AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782017088585
384 pages
Hachette Pratique (09/05/2019)
3.64/5   439 notes
Résumé :
Aladdin est un vaurien.

Comme les autres habitants d'Agrabah, un pays pauvre, le jeune homme tente tant bien que mal de survivre.
La princesse Jasmine, quant à elle, est sur le point de subir un mariage arrangé. Elle ne désire qu'une chose : échapper à son destin, découvrir ce qui se cache derrière les murs du palais.

Mais tout bascule lorsque le conseiller du sultan, Jafar, prend subitement le pouvoir. A l'a... >Voir plus
Que lire après Ce rêve bleuVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (114) Voir plus Ajouter une critique
3,64

sur 439 notes
Ce rêve bleu est une réécriture relativement proche de notre cher Aladdin de Disney et je dois dire que j'ai beaucoup apprécié le style et l'histoire.

Nous connaissons tous l'histoire d'Aladdin et de Jasmine et avons tous été transporté. Jafar s'est emparé de la fameuse lampe magique, dont le génie est prisonnier, et a déjà utilisé deux voeux. le premier est de devenir sultan et le deuxième afin d'être le plus grand sorcier du monde. Mais Aladdin et Jasmine n'ont pas dit leur dernier mot et vont rallier le peuple d'Agrabah à leur cause afin d'évincer Jafar.

Lizz Braswell a décidé de transformer le conte de fées en une ambiance plus noire.
Cependant son écriture est fluide et captivante. Sa réadaptation est originale et assez bien menée.
Au départ, l'histoire est semblable à celle du dessin animé mais dès que Jafar récupère la lampe, tout change.
Ici, Aladdin a toujours le rôle du jeune garçon pauvre mais qui ne vole que pour se nourrir ou nourrir les plus démunis et non par cupidité. Il a des valeurs qui lui tienne à coeur. Son compagnon Abu m'a un peu manqué car très peu mis en valeur dans l'histoire.
Jafar devient le maître de l'histoire et prend immédiatement le pouvoir en éliminant tout ce qui le gêne sur son passage et vous allez être surpris... Tout ce qui l'intéresse c'est la magie noire pour faire revivre les morts et régner sur le monde. On connaissait un Jafar détestable mais là c'est encore pire. Sa soif de pouvoir n'a pas de limites.
La princesse Jasmine qui dans la version originale avait un rôle assez basique de jeune fille qui se laisse porter par l'histoire a ici un rôle retravaillé. Elle se retrouve à devoir prendre des décisions, et mener une bataille à l'aide de son peuple. Elle se rend enfin compte que son peuple meurt de faim pendant qu'elle ne manque de rien dans son palais. Elle va enfin vivre comme les Vauriens.
D'ailleurs ces derniers sont très bien mis en valeur tout le long du roman et j'ai beaucoup apprécié leur présence et leur utilité. Car ils apportent aussi certaines morales sur la pauvreté et nous donnent à réfléchir.

L'auteure nous met régulièrement des rappels de l'histoire de Disney en fonction de son avancée dans l'histoire. La plus grande surprise sera vraiment le dernier voeu de Jafar. Mais cette ambiance sombre est aussi appréciable car cela change vraiment d'avoir un méchant qui mène le jeu tout au long de l'histoire.

Pour ma part j'ai apprécié cette version et le style de l'auteure m'a enchanté donc je le recommande.
Lien : https://fantasydaniella.word..
Commenter  J’apprécie          480
Aladdin est le Disney préféré de ma fille, aussi quand elle a aperçu ce livre en librairie, elle m'a demandé si je voulais bien le lui acheter. Comme elle m'a invitée à le lire, je l'ai ajouté à ma pàl et puis BazaR me l'a pioché pour le défi estival des Trolls. Merci ^_^

Qui ne connaît pas l'histoire d'Aladdin ? J'ai justement été voir l'adaptation en film avec mes ados, un film extra cela dit en passant.

Jusqu'au passage de la grotte, tout est conforme mais ensuite Jafar récupère la lampe. Aladdin est abandonné dans la grotte avec Abu et le tapis. Pendant ce temps-là, Jafar rentre au palais et fait ses premiers voeux au génie… Sans surprise, il prend le pouvoir.

Ensuite, évidemment, tout change. C'est le principe d'une uchronie.

J'ai été surprise par l'ambiance sombre que l'auteure a choisi d'installer Je ne suis pas sûre que certains développements fassent l'unanimité. Il faut bien le dire : c'est une version horrifique avec des morts-vivants.

Cela étant dit, j'ai quand même passé un bon moment de lecture. J'ai trouvé l'écriture agréable et j'ai bien aimé les nouveaux personnages (les Vauriens). Le suspense est tenu jusqu'à la fin : quel sera le troisième voeu de Jafar ? Franchement, je ne m'y attendais pas. L'affrontement final était un peu limite mais dans l'ensemble ce n'était quand même pas si mal.

J'ai hâte de connaître l'avis de ma fille et d'en discuter avec elle.



Challenge défis de l'imaginaire 2019 / Défi estival
Commenter  J’apprécie          302
Hachette nous a récemment proposé deux collections très sympas qui se basent sur l'univers Disney. La première se focalise sur l'histoire des « vilain » présents dans les dessins animés classiques. La seconde collection recense, quand à elle, des récits alternatifs, comme c'est le cas pour le roman que je vais vous présenter ici.

Il s'agit donc d'un récit « What if » se déroulant dans l'univers d'Aladdin. La question posée est très intéressante : « Et si Aladdin n'avait jamais trouvé la lampe ? ». On imagine tout de suite des tas de possibilités, la plupart pas vraiment réjouissantes, dans un univers qui priverait le héros de tout moyen d'action magique.

Tout d'abord, que ceux qui n'ont jamais vu le dessin animé « Aladdin » se rassurent. Ils peuvent très bien se plonger dans la lecture de ce roman. Ils ne se sentiront pas perdus et n'auront pas l'impression de disposer d'un simple produit dérivé dédié aux fans de l'oeuvre originale.

Par contre, il faut être honnête, même si le concept est très attractif, le résultat final est loin d'être à la hauteur. le style narratif est assez joli bien que de nombreux mots inusuels viennent compliquer inutilement la lecture. L'histoire est cohérente et se tient parfaitement du début à la fin. Mais « Ce rêve bleu » reste un petit roman sans prétention qui ne restera pas dans les mémoires.

Pour tous ceux qui connaissent l'histoire d'Aladdin, les cents premières pages seront sans surprise. On se contente de nous raconter le début de ce récit de façon assez fidèle au dessin animé. L'humour est un peu lissé pour donner plus de crédibilité à l'univers et on approfondi légèrement (mais alors très légèrement) les personnages. Cette introduction m'a parue vraiment longue. J'étais déjà presque lassée en arrivant au passage de la caverne aux merveilles.

Car, c'est là que tout se joue. Aladdin récupère bien la lampe pour le compte d'un Jafar déguisé et méconnaissable, mais le mignon petit Abu ne subtilise pas l'objet au moment ou l'infâme vizir révèle son vrai visage. A partir de ce moment là, l'histoire prend une tournure bien différente et surtout bien plus sombre que celle à laquelle nous étions habitués.

Tout est différent, et pourtant, l'autrice n'a pas pu s'empêcher de récupérer de petits éléments ici et là pour les inclure d'une façon détournée dans son nouveau récit. On se prend très vite au jeu et on a très envi de connaitre la fin de cette réalité alternative où rien ne se déroule comme prévu.

C'est assez déstabilisant de tomber dans un monde de misère et de mort. Ici, l'apparition du Necronomicon et d'une armée de morts-vivants vient parfaire ce tableau monstrueux. J'imagine que le ressenti d'un lecteur qui ne connaitrait pas l'oeuvre original serait différent du mien. Mais, pour ma part, cette sensation de ne pas savoir sur quel pied danser à été plus déplaisante qu'autre chose.

La fin de se roman est parfaitement bien trouvée et assez surprenante pour ne pas nous plonger dans une simple redite du dessin animé. Malgré cela, je n'ai pas vraiment été convaincue par cette lecture qui a ses qualités et ses défauts. Je n'ai pas été touchée par cette histoire trop cousue de fils blancs par moments et trop sombre et brutale à d'autres.

Je ne vous parle même pas de la tentative désespérée de l'auteure d'émanciper un minimum le personnage de Jasmine qui n'était, il faut bien l'avouer, qu'une simple potiche dans l'oeuvre originale. Cette façon de nous présenter la princesse ne m'avait jamais plus déranger que la façon de nous présenter le prince de « Cendrillon » par exemple. Dans les dessins animés de Walt Disney, seul l'héroïne ou le héros du récit est vraiment mis en valeur. Il n'y a donc jamais eu de souci à ce niveau là selon moi. du coup, essayer de donner un rôle plus actuel aux différents personnages féminins n'était vraiment pas nécessaire.

En bref, mon avis est plutôt mitigé à propos de ce roman qui n'est pas totalement à jeter mais qui aurait clairement mérité d'être un peu plus intéressant…
Commenter  J’apprécie          80
Agrabah est une cité des sables, au coeur du désert, où la population se divise entre ceux qui ne manquent de rien, cloîtrés dans le palais du Sultan et les beaux quartiers, et ceux qui manquent de tout, tapis dans les ruines et zones populaires. Aladdin a été élevé dans cette partie de la ville, habitué à voler ce qu'il peut pour simplement manger et aider sa mère dans ses efforts quotidiens pour maintenir le foyer. Mais à la mort de cette dernière, Aladdin se retrouve seul, et doit alors apprendre à voler non seulement pour manger, mais surtout pour survivre.


Dans le palais surplombant toute la ville de sa majestueuse prestance, la princesse Jasmine se désespère de trouver un jour un intérêt à sa vie morne et ritualisée. le seul but de son existence, pour le moment, c'est d'épouser un prince pas trop déplaisant et de lui faire autant d'enfants que possible avant d'y laisser la vie, comme le veut la tradition. Mais Jasmine aspire à autre chose, à une vie plus utile, plus digne, où elle se servirait de sa position et de ses connaissances pour aider son prochain et faire le Bien autour d'elle.


Ces deux trajectoires, qui n'auraient jamais du se rencontrer, vont pourtant finir par se croiser au détour d'un marché, quand une Jasmine ayant enfin échappé aux gardes du palais risque rien moins que sa vie pour offrir une pomme à un pauvre enfant des rues et qu'Aladdin vole aussitôt à son secours. Tombé immédiatement sous le charme de la princesse, le voleur au grand coeur va lui faire découvrir la cité sous tous ses aspects, y compris les moins reluisants, ceux dont elle n'avait même pas conscience, et qui la bouleverseront et la marqueront à jamais. Une belle histoire commence à poindre entre ces deux-là, ces deux rêveurs qui se rapprochent à mesure que le temps fait son oeuvre...


Mais le grand vizir Jafar a d'autres projets pour chacun d'eux. Aladdin est arrêté par la garde, pour avoir enlevé la princesse, et sera jeté aux cachots les plus profonds du palais. Jasmine, quant à elle, retourne à sa vie oisive qu'elle ne supporte plus et devra faire avec le souvenir de ce garçon qu'elle commençait à sincèrement aimer. Enfermé dans les souterrains, Aladdin se languit d'elle et de sa liberté si précieuse, quand un étrange vieillard fait son apparition et lui promet monts et merveilles, fortune et gloire, ainsi que le coeur de la princesse, s'il accepte en échange de l'accompagner dans le désert et de pénétrer dans une grotte magique afin de lui en rapporter... une simple lampe, banale breloque en cuivre, perdue quelque part au sein du trésor immense qui se cache sous les sables.


Marché conclu, Aladdin sera celui qui entrera dans la Caverne aux Merveilles et trouvera la lampe, en échange d'une récompense bien méritée ! Sur place, il fera la rencontre d'un tapis volant étrangement conscient qui l'aidera à atteindre la salle de la lampe, avant qu'Abu le singe de compagnie d'Aladdin ne fasse tout capoter en tentant de s'emparer d'un des joyaux interdits. La Caverne s'effondre alors sur elle-même, condamnant tous ses occupants aux ténèbres éternelles. Aladdin parvient de justesse à atteindre la sortie, il tend la lampe au vieillard, à bout de forces, il espère que son partenaire le sauvera... et ne reçoit qu'un mauvais coup qui le fait chuter dans les profondeurs obscures, accompagné de son singe et du tapis... mais sans la lampe.


De retour à Agrabah, Jafar a tôt fait de révéler enfin son vrai visage et de prendre la place du Sultan grâce au premier voeu que doit lui accorder le Génie de la lampe, comme il est dit dans les anciennes légendes. Puis, souhaitant devenir le plus grand sorcier de l'univers, Jafar fait ensuite d'Agrabah son nouveau royaume, son fief, avec comme épouse la princesse Jasmine pour consolider son pouvoir. Seul hic : le Génie ne peut forcer les gens à tomber amoureux, Jasmine ne sera donc jamais consentante pour aimer Jafar. Qu'à cela ne tienne, l'ancien vizir projette alors de récupérer de nombreux grimoires et artefacts de par le vaste monde pour tenter de briser les lois de la magie et de faire sienne la princesse récalcitrante. Pendant ce temps, le peuple d'Agrabah passera de l'émerveillement à l'horreur quand Jafar lui fera pleuvoir d'incroyables richesses venues du ciel, avant de menacer de tout reprendre s'il n'obtient pas une fidélité indéfectible.


La terreur s'installe alors, et la tyrannie du nouveau Sultan Jafar aux pouvoirs absolus ne saurait être remise en question. Chaque nuit, des gardes issus de la plus noire des magies patrouillent les rues pour assurer la paix, qu'importe le prix, et la nourriture est distribuée avec parcimonie en échange d'un serment d'allégeance. Et quand Jafar mettra enfin la main sur le livre maudit qu'il recherche avec ardeur, ce qu'il désire le plus au monde sera enfin à sa portée. Son règne sur Agrabah n'est que le début... le reste du monde suivra bientôt, et chacun sera tenu de l'aimer et de le servir, même dans la mort !


---



C'est le premier roman de cette collection d'histoires alternatives lancée par Disney et distribuée par Hachette chez nous dont je fais la lecture, et je dois dire que je ne m'attendais pas à ce que j'y ai trouvé ! le résumé que je vous en fais est volontairement arrêté à la première partie du livre, parce qu'ensuite il faut vraiment découvrir par vous-mêmes tout ce qui se produit au sein d'une histoire allègrement revisitée par l'autrice Liz Braswell.


Beaucoup de choses changent en effet par rapport au célèbre film d'animation de 1993 des studios Disney, que nous avons tous dévoré durant notre enfance et même encore maintenant avec grand plaisir. Par exemple, nous assistons à une petite partie de l'enfance d'Aladdin, ce que nous n'avions jamais vu jusque là. Il y est question de l'absence de son père, de l'amour de sa mère et de la dévotion du fils envers elle, jusqu'à la fin. Certains passages, plus tard dans le livre, sont beaucoup plus cruels et sanglants même que ce que l'on a connu dans les dessins-animés, comme si nous n'avions pas affaire à une redite littérale de ceux-ci mais bien à une version alternative, un autre récit reprenant la trame principale mais en la déformant et en la passant au prisme d'un regard d'adulte. C'est parfois assez bouleversant je dois dire, et toujours assez réaliste malgré la présence de la magie.


« Et si Aladdin n'avait jamais trouvé la lampe magique ? », nous propose la couverture du livre d'entrée de jeu. Sauf que c'est un peu plus compliqué que cela encore. Dans ce roman, Aladdin trouve bel et bien la lampe dans la Caverne aux Merveilles, tout comme de nombreux événements se passent presque de façon copiée-collée dialogues compris par rapport au film d'animation, mais le détail qui change tout c'est qu'Abu ne parvient pas à l'arracher des mains de Jafar, ce-dernier les laissant pour morts dans le désert et revenant à Agrabah en possession de la lampe. Subtile différence certes mais qui change beaucoup de chose, ce n'est pas Aladdin qui a failli, juste le hasard qui a joué d'autres cartes.


Ce rêve bleu est donc le premier roman de cette collection que je lis à ce jour, et pas le dernier car j'ai bon espoir d'en lire d'autres plus tard ! Liz Braswell a une écriture très accessible, mélange de souvenirs émus de l'enfance et d'un regard plus mûr, plus adulte, sur les rêveries d'autrefois. Pas mal de détails dits techniques sont issus de sa connaissance poussée des peuples et environnements sur lesquels elle écrit ici, et ça se ressent vraiment, comme une touche supplémentaire de sérieux et d'application.


Vous vous en doutez, Jasmine ne restera pas silencieuse bien longtemps dans l'attente que son tortionnaire ne trouve le moyen de se faire aimer d'elle ainsi que du reste de la population, elle va vite prendre la tangente et devenir un espoir pour celles et ceux qui veulent faire tomber le sorcier. Une rébellion dont beaucoup attendent des jours meilleurs, sans oser vraiment le croire au fond d'eux. La lourde tâche de la princesse déchue sera donc de conquérir le coeur d'Agrabah non pas par magie mais par les actes, au-delà des promesses et du faste. Heureusement elle recevra toute l'aide dont elle aura besoin, mais il lui faudra apprendre à ouvrir les yeux sur la réalité au sein de la cité qu'elle croyait connaître. Une belle aventure, que je conseille à celles et ceux qui auraient besoin d'une petite dose de nostalgie tout en cherchant quelque chose de frais et nouveau à se mettre sous la dent.
Lien : https://radiophogeek.blogspo..
Commenter  J’apprécie          30
Pour tout ceux et celles (et je n'en doute pas) connaissant l'histoire du prince d'Agrabah, les 100 premières pages ne vous étonneront absolument pas...

Là où se ressent toute l'originalité de Liz Braswell réside dans les 250 dernières pages.

De cette version assez sombre du conte, on voit naître une Jasmine déterminée, femme forte, cheffe guerrière se battant pour sa juste place de sultane ; on voit naître le jeune voleur Aladdin dévoué à son peuple, sa ville tant adorée et ses convictions inébranlables ; on voit naître un génie prisonnier et esclave de Jafar, enchaîné contre ses idées ; et on voit naître un Jafar tout fraîchement sultan assoiffé de puissance, possédant la lampe magique et pouvant faire renaître les morts afin d'en faire une armée de zombies...

Cette lecture fluide ne sera pas de tout repos je vous préviens mais lorsqu'on se bat pour sa cause, la justice n'est-elle pas triomphante ?!
Commenter  J’apprécie          170

Citations et extraits (42) Voir plus Ajouter une citation
when anyone can reach up and take as much as they want - gold stops having value. Like sand.
Commenter  J’apprécie          10
- Chers élèves, voici les règles fondamentales de la magie. Règle numéro un : je ne peux assassiner personne. Règle numéro deux : je ne peux pas obliger les gens à tomber amoureux. Il regarda fixement Jafar et adressa un clin d'oeil à Jasmine. Et règle numéro trois - bien que je doute qu'elle s'adresse à toi, tu n'es pas le genre de type à se dire "J'ai fait une terrible erreur, il faut le ramener à la vie" : je ne ressuscite pas les morts.
Commenter  J’apprécie          80
Alors, que fait-on une fois qu'on l'a récupéré ? ( Alladin posa son livre ) On le brûle, ou un truc comme ça ?
- Le brûler ? s'exclama Jasmine, choquée. Un ouvrage aussi important ? Non, on ne peut pas faire ça. Nous devons le garder. Pour nous.
(...)
- Réfléchis un instant. Si le livre relève comment briser les lois de la magie, imagine ce qu'on pourrait y trouver
- Rien. Rien de bon, dit Aladdin fermement.
- Il pourrait me donner le pouvoir dont jai besoin pour vaincre Jafar et récupérer le trône.
- On s'en occupe. Ici, dit Aladin gentiment, en posant sa main sur le genoux de Jasmine. Avec des gens qui croient en toi et en ta cause. Avec des enfants, des voleurs, de mendiants, des tigres et des génies. On peut se passer de cette magie.
Jasmine était dubitative :
- Plus de puissance et plus d'armes ne nous feraient pas de mal.
- Au contraire ! Si les armes sont maléfiques. Et ce n'est pas parce que le livre est entre nos mains qu'il ne pourrait pas tomber dans d'autres mains. Nous devons le brûler. Pour qu'il ne soit jamais utilisé à de mauvaises fins.
- C'est une raison stupide de le détruire, s'emporta jasmine. Simplement parce qu'il pourrait provoquer des dégâts un jour ? Alors que nous pourrions utiliser sa magie pour tout réparer ?
Commenter  J’apprécie          20
Il caressait le singe, mais ne quittait pas la fille des yeux. Il ne savait pas trop ce qu'il disait, à vrai dire. Il aurait voulu parler sans cesse pour qu'elle continue à le regarder ainsi.
- Intéressant. Et qu'est-ce qu'Abu a encore envie de me dire ? le pressa-t-elle en se rapprochant d'Aladdin.
La cannelle. Son haleine sentait la cannelle. Il pouvait même sentir sa peau. S'il n'était généralement pas porté sur la poésie, il ne pouvait chasser l'image d'une brise fraîche du désert chargée de cyprès et de bois de santal.
Commenter  J’apprécie          60
Il y a une différence juridique et magique non négligeable entre forcer à aimer et forcer à épouser.
Commenter  J’apprécie          140

Video de Liz Braswell (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Liz Braswell
Extrait de "Tout droit jusqu'au matin" de Liz Braswell lu par Zina Khakhoulia. Parution numérique le 24 septembre 2020.
www.audiolib.fr/livre-audio/tout-…oit-jusquau-matin
autres livres classés : magieVoir plus
Les plus populaires : Jeune Adulte Voir plus


Lecteurs (1313) Voir plus



Quiz Voir plus

Livres et auteurs chez PKJ (pocket jeunesse)

Qui est l'auteure de "Eleanor & Park" et "Carry on" ?

Cat Clarke
Marika Gallman
Rainbow Rowell
Jo Witek

20 questions
82 lecteurs ont répondu
Thèmes : jeunesse , littérature pour adolescents , jeune adulteCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..