Les Corps célestes

Au commencement, on tombe amoureux d’une idée. De l’idée qu’on se fait de l’autre. Et on attend de savoir si elle sera relayée par des preuves réelles, mettant à nu l’obscur objet de notre intuition… En amour, il arrive que la vie ne dépasse jamais idée de départ. C’est le pire danger.

Si les passions de l'amour ont souvent un sort tragique, c'est que tous les hasards ne sont pas surmontables.

Le ciel sans aucun nuage, parfaitement bleu et lumineux; confère au monde une stabilité soudaine. A première vue, il donne l'impression que le temps ne passe plus et qu'une telle limpidité, à la mesure de l'infini, nous protège de tout désordre.

On aime celui ou celle qui vous soutient à enterrer quelqu'un. On aime celui ou celle qui vous aide à ce que la mort ne soit plus un obstacle mais une transparence.

Ce que j’aurais désiré, c’est qu’il ne soit qu’une âme, sans saveur, sans odeur. Une pure légende. Un dieu de l’Olympe. On ne se refait pas.

L’espoir est là, suspendu, à l’état pur.

Croire aux hasards du monde et au destin de l'homme, c'est opposer la nature des choses à la nature humaine.

On ne doit point écouter ceux qui veulent que la vertu soit dure et semblable au fer : dans l'amitié, comme dans bien d'autres cas, elle est tendre et traitable...

C'est la connaissance du destin qui crée le destin.