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Critique de Vermeer


Le titre oxymorique permet à l'auteur de distinguer les utopies qu'il décrit des utopies planifiées qui ne posent pas de questions mais apportent des réponses.
Les sociétés contemporaines sont de plus en plus riches mais sont en panne d'idées, n'ont plus de modèle à proposer. L'auteur va en proposer et s'attacher à répondre par avance aux critiques qui s'attachent nécessairement à toute utopie ( elle est vaine, dangereuse et perverse c'est-à-dire qu'elle dégénérera en dystopie).
Il propose un revenu universel sans conditions (donc pour tous, libre à certains de l'augmenter en travaillant) pour un monde plus juste et réduire pauvreté et inégalités. Il propose davantage de temps libre, semaines de 15h. Cela est tout à fait possible selon lui dans nos sociétés riches et avancées technologiquement. En outre, de nombreuses personnes occupent des jobs sans intérêt "bullshit jobs" souvent très bien rémunérés (banque, finance, communication) mais totalement inutiles pour la société (toujours selon l'auteur). La part du capital ne cesse d'augmenter par rapport à celle du travail. Beaucoup ne gens ne créent rien. La productivité agricole et industrielle ont énormément augmenté mais leur part dans l'éconimie ne cesse de diminuer.
Enfin il propose d'ouvrir les frontières aux personnes et non plus seulement aux marchandises. Au XIXeme siècle, l'inégalité était affaire de classe, elle est aujourd'hui affaire de lieu.
Il sait qu'il aura du mal à être pris au sérieux mais beaucoup d'utopies du passé sont devenues réalités d'aujourd'hui et beaucoup d'idées choquantes deviennent banales avec le temps (fenêtre d'Overton).
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