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EAN : 9782130732303
342 pages
Presses Universitaires de France (02/03/2016)
3.08/5   26 notes
Résumé :
Livre de quizz culturels.
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
3,08

sur 26 notes
Aujourd'hui j'ai pas envie d'être méchante. D'ailleurs je n'ai jamais vraiment envie de l'être, même si j'ai un peu trop souvent tendance à aimer m'amuser au détriment d'autrui, mes paroles (et mes écrits) dépassant de loin ma pensée.


Je sais, c'est un mauvais présage d'introduire ainsi une note de lecture. Venons-en au fait. Un jour que je devais faire 8 heures de trajet en voiture (en tant que passagère, quoiqu'il m'arrive parfois aussi de lire en conduisant), je me suis dit que ça pourrait être bien de feuilleter ce truc pour poser les devinettes et faire passer le temps, parce que soutenir 8 heures de conversation de suite, même un homme politique n'y parvient pas. Vient toujours un moment où l'on préfère regarder le paysage que d'essayer en vain d'aligner deux mots à la suite. L'homme n'est pas né pour parler. A peine davantage pour écrire.


Clairement, ce livre ne permet pas ce genre d'activité. Pourquoi ?
1) Les questions demandent un peu trop de réflexion. Il faut nécessairement être bien assis chez toi avec du silence, du calme et de quoi écrire.
2) Les questions ne sont pas forcément très drôles ou étonnantes. Vous risquez vite de passer pour le gros relou.
3) Si vous n'avez pas une connexion internet sous la main, les réponses sont frustrantes parce qu'elles vous balancent des noms dans ta gueule mais genre, les peintres, t'aurais aimé voir leurs peintures, les dieux, t'aurais aimé en savoir un peu plus sur leurs pouvoirs magiques, les livres, t'aurais aimé en lire quelques lignes, etc. Les listes de noms, c'est bien bon mais ça ne suffit pas.
4) Putain, ils se sont encore crus obligés de mettre des recettes de cuisine, c'est'y pô possible, nous n'échapperons pas au lessivage de cervelle alimentaire.


Le seul truc vraiment marrant dans ce livre c'est d'apprendre que certaines rues de Paris ont été renommées pour qu'on oublie qu'avant, leur commerce principal, c'étaient les putes. Moi, je connais pas trop Paris mais certains y habitent. Lorsque vous passerez dans la rue Marie-Stuart, faites hommage à feu la rue Tire-vit ; Rue Dussoubs = Rue Gratte-cul ; Rue Taillepain = Rue Donne-Joie ; Rue du Pélican = Rue du Poil-au-Con ; Rue Beaubourg = Rue Trace-Putain ; Rue du Petit-Musc = Rue Pute-y-Muse.


A part ça, avec une connexion internet et du temps à perdre, on peut apprendre des trucs parfois utiles sur l'histoire, la littérature, la mythologie, la peinture, donc c'est pas trop mal fait.
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Tout d'abord, encore merci aux PUF et à Babélio de m'avoir permis cette lecture dans le cadre d'une masse critique particulière…
« Miscellanées de culture générale »… Faut-il rappeler le mot d'Edouard Herriot : « la culture (qui plus est générale) est ce qui reste quand on a tout oublié ? »
Bien sûr qu'il faut le rappeler, et en même temps se rendre compte, en ouvrant ce recueil, qu'on a même oublié des choses qu'on ignorait… Je passe sur le vocabulaire ancien et maintenant inusité, mais qui se souvient à part les spécialistes que Crépitus était le dieu romain du pet, que Pyroïs, Eoos, Aéthon et Phlégon étaient les quatre chevaux blancs qui tiraient le char d'Hélios, le soleil… Et les douze travaux d'Hercule ? Qui sait que l'@ était déjà utilisé pour indiquer le « ad » latin (à, vers) par les moines copistes ?
On dit souvent que « l'écriture est la science des ânes »… et le culte de l'âne, pratiqué dans l'antiquité ? L'onolâtrie ; mais comme moi, vous l'aviez sans doute oublié…
Je sais, ce genre de connaissances est absolument inutile… mais comme le disait Cyrano : « c'est bien plus beau lorsque c'est inutile !».
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Merci à Babelio et aux éditions Puf pour l'envoi de ce livre , tout d'abord.

Les" Miscellanées de Mr Schott" ont connu un vif succès en 2005.Beaucoup y ont vu une nouvelle approche originale. Mais Oscar Wilde, le facétieux, écrivait déjà :" C'est une bien triste chose qu'il y ait de nos jours si peu d'informations inutiles."Comment définir ce genre , si genre il y a ?" Fragments littéraires et culturels" , " particularités en tous genres", " bric à brac de mots"? En tout cas, c'est l'idée de mélange qui prime ( du latin " miscellanea":mélanges, moi aussi, je peux faire ma " savante", hum ! Je plaisante, bien sûr !)

Bon, maintenant que dire de ce livre, qui a le mérite de se concentrer sur un domaine donné( mais qu'il est vaste !) celui de la culture générale? Il faut y chercher avant tout une forme de distraction plaisante, une façon désinvolte de se cultiver.On picore ici un grain de mythologie ( les Muses et leurs attributs, par exemple), là un ingrédient d'une recette d'"une fricassée à la manière d'Apicius"...Les informations données sont très disparates, et fort anecdotiques.
Mais justement, c'est à double tranchant, car elles peuvent aussi être perçues comme sans grand intérêt, ne cherchant qu' à éblouir,de façon clinquante.

Je pense qu'il faut lire ce recueil à petites doses, en piochant au hasard.La difficulté des questions posées ne doit pas rebuter.Ce n'est pas l'essentiel.Le but est plutôt de découvrir avec curiosité et plaisir ce que nous apprennent les réponses.En dehors des questions purement littéraires, comme l'incipit et l'excipit des romans, auxquelles j'ai su répondre, l'ensemble n'est pas évident du tout !Et effectivement, comme le sous-titre l'indique, il peut se targuer d'être difficile.Le plus difficile du monde, c'est un tantinet exagéré ! Voyons-y avant tout le côté ludique et insolite, décalé.Les jeux de mots des titres et les dessins accentuent d'ailleurs cet aspect .

Justement, c'est pour moi le problème posé par ce type de livre: il ne laisse pas beaucoup de trace dans notre esprit.On papillonne d'une page à l'autre , on survole...et il n'en reste rien ou si peu ! Un froissement d'ailes tout au plus .

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Je tiens à remercier chaleureusement l'équipe Babelio ainsi que les éditions PUF pour l'envoi de ce superbe livre.
Dire que je l'ai aimé serait un doux euphémisme. de nature curieuse et assez fana de culture en général, il n'était pas très dur de m'appâter avec ce beau livre sur des détails de culture générale peu connus et assez pointus. Je l'ai dévoré en à peine quelques heures de lecture.

La présentation sous forme de questions / réponses est très ludique. J'avoue que sur certains points, où j'avais quelques idées de la réponse, je me suis prise au jeu de tester mes talents mais sur d'autres, où la réponse m'était clairement obscure, j'ai d'emblée savouré les réponses vraiment détaillées.
Je ne peux pas dire que j'aurai retenu l'intégralité des savoirs contenus dans cet opus mais certaines choses que j'avais apprises sont revenues à la surface grâce à ce rappel et le caractère insolite, drôle, déroutant de quelques énigmes resteront présentes désormais. Allez, un tout petit bémol et encore je chipote, les carrés magiques et les chiffres romains c'est vraiment pas mon truc !

Je sais que je ne sais rien mais désormais j'en sais peut-être un peu plus d'autant que j'ai toujours été intéressée par les mythologies du monde, les arts, la littérature et l'histoire (thèmes qui sont largement traités ici). La langue des auteurs est technique tout en restant claire, facétieuse et ludique tout en gardant à l'esprit le côté didactique.

Le petit plus de l'ouvrage, sur le bord extérieur des pages impaires, une petite surprise graphique mignonne comme tout au feuilletage rapide.

Une somme de connaissances insolites et nouvelles qui viennent doucement éveiller votre curiosité et solliciter mémoire, concentration et logique.
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Merci à Babelio et aux Puf pour l'envoi de cet ouvrage avec l'opération Masse Critique.

Je dois malheureusement dire que je n'ai pas été très convaincue par ce recueil d'informations insolites et disparates présenté sous forme de quiz et de petits exercices, malgré le travail de qualité qui a été effectué par les auteurs, ce que je reconnais sans problèmes.

à mon sens, il y a dans ces miscellanées de culture générale plusieurs choses qui clochent, à commencer par le titre, que j'estime trompeur, car il ne s'agit pas de questions de culture générale, mais de questions essentiellement relatives à l'histoire, la mythologie, la littérature et aux arts, essentiellement occidentaux, ce qui en restreint encore le champ. Cela n'a rien de "général", c'est au contraire très particulier.

Cela soulève en fait un problème dont la portée va bien au-delà de ce seul livre, à savoir cette dérive sémantique qui fait que ce que l'on entend le plus souvent par "culture générale", c'est la culture littéraire et artistique occidentale. Qu'en est-il des sciences ? Sur plus de trois cent pages, on compte sur les doigts de la main les questions et exercices d'ordre logique ou mathématique, et encore, ils sont presque toujours reliés à des anecdotes historiques. Qu'en est-il des cultures du monde, des cultures minoritaires ?

Je n'ai rien contre le fait de ne parler que d'histoire et de littérature - d'ailleurs les auteurs sont des universitaires très qualifiés dans ces deux domaines, ce qui explique sans doute qu'ils ne se soient pas aventurés sur des plates-bandes qui ne sont pas les leurs - mais dans ce cas il aurait été plus juste d'intituler ce livre "Miscellanées de culture littéraire et historique". Je reconnais que c'est plus long et peut-être moins vendeur, du même coup, mais ce n'est pas une raison pour spolier le terme de culture générale.

à la décharge de ces derniers, j'ajouterai que l'expression est en fait galvaudée depuis longtemps, car on ne prend jamais en compte la culture scientifique quand on parle de culture générale. Sur ce sujet, je renvoie ceux que cette question intéresse à la lecture de "Liliane est au lycée", un ouvrage très intéressant de Normand Baillargeon sur le concept de culture générale.

Parlons maintenant du livre en lui-même. J'ai envie de dire que ça partait d'une bonne intention : prendre des sujets très pointus, que seuls des personnes ayant fait plus de cinq ans d'études pourraient normalement connaître, et les présenter sous forme de quiz et d'anecdotes amusantes pour les rendre ludiques et accessibles à un public le plus large possible. Je ne sais pas s'il n'y avait pas, à travers cet ouvrage, une volonté des Presses universitaires de France d'élargir son public à un lectorat non universitaire, mais c'est en tous cas l'impression que m'a fait ce livre : une tentative ratée de vulgarisation.

Car clairement, cela ne fonctionne pas. En tous cas pas pour moi. Et c'est peut-être le format question-réponse qui fait que cela ne prend pas. Si les choses avaient été présentées sous forme de petits articles, genre "le saviez-vous ?", il me semble que ma réception aurait été différente. Parce qu'avec ce choix de présentation, ce livre ne fait que nous poser des questions auxquelles on ne sait pas répondre. du coup, quand on lit la réponse, on n'est pas dans l'état d'esprit "je lis un texte pour me cultiver" mais "je lis la correction du devoir auquel je me suis complètement planté".

Je dis cela alors que j'ai toujours été très adaptée au système scolaire, alors je n'imagine même pas l'effet que ce livre doit faire à ceux qui sont dans le cas inverse. Il est scientifiquement prouvé que le cerveau mémorise mieux les choses quand il est dans de bonnes dispositions, et non soumis à la pression de la peur de l'échec. Donc pour moi, ce livre est une tentative de ludicisation et de vulgarisation assez maladroite : ce n'est pas parce qu'on fait un quiz que c'est ludique. Il faut encore pour cela qu'on ait un chance de pouvoir trouver la réponse. Sinon, on se sent nul et on se lasse, tout simplement.

Autant avertir le lecteur tout de suite : à moins d'avoir fait des études de lettres ou d'histoire ou d'être un fabuleux autodidacte, vous ne connaitrez jamais les réponses (Et encore, j'ai fait des études de lettres, ça ne m'a pas beaucoup aidée) Alors certes, le sous-titre "le livre le plus difficile du monde" laisse entendre tout cela avec un peu d'auto-dérision, et implicitement le fait que tout l'intérêt réside surtout dans les réponses. Mais ce n'est pas parce que c'est fait exprès que ça marche pour autant.

Partir sur une idée de quiz en laissant entendre que personne ne peut trouver les réponses, mais faire un quiz quand même, ce n'est pas une bonne idée. D'un point de vue symbolique, c'est faire semblant de vouloir démocratiser la culture tout en faisant perdurer une vision élitiste du savoir, où les détenteurs de ce dernier restent dans un petit entre-soi, un petit cercle d'érudits qui au lieu de partager simplement ses connaissances, rappelle d'abord sa supériorité avant d'abreuver le monde au puits de sa science. Je m'excuse pour cette analyse un peu radicale que tous ne partagerons sans doute pas, mais personnellement, ce livre ne m'a pas fait me sentir plus intelligente, ni plus cultivée, et je ne dis pas cela parce que je suis frustrée ou aigrie, car je n'ai absolument aucun complexe d'insécurité culturelle. Mais si ce livre s'adresse au grand public, je doute très sérieusement qu'il parvienne à toucher ceux qui peuvent avoir des problèmes de ce genre ; il risque au contraire de les complexer encore plus.

Concernant le contenu en lui-même, là encore, je suis moyennement convaincue. Certes, il y a beaucoup d'anecdotes et de faits intéressants, certains sont amusants et insolites, comme les mots issus du patois des bouchers ou les anciens noms obscènes de certaines rues parisiennes, ou encore le fait que l'arobase remonte à l'époque des moines copistes pour abréger le "ad" latin, mais, une fois de plus, selon moi, le format pose problème.

Je sais que les formats courts sont à la mode, mais ici, on a une avalanche de petites informations disparates et non contextualisées, qui font le plus souvent référence à des personnes ou des événements que nous ne connaissons pas ou peu. Ce n'est peut-être pas le cas de tout le monde, mais en ce qui me concerne, si je ne peux rattacher une information à aucun autre élément préalablement connu, ou à aucun élément de contextualisation qui me permettra d'en mieux saisir la portée d'une part cela ne suscite pas en moi un grand intérêt et je m'ennuie, et d'autre part, en conséquence, je ne l'enregistre pas.

C'est pour cela que je ne retiendrai sans doute que très peu de choses de tout ce que j'ai pu lire dans ce livre, et c'est bien dommage car en soi il contient beaucoup de choses intéressantes. Tout cela est très paradoxal, car on sent que ce format a dû être mûrement réfléchi dans l'objectif de faire passer au mieux la pilule de la démocratisation culturelle, mais c'est ce même format qui fait que cela ne fonctionne pas car il produit l'inverse de l'effet escompté.
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L’arobase, utilisée par les moines copistes pour indiquer le « ad » latin (à, vers) par une ligature du d autour du a. C’est tout simplement une abréviation pour écrire plus vite.
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En librairie le 5 mai 2023.
Pour en savoir plus : https://www.lesbelleslettres.com/livre/9782251454283/un-ete-de-culture-g
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