Masques

Masques est l'histoire de 10 personnes invités grâce à un concours sur les réseaux sociaux dans un palais à Venise lors du carnaval. Ils vont devoir jouer à un jeu de rôle grandeur nature. Un voyage qui tombe à pic pour certains, mais qui va vite se transformer en enfer.

Sa lecture facile et son intrigue à l'Agatha Christie ont fait que j'ai bien aimé ce livre et puis voyager à Venise le temps d'un livre je ne dis jamais non !
Mais j'avoue que si vous recherchez un livre plus recherché et plus originale, vous pourriez être déçu par cette histoire du genre pas très nouveau et avec ces personnages que j'ai trouvé plutôt superficiels. Je n'ai d'ailleurs pas pu vraiment m'accrocher à aucun d'eux.

En conclusion, un livre sympa à lire malgré tout et qui m'a fait passer un agréable moment, mais qui malheureusement manquait d'un peu trop de choses pour que je le qualifie de très bon !

Une version des dix petits negres d'Agatha Christie en plein coeur du festival de Venise à la veille du confinement… c'est l'auteur lui-même qui a eu cette idée en étant confiné à Venise … c'est vrai que le terrain de jeu est idéal ! Sous les masques, pas difficile de cacher la vérité ! Plus poussée que cette histoire de jeu, une analyse pertinente de l'être humain et de sa capacité à obéir est expérimentée… serait il capable de tuer sous la contrainte ? Tous les humains sont ils des assassins en puissance ? Jeu ou expérience à taille réelle, cette invitation à participer ne sera pas sans causer de dommages collatéraux… c'est plaisant à lire , on passe un bon moment, l'expérience est intéressante… mais ce n'est pas non plus le roman du siècle…

Février 2020. Alice est enthousiaste : elle a été sélectionnée pour une « expérimentation ludique » à Venise, pendant le fameux Carnaval… Elle y rejoint 9 autres candidats venus de tous horizons, dont Antoine, un informaticien passionné de jeux de rôle, tous attirés par la célèbre cité des Doges…
Résidant dans un palazzo ancien, les dix participants s'aperçoivent que leur hôte, le Baron Corvo, brille par son absence. Les consignes leur sont livrées par enregistrement : dans chaque chambre, dix déguisements pour le Carnaval qu'ils porteront pour les festivités proposées ; chaque jour, l'un d'entre eux devra « éliminer » un autre, pendant un évènement ou dans un haut lieu de la Sérénissime, et toute velléité d'échapper au jeu sera sanctionnée…
Lorsque l'une d'entre eux s'écrase Place Saint Marc le jour du fameux « Vol de l'Ange », ouverture du Carnaval, Alice, et ses compagnons de jeu comprennent que le jeu est ouvert lui aussi… Et pendant ce temps, la ville se confine…
J'ai apprécié les références au fameux « Ils étaient 10 » d'Agatha Christie, ainsi que le contexte du carnaval ; la style de l'auteur a fait que j'ai déambulé dans Venise avec les personnages, découvert en même temps les monuments et la culture vénitienne, appris des choses sur la ville, comme l'existence de l'île San Michele, ou sur certains mécanismes du comportement humain. Par contre, j'ai trouvé la structuration un peu répétitive, les rebondissements un peu convenus du fait de ce type de récit. A mon sens, aussi, le contexte sanitaire de la pandémie n'est pas utile ici, car peu exploité pour renforcer le huis-clos ; il m'a aussi manqué quelque chose sur la notion de soumission à l'autorité… En bref, un roman sympa, mais j'ai de loin préféré « Sanguines » ou « A bout de nerfs », du même auteur…

Autant j'ai bien aimé l'histoire, qui ressemble bien sûr au célèbre huis-clos d'Agatha Christie dont le titre est devenu un mythe et dont l'auteur fait d'ailleurs référence à plusieurs reprises, avec un thème un peu trop vu et revu. Autant je suis restée un peu sceptique sur le déroulé de cette "murder party" où chaque jour un joueur doit être éliminé du jeu.

L'histoire est avant tout basée sur une expérience scientifique réalisée par Stanley Milgram ayant pour objet la soumission à l'autorité. Quelques chapitres relatant cette expérience entre-couperont d'ailleurs l'intrigue vénitienne.

L'auteur nous livre un roman noir qui soulève bien des questions sur le comportement humain et leurs choix face aux ordres donnés et dans ce cas, où commence la responsabilité de l'individu en cas de dérive ?

L'écriture est fluide et agréable à lire et on veut tout de même savoir ce qu'il va se passer derrière les costumes et les masques.

Les descriptions de Venise donnent vraiment envie de visiter ou revisiter cette ville d'eau.

Ils étaient 10 personnages, il n'en restera que 3 à la fin du jeu, mais je n'ai guère été touchée par aucun des personnages, peut-être par manque de temps vu la rapidité de leur élimination.

Je suis restée aussi un peu sur ma faim quant au dénouement final.

Petit bémol : j'ai pu lire sur de nombreux groupes que les gens essayent d'éviter les histoires où l'on parle de la pandémie et notre intrigue se situe en plein début de confinement vénitien et l'auteur ne se prive pas pour rappeler la crise sanitaire.

Par contre, je me suis interrogée, peut-être à tort, car malgré tout, nos protagonistes, bien que normalement confinés, sont sortis à l'aise de leur palais et ont pris les vaporettos et autres moyens de locomotion.

Ceci n'est bien sûr que mon avis et je vous laisse juger par vous-mêmes en lisant ce livre qui m'a tout de même fait passer un bon moment de lecture.

Dans ce roman on embarque pour le carnaval de Venise 🇮
Direction les déguisements et le festivités avec au programme un jeu permettant à chacun de jouer l'un des personnages de « la comédie del Arte »
Un jeu macabre se dessine petit à petit, et c'est la panique. Mais les masques vont-ils tomber pour autant ?😱

Dans ce roman on retrouve une ambiance de murder party, chacun à son rôle à jouer. Heureusement pour eux ils s'agit d'un jeu. Un jeu permettant d'éliminer des participants.
J'ai beaucoup aimé le sujet abordé et le thème plus profond que l'auteur a voulu évoqué dans son livre.
Je me suis posé de nombreuses questions tout au long de cette histoire.

🎭 Pourtant une seule ne cesse de revenir en marge des autres. Que serions-nous capable de faire sous un masque ? Si personne ne nous reconnaît, pourrait-on commettre l'irréparable ?

Malgré quelques longueurs c'est un voyage culturel et émotionnel que nous offre l'auteur, une expérience inédite qui nous questionne et nous positionne entre la soumission et la domination.

Original et osé il sera apprécié des amateurs de théâtres de jeu. Simple et accessible, il n'est en rien un thriller horrifique mais attention aux apparences malgré tout !