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EAN : 9782080811929
120 pages
Flammarion (01/01/1988)
3.94/5   62 notes
Résumé :
Ce court livre de Fernand Braudel constitue une excellente introduction à l'une de ses œuvres majeures, intitulée Civilisation matérielle, économie et capitalisme, ouvrage essentiel de l'histoire économique et fruit de vingt années de travail. Du XVe au XVIIIe siècle, pas moins de quatre siècles de l'économie préindustrielle sont interrogés à l'échelle mondiale.

Dans cette œuvre ambitieuse, l'historien met l'accent sur les équilibres et les déséquili... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Le célèbre historien Fernand Braudel donne une conférence de vulgarisation de ses travaux sur l'histoire du capitalisme.

“Le capitalisme est, dans la longue perspective de l'histoire, le visiteur du soir.”
Fernand Braudel nous rassure déjà sur le fait que le capitalisme ne date pas des années 80… et il s'efforce de séparer l'économie de marché du capitalisme, trop souvent employés à tord comme deux réalités congénitales. le capitalisme se loge pour Braudel verticalement au dessus de l'économie de marché (celles des artisans, des foires, des commerçants), elle-même au dessus de ce qu'il appelle la vie matérielle locale, habituelle, qui n'a que peu avoir avec le capitalisme : ce capitalisme est dérivé de l'économie sous-jacente. Il n'a ni les mêmes règles ni les mêmes agents (transparence et concurrence pour l'économie de marché, opacité et quasi-monopole pour le capitalisme, paiement comptant, troc, échange de marchandises d'une part et crédit, paiement à l'avance, compensation “clearing” et instruments bancaires papiers pour l'autre, spécialisation du travail et des métiers pour l'économie de marché et polyvalence de quelques acteurs “touche-à-tout” pour le capitalisme, etc).

Ainsi, le capitalisme n'est certes pas nouveau, mais il n'est pas non plus omnipotent, il est une émanation progressive des économies, d'où la “dynamique”. Braudel réfute les visions de Max Weber et Joseph Schumpeter qui fondent l'essor de la modernité sur le capitalisme et sur la figure “deus ex machina” de l'entrepreneur.

l'Historien se fait aussi géographe et analyse, à travers l'Europe, la Chine, le monde Islamique la façon dont le capitalisme structure l'espace, à savoir une ville centrale (Gênes, Amsterdam, Venise, Londres etc) à la pointe des avancées technologiques, scientifiques, industrielles, politiques et sociétales, et des couches périphériques, semblant ainsi donner raison à un certain déterminisme…

La répartition inégale des richesses suit ce mouvement de cercles concentriques, et invariablement, les habitants des zones périphériques, pourtant ancrés dans la vie matérielle et l'économie de marché, ne profitent pas de l'explosion de valeur que crée le capitalisme et sont placés dans une situation de dépendance inextricable, et qui n'a rien à voir avec le travail fourni par eux ; dans ces zones “la vie des hommes évoque souvent le Purgatoire, voire l'Enfer” souligne Braudel.

Quant à la “pointe dominante”, elle se nourrit inlassablement des zones périphériques, ce qui fait écrire à Fernand Braudel que le capitalisme est une “création de l'inégalité du monde”, il n'aurait, pour l'auteur, sans doute pas prospéré sans le développement démesuré des économies dans l'espace, autrefois bornées, induisant aux sociétés d'Ancien Régime le rétablissement de l'esclavage antique dans le Nouveau Monde d'une part et le retour du servage presque disparu en Europe de l'Est d'autre part, constituant ainsi deux zones périphériques du centre économique et capitaliste en Europe de l'ouest (Londres, Amsterdam, Paris, les villes-cités italiennes) qui, à l'inverse, accumule les libertés politiques et individuelles.

“Dès qu'il y a de la concurrence, il n'y a plus d'eau à boire” dit un marchant cité par Braudel, où comment les principes d'une économie libérale (libre concurrence non faussée, interdiction des cartels, des monopoles, transparence, délits d'initiés etc) sont une embûche pour le capitalisme. Braudel souligne également que le capitalisme a besoin d'exploiter les hiérarchies sociales & la complaisance dérogatoire ou du moins de la neutralité de l'Etat qui habituellement garde le contrôle de l'économie (impose des taxes mouvantes, une propriété temporaire de la terre, des règles de transparence et de concurrence) afin de pouvoir tranquillement s'étendre, génération après génération ou pour le dire comme Braudel : “l'histoire de la bourgeoisie, porteuse du processus capitaliste, créatrice utilisatrice de la hiérarchie solide qui sera l'épine dorsale du capitalisme.”

Le capitalisme peine à pénétrer les économies du Moyen-orient et d'Asie, Braudel remarque comme les grandes fortunes ne peuvent y prospérer longtemps, suspectes aux yeux des Princes, de même que les terres sont prêtées par le pouvoir politique, les emplois publics (mandarinat en Chine) sont ouverts à tous. En Occident au contraire, la bourgeoisie grandit lentement à l'ombre des erreurs et des aveuglements de la noblesse, parasitant le champ économique et peu à peu les charges nobiliaires jusqu'à la supplanter. Aujourd'hui encore, certains Etats contrôlent les économies et les capitalistes, quand d'autres semblent totalement dépassés ou pénétrés par eux.

Braudel prend l'exemple anglais, l'avantage décisif et précoce de l'Angleterre dans la révolution industrielle vient de ce que l'espace britannique se structure autour d'une économie nationale dont le coeur unique est Londres, l'économie nationale apparait alors comme la forme la plus aboutie et cohérente pour permettre au capitalisme de se consolider, et d'autre part une unité de vision des capitalistes et élites politiques, à savoir la nécessité d'une économie tournée vers l'international.

Un ouvrage court, synthétique, accessible, très bien écrit, pour qui veut, comme moi, découvrir l'historien Fernand Braudel sans doute plus connu que vraiment lu…

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Un petit livre de Fernand Braudel, historien qui dépassa le cadre de sa spécialité pour introduire d'autres sciences humaines dans ses recherches et défendre l'unicité de ces dernières lorsqu'elles servent de clé à la compréhension des civilisations et de leur évolution. La dynamique du capitalisme préfigure une oeuvre considérée comme majeure : La civilisation matérielle, Économie et Capitalisme. On y trouve quelques explications pour comprendre ce qu'est le capitalisme et l'économie de marché, leur différence, leur place dans l'ensemble plus vaste que sont les jeux de l'échange, les liens entre eux, la manipulation de l'un par l'autre....
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Encore un petit livre (120 pages) bien passionnant. Il s'agit en fait de la présentation dans ses grandes lignes d'un livre beaucoup plus imposant : Civilisation matérielle, économie et capitalisme, XVe-XVIIIe siècles. On a ainsi accès à une sorte de fiche de lecture, de synthèse, par l'auteur lui-même en plus, ce qui dispense, du moins dans l'immédiat, de s'attaquer à l'ouvrage principal.
Ce petit livre est intéressant à plus d'un titre. D'abord bien sûr parce qu'il fait le résumé de l'histoire économique du monde (en particulier de l'Europe) sur une période (1400 – 1800) qui va connaître, de ce point de vue, de grands bouleversements. Mais surtout parce qu'il permet d'interroger notre époque. En effet, nombre des faits décrits ici, en particulier concernant la naissance du capitalisme et la façon dont il s'est imposé, sont toujours pertinents de nos jours si l'on veut analyser ce système économique.
On a tendance à penser l'histoire économique selon cette succession : esclavage, puis servage, puis capitalisme. Dès le XVe siècle existent des régions économiques - Fernand Braudel les appelle des économies-monde - distinctes, délimitées, avec chacune son centre (une ville en général) et, autour, des zones successives et des marges, de plus en plus dépendantes et de moins en moins favorisées à mesure qu'on s'éloigne du centre. Parlant de l'économie-monde « Europe » au XVIIe siècle dont le centre est alors Amsterdam, il dit : « L'économie-monde européenne, en 1650, c'est la juxtaposition, la coexistence de sociétés qui vont de la société déjà capitaliste, la hollandaise, aux sociétés serviles et esclavagistes, tout au bas de l'échelle […] En fait le capitalisme vit de cet étagement régulier : les zones externes nourrissent les zones médianes, et surtout les centrales ». A l'heure de l'économie mondialisée, il semble bien que cette juxtaposition de zones riches et de zones en marge, dépendantes plus que participantes, soit toujours d'actualité.
Autre fait du passé qui éclaire notre époque : le capitalisme est le « privilège du petit nombre ». Il naît lorsque des marchands décident de se faire intermédiaires entre producteurs et consommateurs, pour vendre les marchandises dans les grandes ou les ports exportateurs, dégageant ainsi de gros bénéfices et accumulant les capitaux qui s'investiront ailleurs. Très tôt, la bourgeoisie « pour asseoir sa fortune et sa puissance, s'appuie successivement ou simultanément sur le commerce, sur l'usure, sur le commerce au loin, sur l' « office » administratif et sur la terre ». Reprenant le modèle des grandes familles seigneuriales - qu'elle va d'ailleurs parasiter puis dominer -, avec leur lignage, leur histoire, la bourgeoisie accumule progressivement le capital et se le transmet. La bourgeoisie est ainsi « porteuse du processus capitaliste ». Mais le capitalisme ne finit de s'imposer qu'avec la complaisance, du moins la neutralité, de l'Etat : « le capitalisme ne triomphe que lorsqu'il s'identifie avec l'Etat, qu'il est l'Etat ». C'est bel et bien toujours cette classe dominante (n'en déplaise à ceux que ce vocabulaire marxisant rebute, à leurs yeux sans doute pas assez « moderne »), la bourgeoisie, qui détient le capital, le transmet à l'intérieur de son groupe, occupe les postes-clés de la politique et de l'économie (les deux de plus en plus mêlés), assure (ou tente d'assurer) une stabilité et hiérarchisation sociales absolument nécessaires à ses intérêts et s'organise au niveau mondial pour que cela continue ainsi jusqu'à la consommation des siècles. Je renvoie à ce sujet à l'excellent livre de Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, Sociologie de la bourgeoisie.
Je finirai par la distinction qu'opère Fernand Braudel entre économie de marché et capitalisme, termes que l'on pense souvent synonymes. La première existait bien avant le capitalisme, il s'agit de cette économie d'échange qui fait le lien directement entre la production et la consommation, et qui est le fait des paysans, des artisans qui vendent, dans leur boutiques, sur les marchés ou les foires, ce qu'ils ont eux-mêmes produit. le capitalisme survient, on l'a vu, lorsque apparaît cette classe de gros marchands, avec de gros capitaux, se posant en intermédiaires et prenant le contrôle du marché. Il s'agit donc bien de deux choses différentes : le capitalisme dérive de l'économie de marché. Autrement dit : économie de marché et capitalisme ont longtemps coexisté. C'est d'ailleurs toujours le cas aujourd'hui, le capitalisme n'ayant pas envahi tout l'espace économique et social. Fort heureusement.
Je n'aime pas l'histoire pour l'histoire, pour la simple évocation de temps révolus. Je l'aime lorsqu'elle jette un pont entre passé et présent, qu'elle donne du recul sur notre temps et lève un coin du voile sur l'époque contemporaine. Comme ce livre par exemple.

Lien : http://plaisirsacultiver.unb..
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Cet essai "résumé" de Fernand Braudel a pour thème le développement du capitalisme dans l'histoire à travers le monde. Difficile de décrire tous les processus à l'oeuvre en une centaine de pages, on y aborde donc les idées principales sans trop rentrer dans les détails historiques périphériques bien qu'essentiels.
Historiquement, on en tire un "voyage" à travers les siècles du centre de pouvoir capitaliste dans le monde occidental: les villes - etats italiennes (Venise, Gênes, Florence), Amsterdam, Londres puis New York, le capitalisme étant un phénomène adaptatif à sa zone d'influence.
Concernant le fonctionnement du capitalisme, je retiendrai de ce livre trois points essentiels:
- le capitalisme est à dissocier de l'économie de marché. le capitalisme est un système d'accaparement des richesses par une poignée de puissants bien organisés, qui s'appuie sur de grandes échelles géographiques, l'économie de marché est une activité humaine indispensable constituant un fondement de la vie des sociétés. Selon Braudel, il peut donc y avoir des systèmes économiques dans les sociétés humaines sans forcément dériver sur notre société d'ultra-consommation et de prédation. ça rassure...
- le capitalisme ne peut fonctionner que si les pouvoirs de l'état sont dans les mains des grands acteurs capitalistes. Comprenez: nous ne sommes donc pas en démocratie selon Braudel. ça rassure moins...
- Enfin, le capitalisme est intrinsèquement inégalitaire et "esclavagiste". Même s'il peut être bénéfique à des sociétés (trente glorieuses), ces bénéfices ne peuvent être apportés sans l'exploitation d'autres sociétés en périphérie.
Essai bref mais passionnant.
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Un regard décalé sur l'économie, celui d'un historien. de quoi bousculer quelques idées reçues! Entre autres, celle qui veut que les pays anglo-saxons aient fini par dominer le monde parce que leur religion, le protestantisme, ne stigmatise pas les riches, à la différence du catholicisme ou de l'islam.

L'idée qui m'a paru la plus intéressante concerne la filiation directe entre le féodalisme et le capitalisme. Braudel remet en question l'explication classique, selon laquelle le capitalisme serait né avec la fondation des compagnies des Indes. Mais tout simplement des conflits successifs pour s'accaparer les ressources de la Méditerranée, notamment, lorsque les marchands nordiques se sont emparés du commerce des produits auparavant monopolisés par Venise ou Gênes.

Braudel reste humble, cite ses sources, en bon historien. S'il se risque à faire quelque hypothèse, c'est toujours prudemment. Il donne des pistes d'investigation insuffisamment inexplorées à ses yeux, telle que par exemple, l'analyse de l'usure du capital.

[En passant, j'ai consulté il y a quelques mois le site de l'INSEE pour regarder quels sont les secteurs d'activité qui investissent le plus en France... C'est absolument saisissant. Ma conclusion: s'il n'y avait pas l'Etat, les collectivités locales, et les particuliers pour investir (pour l'achat de leur logement), ... ben l'investissement serait ridiculement bas. Donc, tout ce que l'on nous raconte sur les courageux capitaines d'industrie qui seraient les seuls à prendre des risques, est sérieusement à relativiser.]
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
pp 69-70 :
Pour Max Weber, le capitalisme, au sens moderne du mot, aurait été ni plus ni moins une création du protestantisme ou, mieux, du puritanisme.
Tous les historiens sont opposés à cette thèse subtile, bien qu'ils n'arrivent pas à s'en débarrasser une fois pour toutes; elle ne cesse de ressurgir devant eux. Et pourtant elle est manifestement fausse. Les pays du Nord n'ont fait que prendre la place occupée longtemps et brillamment avant eux par les vieux centres capitalistes de la Méditerranée. Ils n'ont rien inventé, ni dans la technique, ni dans le maniement des affaires. Amsterdam copie Venise, comme Londres copiera Amsterdam, comme New York copiera Londres. Ce qui est en jeu, chaque fois, c'est le déplacement du centre de gravité de l'économie mondiale, pour des raisons économiques, et qui ne touchent pas à la nature propre ou secrète du capitalisme. Ce glissement définitif, à l'extrême fin du XVIè siècle, de la Méditerranée aux mers du Nord, est le triomphe d'un pays neuf sur un vieux pays. Et c'est aussi un vaste changement d'échelle. A la faveur de la montée nouvelle de l'Atlantique, il y a élargissement des l'économie en général, des échanges, du stock monétaire, et, là encore, c'est le progrès vif de l'économie de marché qui, fidèle au rendez-vous d'Amsterdam, portera sur son dos les constructions amplifiées du capitalisme. Finalement, l'erreur de Max Weber me paraît dériver essentiellement, au départ, d'une exagération du rôle du capitalisme comme promoteur du monde moderne.
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“En Occident, bien que les succès d’individus isolés ne soient pas rares, l’histoire répète sans fin la même leçon, à savoir que les réussites individuelles doivent presque toujours s’inscrire à l’actif de familles vigilantes, attentives, acharnées à grossir peu à peu leur fortune et leur influence. Leur ambition est assortie de patience, elle s’étale sur la longue durée (…) c’est mettre en vedette ce que nous appelons en gros, d’un terme qui s’est imposé tardivement l’histoire de la bourgeoisie, porteuse du processus capitaliste, créatrice utilisatrice de la hiérarchie solide qui sera l’épine dorsale du capitalisme.”
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De même David Ricardo, beaucoup plus tard, ne voit que le fleuve étroit, mais vif, de l'économie de marché. Et si, depuis plus d'une cinquantaine d'années, les économistes, instruits par l'expérience, ne défendent plus les vertus automatiques du laissez faire, le mythe ne s'est pas encore effacé dans l'opinion publique et les discussions politiques d’aujourd’hui.
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L'histoire est toujours à recommencer, elle est toujours se faisant, se dépassant. Son sort n'est autre que celui de toutes les sciences de l'homme. Je ne crois donc pas que les livres d'histoire que nous écrivons soient valables pour des décennies et des décennies. Il n'y a pas de livre écrit une fois pour toutes, et nous le savons tous.
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Le point capital, me semble-t-il, dans ce livre est la différence très nette que Braudel fait entre l'économie du marché (market transactions) qui s'opère au vu et au su de tous et sous la supervision des autorités municipales et l'économie de marché (market economy) qui recherche l'opacité. Ces pages sont cruciales pour comprendre le glissement vers l'économie capitaliste.
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Marc Augé est l?un des plus grands anthropologues français. Ancien élève de l?École normale supérieure, il a présidé l?École des hautes études en sciences sociales, où il a succédé à Fernand Braudel, Jacques le Goff et François Furet. Fondateur du Centre d?anthropologie des mondes contemporains de l?EHESS, il est l?auteur d?une quarantaine de livres qui font autorité, dont Génie du paganisme, Non-lieux ou encore Une ethnologie de soi. Il a, plus récemment, publié La sacrée semaine qui changea la face du monde, qui a connu un grand succès.
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