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3,7

sur 68 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Comme elle est belle, cette femme sur la couverture, avec son regard profond, mystérieux et triste aussi. Koula.

La partition, naissance d'une passion, puis la répartition.

Au-delà des silences, ceux de la portée aussi bien que les non-dits, j'ai ressenti la force des émotions, la mélodie de toute une vie, dans cette famille à la fratrie éparpillée, écartelée, en souffrance.
Une femme, un pays, un destin, la guerre qui dévie les chemins, les choix cornéliens, les enfants qui sont là comme des notes posées, des croches qui s'accrochent, ou qui décrochent.

L'amour qui unit, le désamour qui blesse, la jeunesse qui s'en va et avec elle tant de secrets. Enfouis. Une boîte que l'on ouvrira plus tard, et qui permettra de comprendre qui était cette mère. Déracinée. Déracinés. Sur la partition, plusieurs morceaux, des rythmes différents, une musique qui émeut au-delà des liens du sang, mais qui a orchestré tout cela ?

Chacun des protagonistes a des raisons bien personnelles de choisir où jouer ses concerts, ceux de son existence. J'ai aimé cette femme, son caractère, ses failles et sa force. J'ai aimé chacun de ses enfants, l'écriture fouillant leur âme au plus profond. J'ai moins aimé les douleurs que j'ai ressenties en déchiffrant la partition, note après note, mais l'ensemble m'a beaucoup émue.

Je remercie les éditions Allary et la plateforme NetGalley pour l'accès à ce très beau roman.
#LaPartition #NetGalleyFrance

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Koula et ses trois fils

En racontant dans «La Partition» l'histoire d'une femme mariée trop vite et la destinée de ses trois fils entre Grèce, Belgique et Suisse, Diane Brasseur confirme son talent de prosatrice sensible.

Pour son troisième roman après Les Fidélités et Je ne veux pas d'une passion, Diane Brasseur nous propose le portrait d'une femme qui aura trois enfants qui seront ballotés dans trois pays différents et que l'on suivra durant trois générations.
La Partition s'ouvre en 1977, au moment où les trois frères doivent se retrouver, à l'occasion du concert donné par le benjamin au Victoria Hall à Genève. Mais Alexakis le violoniste va apprendre la mort subite de son aîné. Une manière de mettre en exergue le titre très juste de ce roman qui entraîne le lecteur par cercles concentriques jusqu'au coeur de «la partition».
Tout commence dans les années vingt, lorsque Paul Peter K, un représentant en porcelaines de Langenthal croise le regard de la belle Ekatarina sous le bleu du ciel de sa Grèce natale. Elle a seize ans et rêve d'évasion. En l'épousant, Paul Peter lui fait miroiter un avenir radieux. Mais Ekatarina, que l'on surnomme Koula, va vite déchanter. Sa vie en Suisse se transforme en cauchemar, pas seulement en raison des brumes et du froid, mais aussi par la difficulté à se faire accepter par sa belle-famille dont elle ne parle pas la langue, et surtout par les absences de plus en plus répétées d'un mari volage.
Quand elle mettra au monde Bruno K, le choc sera rude. Elle apprend que ce fils qu'elle imaginait comme une bouée de sauvetage est infecté par la syphilis.
Koula entend se battre pour lui offrir une belle vie. Un tempérament qu'elle aurait volontiers aussi mis au service de Georgely, son second fils.
Mais le choix qui lui est offert est cruel. Si elle divorce, les enfants seront répartis entre père et mère. Une partition qu'elle est contrainte d'accepter et choisit celui qu'elle considère le plus faible, Bruno K, avec lequel elle retourne en Grèce.
C'est là que l'histoire va étonnamment se reproduire. Elle essaie d'effacer sa dépression dans les bras d'un nouvel homme. Un Belge qu'elle va épouser à son tour, suivre en Belgique et lui donner un fils – alors qu'elle était persuadée de porter une fille. Alexakis passera du reste ses premières années dans le décor rose et avec la layette préparée dans cette éventualité.
La nouvelle partition qui arrive alors est celle provoquée par la Seconde Guerre mondiale et l'exil, à nouveau.
Diane Brasseur décrit admirablement cette famille recomposée en nous offrant toute la gamme des variations et des sentiments. L'abandon et les culpabilité, la fratrie essayant de renouer des liens distendus, les belles-familles soit toxiques, soit intégratrices. le tout sous le regard d'une Koula cherchant à faire bonne figure dans ce chaos.
Variation sur le thème de la destinée – que serait l'histoire si elle avait choisi Georgely plutôt que Bruno K? – ce roman est aussi construit autour de la musique, d'une passion qui permet de laisser la tragédie de côté pour se concentrer sur son art. Bruno K étudie le piano, son frère Alexakis le violon. La musique qui aurait dû les réunir mais ne restera qu'en fond sonore de cette tragédie intense, émouvante, déchirante.

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- [ ] La partition c'est l'histoire de trois frères , trois demi- frères , le plus souvent séparés au gré de la vie de leur mère , Koula d'origine grecque , Koula qui se mariera très jeune et partira en Suisse pour suivre son mari ,puis reviendra en Grèce avec son fils aîné , confrontée à un choix inhumain , elle abandonnera son deuxième fils Georgely alors qu'il n'a que trois ans .
- [ ] En Grèce , elle rencontre un ingénieur belge de 29 ans son aîné , veuf qui a perdu son fils quelques années auparavant, M Hyacinthe que Koula rebaptisera Cyntho
- [ ] Avec lui elle aura son troisième fils Alexakis .
- [ ] C'est l'histoire touchante de ses trois frères la plupart du temps séparé , surtout Georgely qui ne connaîtra quasiment pas ses frères .
- [ ]
- [ ] Koula qui portera toute sa vie un amour démesuré à son fils aîné sans doute parce qu'il a été contaminé involontairement par la syphilis paternelle , toute sa vie il devra se battre contre les conséquences de la maladie , Koula fera tout pour que son fils apprenne le piano mais ce sera son plus jeune frère Alexakis qui deviendra célèbre en tant que violoniste , Bruno deviendra un professeur réputé aimé de ses élèves avec toute sa vie le regret de n'avoir pas préservé dans l'étude du piano
- [ ] C'est le roman d'une famille attachante avec ses joies et ses déchirements .
- [ ] Un beau portait de femme en la personne de la mère Koula qui n'arrivera jamais vraiment à être heureuse ni à rendre les siens heureux malgré un amour débordant , justement parce que cet amour est hors norme , Koula ne sait pas faire dans la demi - mesure .
- [ ] Un beau roman à l'écriture très visuelle , presque cinématographique, j'imagine un film tiré de cette fresque familiale .
- [ ] Je remercie NetGalley ainsi que les éditions Allary .
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Bruno K est professeur à Genève, il va enfin revoir son frère Alexakis devenu violoniste célèbre lors d'un concert, mais la réunion de la fratrie n'aura pas lieu, Bruno est foudroyé par une crise cardiaque en pleine rue le jour J. Ce point de départ permet de retracer l'histoire de cette famille et en particulier celle de la mère, Koula. A seize ans, en Grèce elle rencontre Peter Paul K, représentant de la fabrique de porcelaine de Langenthal, elle tombe amoureuse, se marie et le suis en Suisse. Bruno est son premier fils, il est touché par la syphilis congénitale transmise par son père, il a un petit frère de deux ans son cadet, Georgely. Une fois guéri, le père reprend ses mauvaises habitudes et Koula n'en peut plus. Sa belle-mère, Mutti l'aide à retourner en Grèce, mais elle lui demande de choisir lequel de ses deux fils elle veut prendre avec elle. Elle choisit Bruno car il est fragilisé par la maladie au contraire du petit qui se porte comme un charme. de retour en Grèce elle rencontrera un Belge de trente ans son ainé, se remariera et aura Alexakis.

Koula est une femme solaire et surtout excessive dans son amour qu'il s'agisse de ses fils ou de ses maris. le roman suit le point de vue de Bruno, qui raconte son histoire à travers ses lettres à sa mère au début de chaque chapitre. Koula a de grandes ambitions pour les deux fils avec qui elle vit, elle a abandonné Georgely certes à contre coeur, mais elle semble l'avoir complètement oublié. Lors des vacances en Suisse, elle ne se rend même pas aux réunions familiales car elle veut éviter son ex, ce qui fait qu'elle n'a jamais revu son fils depuis ses trois ans.

C'est surtout une mère toxique qui décide de l'avenir de ses enfants, elle les poussera à devenir musiciens, mais Bruno se révèlera moins talentueux qu'Alexakis, Elle s'interposera surtout entre Bruno et les femmes de sa vie, l'empêchant d'être heureux et provocant son divorce. Elle voit des rivales dans toutes les autres femmes, qui vont lui voler ses fils. Son amour démesuré fera des ravages dans sa famille. Elle coupera les ponts avec Bruno qui a eu le toupet de se marier contre sa volonté et malgré de nombreuses tentatives de son fils, elle l'ignorera complètement jusqu'à sa mort. On peut supposer que sa relation avec le dernier est tout aussi castratrice puisque les deux frères se perdront aussi de vue.

La musique est un lien entre les deux frères qui ont été élevés ensemble, Geogely ayant rapidement disparu du tableau. Peu importe ce que les enfants désirent, elle décide pour eux. Elle a toujours rêvé d'être une star de cinéma, aussi veut-elle qu'ils deviennent des musiciens célèbres. Koula n'est pas un personnage sympathique, elle a une conception trop toxique de l'amour qui étouffera tous les siens.

Ce roman est très bien écrit, avec sensibilité. Les sentiments de Koula et des enfants sont très bien décrits, on ne peut que ressentir de l'empathie pour ces garçons malmenés par l'amour dévorant et sans frein de leur mère. J'ai eu de la peine à entrer dans ce portait de famille, mais ensuite j'ai beaucoup aimé cette lecture. Un grand merci à Netgalley et à Allary Editions pour cette belle découverte.

#LaPartition #NetGalleyFrance !
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Ce roman a un charme fou, qui tient beaucoup à son héroïne, la pétulante Koula et à l'écriture de Diane Brasseur qui infuse lentement une singulière sensualité à sa prose. Ce roman, c'est la rencontre du feu et de la glace, une histoire de louve, de volcan qui ne demande qu'à s'éveiller. Mais quelle idée aussi pour une jeune fille grecque, solaire, aimant la vie au grand air, la danse et la musique de tomber folle amoureuse d'un suisse ? A 16 ans, Koula épouse Paul Peter K, représentant en porcelaines de dix ans son aîné et quitte sa Grèce natale pour s'installer en Suisse, sans parler un mot d'allemand et sans réelle idée des réalités qui l'attendent. A commencer par l'ennui. Que la maternité vient amoindrir. A la naissance de Bruno K, Koula pense enfin avoir trouvé sa place. Mais, délaissée et trompée par son mari et malgré la naissance de Georgely, son deuxième fils, Koula dépérit et finit par envisager un retour en Grèce. Sa belle famille accepte de l'aider à une condition : n'emmener qu'un seul de ses fils avec elle.

La partition, donc. Qui signifie "séparation, partage. D'un pays notamment". Choix cruel, inhumain mais que Koula assumera toute sa vie, refusant de laisser la douleur ou le remord aggraver ses souffrances. Elle choisit celui qu'elle estime le plus fragile. L'aîné, né avec la syphilis grâce aux exploits de son père. Koula aura une deuxième vie elle aussi, un second mariage dont un troisième fils naîtra alors qu'elle était convaincue d'accueillir une fille cette fois. le petit Alexakis vivra ses premières années dans les robes prévues, et tant pis. le second mari de Koula est belge. Et c'est en Belgique qu'elle sera confrontée à la seconde guerre mondiale, conflit auquel Bruno K échappe grâce à sa maladie. Il peut alors se consacrer à son rêve, étudier la musique en espérant devenir un grand interprète, compositeur...

La partition, encore. Celle utilisée en musique, et qui est le quotidien de Bruno K, malgré ses renoncements, ses tentatives avortées. Elle est le lien également avec Alexakis, le petit frère qui aspire à imiter le grand et choisit le violon plutôt que le piano. D'ailleurs le roman ouvre en 1977 alors que les trois frères vont être réunis pour la première fois depuis des décennies : Bruno K et Georgely s'apprêtent à assister au concert donné par Alexakis à Genève. Séparés pendant tant d'années, familles décomposées et recomposées ailleurs, autrement.

La partition, toujours. Définition mathématique : "Partage d'un ensemble en parties non vides, disjointes deux à deux et dont la réunion reconstitue cet ensemble". Sauf que, le lecteur le sait dès les premières pages, cette réunion n'aura pas lieu.

Le récit, dominé par la figure solaire de Koula est entrecoupé d'extraits de la correspondance entre Bruno K et sa mère, illustrant ainsi le rapport passionnel, exclusif et possessif imposé par cette dernière, déterminée à préserver son fils à tout prix, lui qu'elle a choisi, le jour où elle a dû se déterminer. Et l'on mesure la contrainte qui pèse sur les épaules de ce fils "élu", tiraillé entre son amour pour sa mère, son désir de loyauté et ses envies de liberté... et d'amour, autre que maternel.

Un roman charnel, hypnotique, à l'atmosphère singulière, intrigante. J'en suis restée imprégnée un bon moment, prise dans le fil narratif, accrochée par la personnalité excessive de Koula et cette radiographie d'une fratrie pas vraiment maîtresse de son destin. Un joli moment.
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En 1977, trois frères doivent se retrouver. La rencontre n'aura pas lieu : Bruno K. s'effondre en pleine rue : il meurt.

Le livre remonte le temps et revient dans les années 20, lorsque leur mère, Koula, une Grecque de seize ans, tombe amoureuse de Paul Peter K. Ils se marient et partent s'installer dans le pays de Paul Peter K : la Suisse. le conte de fées vire très vite au drame. Koula découvre, après la naissance de son fils Bruno K, que son mari volage lui a transmis la syphilis et qu'elle a contaminé son enfant in utero.

Alors que le couple a un deuxième enfant, Koula étouffe en Suisse. Sa belle-mère l'aide à retourner dans son pays natal, à la condition qu'elle parte avec un seul de ses enfants.

Koula rencontre un homme plus âgé avec qui elle aura un troisième fils. Ce sont ces trois frères qui devaient se réunir le soir de la mort de Bruno K.

Chaque chapitre commence avec un extrait de la correspondance entre Bruno K et sa mère. Un indice laisse à penser que ces lettres sont authentiques.

Les personnages principaux sont Koula et Bruno K. La partition parle de leur relation. Koula est une femme à la fois solaire et excessive, envahissante mais indépendante. le revers de sa personnalité passionnée est son côté colérique. Elle est aimante et toxique à la fois. Il est difficile de trouver sa place auprès d'elle, encore plus si on est une femme.

Je n'ai, souvent, pas compris Koula. Ses choix m'ont parfois choquée, ses attitudes m'ont énervée, et par ricochet, j'ai eu beaucoup d'empathie pour ses enfants et j'ai été fascinée par la relation qu'ils ont avec leur mère.

La suite sur mon blog
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Diane Brasseur nous fait voyager de la Grèce à la Suisse en passant par la Belgique en nous livrant une fresque familiale avec la musique pour toile de fond. Avec le décès du fils ainé Bruno K. nous allons ensuite remonter le temps pour voir évoluer cette famille éclatée.

Au commencement, il y a la rencontre en 1920, celle de Koula jeune grecque de 16 ans qui tombera amoureuse d'un Suisse Paul Peter K , elle le suivra alors dans son pays. Mais le déracinement est compliqué et l'exaltation des premiers jours n'est plus, le couple se perd. Pourtant la première grossesse de Koula remet tout à sa place puis la syphilis crée une ombre sur cette famille, ils sont tous touchés même Bruno K leur enfant. Par contre cela permet à Koula de retrouver son mari qui ne dépend que d'elle. Seulement, le traitement terminé, il reprendra vite ses mauvaises habitudes et Koula choisira de partir avec l'aide de sa belle-mère mais en contrepartie elle devra abandonner un des ses fils malgré le déchirement.

Une femme au tempérament méditerranéen, exaltante, indépendante en avance sur son temps, elle divorcera, vivra comme mère célibataire puis épousera par amour un homme de trente ans son ainé. Avec Bruno K un lien particulier existe sûrement lié à la maladie du départ, une relation fusionnelle mais étouffante pour l'homme qu'il deviendra, car quand Koula aime il n'y pas de demi-mesure que ce soit ses fils ou ses maris. Elle a de grandes aspirations pour ses fils et lorsque Bruno K en autodidacte jouera quelques notes sur un piano, elle fera en sorte de lui donner toutes les clés pour qu'il y arrive.

Un roman sur le déracinement et sur l'amour filiale, charnelle. L'histoire est calme sans être ennuyeuse. J'ai aimé la personnalité de cette mère si entière. La plume est délicate et m'a fait voyager. le roman est parsemé d'extrait de lettres des différents protagonistes en début de chaque chapitre qui nous rendent cette famille réelle et nous fait rentre dans leur intimité. Même si ce n'est pas un coup de coeur cela reste une jolie découverte.
Lien : https://leslecturesdemamanna..
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D'abord, je remercie Allary éditions et Netgalley pour ce service de presse en vue du challenge 2019 auquel je participe.

Il émane de ce roman une grande sensibilité et beaucoup d'amour par le vécu qu'a combattu une femme et une mère face à son destin tragique.

Un mariage accompli dans l'insouciance face à un vautour avide de conquêtes résultera par le fracas d'une famille brisée par le chagrin et l'injustice. le ressenti de Koula cette jeune mère grecque jalonne au cours de l'histoire par son tempérament enflammé qui perdure au fil des pages et le lecteur ne pourra être insensible à son cri qui transperce chaque page par la meurtrissure de son coeur. Il est très difficile pour une mère d'avoir à choisir et un choix bien cruel entre ces deux enfants pour retrouver sa liberté d'un homme volage et irresponsable.

C'est une tragédie de coeur qui se tisse dans ce livre où chaque personnage endosse un avenir marqué par les stigmates de son passé.

La vie de couple, la maladie, la fraternité attireront jalousie haine et colère sans répit avec une course vers un avenir inconnu et incertain. On se retrouve respirant la crainte du lendemain avec le prolongement de ce destructible scénario écrit avec souplesse et qui résonne de musicalité pour étayer la tragédie de cette fresque familiale.

Un roman qui prend de l'ampleur avec la tournure des évènements nous laissant des traces indélébiles par tant de souffrance de courage pour tous les protagonistes réunis dans ce drame familial.

Une histoire marquante !
Lien : http://chroniqueuse6.canalbl..
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Voilà un live qui vous prend et vous emmène et qu'il est littéralement impossible de poser tout pendant qu'on ne l'a pas fini. On vibre et on ressent des émotions intenses, et on quitte à regret cette (ces) famille(s).

Ekaterina, dite Koula, rencontre très jeune Paul Pieter K, un suisse de passage en Grèce. Elle quitte alors sa Grèce natale pour le suivre en Suisse. Très vite elle tombe enceinte et doit subir l'infidélité de son mari. La vie s'organise mais quelques années plus tard elle reviendra en Grèce après avoir effectué un choix cornélien.

Portée par une écriture limpide et acérée, cette grande histoire familiale vous prend aux tripes. Si je n'ai pas toujours ressenti une franche sympathie pour koula qui m'a souvent apparue trop excessive, j'ai ressenti avec une très grande acuité les choix auxquels elle a été confrontée et même souvent compris ses sentiments maternels exacerbés. On se pose souvent la question de savoir comment on aurait réagi dans telle situation ou telle autre. Est-ce qu'on aurait fait les mêmes choix? Quel rôle joue l'entourage dans nos décisions? C'est un roman où l'émotion et les larmes ne sont jamais loin et d'une très grande justesse.
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Trois hommes, trois frères, un éloignement palpable ...
Le décès de l'un d'eux va ressusciter tout un monde oublié, tout un monde caché et dévoiler au lecteur un relationnel complexe conséquence d'une histoire familiale atypique et surtout nous présenter un portrait de femme : celui de Koula, femme et mère.
Un superbe voyage dans la complexité des liens mère-fils, sur les conséquences de cet amour.
Ce roman explore les thèmes de la filiation, des liens entre enfants.
Un roman comme la recherche d'une harmonie dans la composition du récit et dans le thème.
#LaPartition #NetGalleyFrance
passeuredelivres.over-blog.com/2019/05/la-partition.html
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