AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,73

sur 216 notes
5
7 avis
4
4 avis
3
4 avis
2
1 avis
1
1 avis
"I'm headed for a land that's far away
Besides the crystal fountains
So come with me, we'll go and see
The Big Rock Candy Mountains"
(Harry McClintock, poète et chanteur américain)

On peut facilement imaginer un lecteur perplexe qui referme le "Sucre de pastèque" en grommelant : "mais cette histoire n'a ni queue ni tête !". Et il n'aurait pas tort.
Il faut dire que le livre de Brautigan manque aussi d'un nombre considérable d'autres éléments anatomiques. Par exemple, à peu près vingt nez, autant de paires d'oreilles, un tas de doigts, et par-ci par-là aussi un oeil.
D'un autre côté, l'auteur nous propose quelques curiosités difficilement trouvables ailleurs.
Le sucre de pastèque, pour commencer. Puis, au hasard, les statues géantes de laitues et de carottes, Margaret, Pensemort, les tombes phosphorescentes au fond d'une rivière, une vieille truite avec une clochette dans la bouche, et même de savants et féroces tigres qui chantent à merveille au clair de lune et apprennent l'arithmétique aux enfants. Sans oublier Inboil, l'Usine Oubliée, le soleil qui change chaque jour de couleur, Margaret, Pauline et encore Margaret.
Tout cela pourrait suffire pour compenser l'absence totale de queue et de tête...

On y trouve aussi un narrateur ; cette fois il lui manque un nom, et il va même utiliser tout un chapitre pour ne pas nous le dire. Comment fait-il ? Faisons une petite expérience en découpant la phrase "XY est mon nom" en deux. Vous enlevez "XY" et vous le remplacez par ce que vous voulez. Disons par "pastèque". Ou "herbe". Ou "truite dans une rivière large de huit pouces". Ou "queue", ou "tête"... et voilà, le tour est joué : plus aucun souci avec le livre !
Bien au contraire, Brautigan nous pousse à voir son histoire comme un jouet poétique au style enfantin, une suite de tableaux surréalistes, ou comme un comics coloré où le Bien triomphe du Mal. On peut en faire ce qu'on veut... même la manger ! Après tout, elle est faite de sucre de pastèque.

Cependant, le sucre de pastèque est une substance quelque peu précaire. Elle évoque tout un tas de splendides allégories, mais aussi quelque chose de faux, une sorte de pâte multicolore des farces et attrapes qui colle sur la conscience des gentils habitants de l'idyllique communauté de Pensemort (iDEATH, en anglais) comme un sirop gluant. le paisible Pensemort correspond à l'image - la plus sentimentale qu'il soit - d'une petite bourgade américaine, aux utopiques Candy Mountains de la chanson country, à une sorte de carte postale kitsch coloriée à la main. Même son nom évoque une communauté vivant dans l'anéantissement du "moi", le principe égocentrique à la source de toute violence.
Brautigan, un adepte du zen bouddhisme, était sans doute très proche de cette idée de dissoudre le "moi" dans le "tout" universel, et toute l'histoire pourrait s'arrêter là. Mais les choses sont plus compliquées que l'on ne pourrait le croire.
Presque personne à Pensemort ne se souvient plus du passé, des "temps des tigres", quand on utilisait encore de curieux objets laissés à l'abandon dans les anciennes usines. On ne s'aventure que rarement dans cet endroit, d'ailleurs. C'est dangereux, sans parler de la sale bande à Imboil qui distille (et consomme) le whisky dans les parages. Sauf Margaret, évidemment... Et tôt ou tard, on va fatalement assister à l'affrontement de la sèche rationalité avec les idéaux utopiques. Méchant et puant Inboil se soulève contre la stérilité émotionnelle de la vie dans le sucre de pastèque, et à vous de décider s'il a réussi.
Brautigan a créé une adorable pastorale américaine, il l'a entourée d'une décharge gigantesque de l'ancienne civilisation, puis il a laissé entrer dedans quelques prédateurs en la transformant en chambre des horreurs à la Nathanael West. Après réflexion, je me demande si ce n'est pas le plus terrifiant post-apo que je n'ai jamais lu, et de ce fait le livre mérite ses 5/5.

Même si la prose de Brautigan peut donner l'impression d'exister en dehors du temps et de l'espace, elle est aussi liée aux années 60 que celle de Fitzgerald aux années 20, ou celle de Kerouac aux années 50. Brautigan était jadis un auteur culte, vénéré par la génération hippie à laquelle il a prêté sa voix, tout comme Jimi Hendrix, Janis Joplin ou Bob Dylan. Mais la courte période de l'anti-culture hippie a rendu cette gloire assez éphémère. Espérons que ses récits, aussi insaisissables et amorphes qu'ils soient, continuent à trouver leurs lecteurs au-delà des modes et tendances littéraires.
Commenter  J’apprécie          6813
Deuxième livre que je découvre et deuxième coup de coeur.
Après "retombées de sombrero" et la découverte Richard Brautigan, voici son livre le plus connu " la pêche à la truite en Amérique" suivi de sucre de pastèque". Encensé par la génération Woodstock "la pêche à la truite en Amérique" va permettre à Richard Brautigan une certaine aisance financière.
" La pêche à la truite en Amérique" est une suite de voyage à travers les Etats Unis, suivre le cours des rivières, un vagabondage au fil de l'eau, une découverte de la truite arc en-ciel à travers des récits complètements déjantés.
Le deuxième récit " le sucre de pastèque" est l'histoire d'une communauté de femmes et d'hommes dans la ville de penseMort. On y retrouve des histoires toutes aussi délirantes, des tigres mangeurs d'hommes et excellents en arithmétique, ou ces statues géantes de légume qui jalonnent la ville, ou encore ces cercueils transparents fabriqués avec du sucre de pastèque et qui gisent au fond de la rivière.
Voila l'univers de Richard Brautigan, si vous avez un peu de folie en vous, une âme d'enfant, ou simplement envie de poésie venez découvrir ce clown triste qu'était Richard Brautigan.
Commenter  J’apprécie          562
Ma critique portera sur Sucre de Pastèque, lu en anglais et publié individuellement par la maison d'édition Vintage, qui a je crois publié tous les récits de Brautigan dans une très belle édition haute en couleur!
Dans ce monde de Brautigan, tout ou presque est en sucre de pastèque et tout est doux, intime, chaleureux. On y habite dans une communauté qui s'appelle Ideath (joli jeu de mots entre Idea et Death). le narrateur, qui n'a pas de nom (ou le nom qu'on lui donne) s'est séparé de Margaret parce que lui et Pauline sont tombés amoureux. Comme dans les récits habituels de Brautigan, il ne se passe pas vraiment grand chose en apparence, la vie se déroule en petits épisodes de quelques pages voire de quelques lignes mais il y a toujours cette atmosphère à la fois chaleureuse et triste propre à l'auteur et cette petite touche imaginaire qui nous fait voir le monde d'un point de vue totalement différent. Je n'ai en fait pas envie d'en dire plus sinon que Brautigan mérite vraiment d'être plus lu en France car l'air de rien, c'est un grand auteur.
Commenter  J’apprécie          377
Certains sont forts qui utilisent les mots de tous les jours pour rendre hommage à la vie de tous les jours dans ce qu'elle a de pas banal. On dirait du Boris Vian, mais un Boris qui aimerait un peu plus la vie que dans L'Ecume des jours.


Comment tout s'enchaîne : les salades de pommes de terre et de carottes, l'amour, la pêche, les voyous mi-figue mi-raisin, les modes politiques, le rythme du sommeil et de l'éveil, se fixer comme une plante dans la bonne terre.


La poésie fait parfois peur parce qu'elle éloigne avec ses mots farcis. On évite ce malheur dans ces deux histoires. On évite aussi le malheur des romans qui nous donnent trop de détails, comme s'ils croyaient que le véritable but du lecteur était de rentrer dans la tête de l'écrivain et non pas de rentrer dans sa propre tête en lisant l'histoire. Parfois, il n'y a que trois phrases pour décrire tout un événement. Cela suffit.



Ça donne l'impression de retrouver la vie des ancêtres.


« J'aimais bien le corps de Pauline. Elle m'a dit qu'elle aimait bien le mien aussi. Nous ne trouvions rien d'autre à nous dire.
Le vent s'est arrêté soudain. Pauline m'a demandé :
« Qu'est-ce que c'est ?
-C'est le vent. »
Commenter  J’apprécie          242
Envie de poésie et d'un peu de magie dans ce monde de brutes ?
Envie d'un humour léger comme une bulle d'air ?
Envie d'une écriture fraîche comme l'eau d'un torrent, d'histoires douces comme le ventre d'un poisson ?

Alors ouvrez un livre de Richard Brautigan.

Moi, il me réconforte et me console, il me fait rire et m'émerveille. Trois lignes suffisent, en général, pour vous faire voir la vie d'un autre oeil.

Dans l'univers, toujours surprenant, de Richard Brautigan, on peut acheter des ruisseaux à truite au mètre chez le droguiste. Il y a plein de gens sympas, et les truites sont toujours de bon conseil. On part à la pêche (à la truite évidemment), à l'aube, pour passer la journée au bord d'un ruisseau. Beaucoup de choses sont faites en sucre de pastèque (l'encre avec laquelle il écrit, les murs de la maison, l'amour). Attention cependant aux tigres à dents de sabres, qui excellent en arithmétique, mais dévorent les gens aussi. Vous pourrez également trouver des réponses à des questions existentielles telle que : « Pourquoi les poètes inconnus restent inconnus » (titre d'un recueil de poésies).
Son écriture est simple et naïve, cependant proche du surréalisme, ses histoires très souvent parodiques (du western, du roman policier, du guide de pêche).
Farfelu, loufoque, joliment absurde, mais aussi clair et profond que la rivière.
Commenter  J’apprécie          220
La pêche à la truite en Amérique s'ouvre comme un album photo : un vieux cliché en noir et blanc nous montre Richard Brautigan et sa femme devant une statue de Benjamin Franklin au début des années 60. Les souvenirs personnels se mêlent ainsi à L Histoire des États-Unis. Ces deux temporalités vont s'entremêler au fil d'images où le réel se laisse emporter par l'imaginaire.

Insérées de façon parfois totalement surréalistes, les références culturelles permettent des décalages comiques. Comme le passage burlesque où l'assaut du FBI contre John Dillinger se rejoue dans un bac-à-sable. À l'inverse, un paisible berger devient un clone d'Hitler, que Brautigan nargue en traversant son troupeau de moutons dans tous les sens.

Pour nous inciter à le suivre dans ces sinuosités, l'auteur nous appâte avec sa prose poétique, fil directeur et fil de pêche. Très inspiré par Baudelaire, Brautigan nous fait apprécier le son de l'alcool avant son goût. L'odeur des moutons prend la couleur du soleil et la saveur du café. Les criques et les fleuves se déploient selon une eurythmie de la pêche à la truite, semblable à l'harmonie des lignes se balançant avec langueur dans l'eau.

Comme des ondes qui se propagent, ces transformations atteignent l'essence de l'oeuvre. À grand renfort de métaphores et de métonymies, l'oeuvre prend corps à l'intérieur d'elle-même, sous forme humaine, ou de ballet, de manifestation, de plume de stylo… Autant de glissements à décrypter pour y lire une vision douce-amère de la société de consommation et de la contre-culture des années 60. Brautigan se fait le chantre de cette dernière pour préserver la mémoire d'un mode de vie en marge, proche de la nature et ouvert aux mythes (américains ou non). Comme on le voit, les représentations susmentionnées de la pêche à la truite en Amérique ne ressemblent pas à un livre. Elles évoquent les métamorphoses mythologique de Protée et de l'Achéloos, un fleuve grec qui doit vraisemblablement comporter quelques truites.

La poésie a le pouvoir de (re)créer notre monde à travers le langage, et Brautigan l'illustre par les morceaux de réel que le livre change à son image. Au fil de cette contamination impressionniste, c'est finalement le réel dans son ensemble qui bascule dans la fantaisie (voire la fantasy) à travers le court roman « Sucre de pastèque ». La marginalité pastorale devient le centre du monde, via le hameau de iDEATH, communauté macabre à la Hamlet qui noie les cercueils de ses morts et les couvre de fleurs, tandis qu'une grande et vieille truite aux allures de Bouddha observe la vie s'éteindre. La VF traduit parfois iDEATH par PenseMORT, ce qui ne rend pas très bien l'idée de mort du « moi », ce « i » qui perd ici le caractère capital dont l'anglais l'affuble habituellement. L'écriture de Brautigan atteint là son dépouillement ultime, laissant derrière elle des montagnes d'« Oeuvres oubliées », comme pour débarrasser l'esprit de tout ce qui l'encombre et donner de l'importance à la nature. Celle-ci est célébrée par des sculptures de végétaux et cultivée en bonne harmonie, de telle sorte que le sucre de pastèque et l'huile de truite constituent les ressources principales de iDEATH, utopie noire dont la paix nie certaines lois de la nature telles que la prédation. Mais il s'avère vain de bouillir de rage face à iDEATH, car la mort fait partie intégrante de ce lieu et se retrouve apaisée par ses rites.

Comme des truites surnageant à contre-courant, les mots de Brautigan retiennent l'attention par leur riche simplicité, qui redonne du sens au monde.
Commenter  J’apprécie          2113
Ce bouquin pue l'humanité, ce n'est ni un roman, ni un recueil de nouvelles, ce n'est pas non plus un conte, c'est de la littérature à l'état brut, et la littérature c'est la meilleure façon pour un être humain de laisser une trace (ailleurs que dans les chiottes) dans ce monde de brutes. Il parait que Flaubert à dit « Mme Bovary c'est moi » Hé ho Gustave tu te moques de nous ! Il se trouve que tu as vécu à l'aube de la photographie et que j'ai vu ta tête ; tu n'aurais pas pu jouer dans Désespérantes Housewives avec Emma ! Tandis que Brautigan : La pêche à la truite en Amérique ; C'est Lui, et Sucre de pastèque aussi ! Mais ça on n'est pas prêt de le voir à la téloche vu que c'est de la LITTERATURE ! Comme il est presque impossible de résumer ou d'expliquer l'écriture de Brautigan, voici quelques mots pour la définir et la qualifier : Naïve, poétique, intime, fantaisiste, triste, paresseuse, parodique, farfelue, allumée, facile et donc humaine. Il y a aussi l'humour de Brautigan qui n'est ni l'humour anglais, ni l'esprit français, ni l'humour juif ou l'humour absurde, non c'est un humour d'Idaho ou d'Oregon, peut-être est-il universel ? de l'humour Mayonnaise (mais ça il faut le lire pour comprendre). Voilà, donc Brautigan n'est pas un génie, d'ailleurs il n'y a pas de génie en Littérature, le génie c'est un truc pour la Musique (y'en a quelques-uns) et pour les peinturlureurs, les menteurs, ceux qui maîtrisent un peu l'Image. Je suis conscient que Brautigan ne peut pas plaire à une majorité de lecteurs, je pense même que c'est un petit miracle qu'on puisse le lire encore aujourd'hui (merci aux éditeurs) mais toi, lecteur curieux : Essaye. Ho mais attendez ! A part le chapeau, ... Flaubert et Brautigan ... Ils ne se ressemblent pas un peu ?... Hein ? Là ... La moustache, sans blague, non ? ... Bon, alors après ça vous vous dites 5* facile, et bien non ; ce sera 3*, pourquoi ? Parce que : 1/ Je n'ai pas tout compris et même si il n'y a rien à comprendre, ça me gêne un peu aux entournures. 2/ de Brautigan j'ai préféré Un privé à Babylone et Mémoires sauvés du vent (4*). 3/ Je suis contre le dopage dans toutes les disciplines (pêche à la truite & littérature incluses), or, là quand même on sent bien que Richard, il en a pris. Allez salut.
Commenter  J’apprécie          190
La pêche à la truite est un des livres les plus connu de Brautigan et qui a bouleversé toute une génération de lecteurs. On pourrait mesurer son impact au "Sur la route de Kerouac". Mais sur le plan stylistique, on est bien loin du "road-movie". Il reste cependant intéressant de comparer les deux hommes, contemporains (une dizaine d'année d'écart). Tous deux réagissent aux valeurs établies et tranchent avec les codes de la littérature traditionnelle. L'écriture de Brautigan surprend avant tout par son approche surréaliste, avec des phrases très concises. A noter que par la suite, il écrira surtout de courtes nouvelles mises bout à bout, sorte de réflexions ou de courts poèmes libres.
Brautigan est un peu à Boris Vian ce que Kerouac est à Céline: l'un décrit un monde décalé où les êtres évoluent en dehors de nos repères habituels, l'autre travaille d'avantage la phrase et son élan, accompagnant celui des personnages en perpétuelle progression.
Commenter  J’apprécie          50
Comme chacun sait, tout est bon dans la pastèque. 

Son sucre, doué de formidables propriétés mécaniques, permet, après un traitement idoine, de fabriquer des tuiles, des briques, des poutres. Correctement transformé, il remplace avantageusement le verre des fenêtres. Bref, c'est un excellent matériel de construction. Remarquable aussi, le sucre de pastèque comme matière textile. de plus, mélangé à de l'huile de truite, il éclairera d'une jolie flamme votre intérieur en dégageant une subtile flagrance. Rappelons que l'encre de pépin de pastèque est 100 % éco-responsable. On en oublierait presque que certaines tribus primitives se nourrissent de ce cucurbitacée, elles en trouvent apparemment la chair délicieusement désaltérante.

C'est un peu près tout ce qu'on peut retenir du premier texte de ce volume, intitulé Sucre de pastèque.

La seconde oeuvre, le best-seller de Richard Brautigan, qui lui a valu le sobriquet de dernier des "beats", est consacré à l'activité préférée du philosophe bucolique et du baba cool désengagé : la pêche à la truite en Amérique. Ce récit est composé d'anecdotes et de choses vues glanées durant les pérégrinations halieutiques de l'auteur  à travers la Californie, l'Idaho et l'Oregon. Brautigan sacrifie à son penchant pour l'absurde, le cocasse et le nonsense.

Curieuse décision de faire précéder "l'oeuvre-phare" de l'auteur, d'un récit d'une indigence rare. La pauvreté du contenu de Sucre de pastèque, rendue plus flagrante par des pages à moitié remplies n'a d'égale que son cadre ubuesque. le lecteur échaudé par le vif sentiment qu'on se fout de sa trogne, aborde la Pêche à la truite en Amérique, qui n'est pas dénué d'intérêt certes, mais n'a rien d'absolument bouleversant, dans des dispositions rien moins que bienveillantes. On se demande ce qui vaut à Richard Brautigan la réputation d'auteur culte. 
Commenter  J’apprécie          40
Fini où à peine commencé de rire et de rêver : mon nom est La pêche à la truite en Amérique.

Sur mon blog : https://charybde2.wordpress.com/2016/11/15/note-de-lecture-la-peche-a-la-truite-en-amerique-richard-brautigan/

Et pour "Sucre de pastèque" : https://charybde2.wordpress.com/2016/11/17/note-de-lecture-sucre-de-pasteque-richard-brautigan/
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (534) Voir plus



Quiz Voir plus

Dead or Alive ?

Harlan Coben

Alive (vivant)
Dead (mort)

20 questions
1810 lecteurs ont répondu
Thèmes : auteur américain , littérature américaine , états-unisCréer un quiz sur ce livre

{* *}