La famille byzantine a toujours l’aspect d’une monarchie en réduction, bien que les lois aient affaibli l’autorité paternelle, devenue un simple pouvoir de protection. Sous l’influence du christianisme, la situation sociale de l’épouse fut singulièrement relevée.
Malgré les conceptions nouvelles, dues au christianisme, la famille antique gréco-romaine est restée à Byzance la cellule sociale. Elle forme une société parfaite, composée des parents, des enfants, des serviteurs libres, des esclaves, qui vivent sous l’autorité du père de famille. Son autonomie est affirmée par l’usage du nom de famille héréditaire.