de Brasey, chaque élément a (re)trouvé sa place et j'ai pu enfin savourer l'histoire dans son ensemble.
Le style de Brasey est simple et sans fioriture. A peine voit-on fleurir, ici ou là, quelque imparfait du subjonctif de bon aloi. Les descriptions sont réduites à leur plus simple expression et la priorité est donnée à l'action. Peut-être aurais-je préféré quelque chose de plus littéraire, mais s'agissant de récits probablement de tradition orale, le style est parfaitement adapté.
Les personnages et en particulier ceux des dieux, sont étonnants et loin de l'image que l'on se fait d'eux habituellement. Odin, qui est tout de même le dieu suprême, est non seulement manipulé par Loki, le génie du Feu et de la Ruse, mais il n'ose pas discuter l'autorité de son épouse Frigg, déesse des Serments et des Liens du Mariage. Et il en va de même pour tous ceux que l'on rencontre au long du récit comme par exemple Brunehilde, fille d'odin, la walkyrie qui n'a rien de la géante guerrière qui vit dans l'imaginaire populaire.
Ce premier tome de la Malédiction de l'Anneau ravira sans aucun doute les amateurs de légendes ainsi que tous ceux curieux de mieux connaître les inspirations de Tolkien.
Lien : http://aruthablog.blogspot.c..
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Avouons le, je me suis passionné pour la mythologie nordique tres jeune grace aux jeux Final Fantasy (voila ca c'est fait...) et je l'ai trouvé de suite tellement passionnante!! Au debut, naturellement, je me suis tourné vers nombre de dictionnaires mythologique, encyclopédies, Wagner et Fritz Lang pour parfaire ma culture. Mais ca restait tres plat et sans ame du coté des dico et pour Wagner et Fritz Lang... Assez peu accessible (quoique passionnant du reste). Mais voila, la mythologie germanique reste méconnue, meme si beaucoup d'artistes s'en inspirent, peu s'y sont attaqués purement et simplement du debut a la fin... N'abordant qu'une petite partie ou brodant un peu autour d'un seul personnage ou Dieu...
Avec sa "malediction de l'anneau", E.Brasey la rend accessible a tous, dans sa globalité et ce dans un style fluide, simple où il a su compiler de nombreuses sources tout en y glissant, en plus et habilement son propre imaginaire! Que demande le peuple??? ben.... le volume 2 tiens!!!
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