Yvonne de Bremond d'Ars/5
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Yvonne de Bremond d'Ars fut antiquaire à Paris.
L'ensemble de ses récits présente les énigmes les plus variées, met à l'honneur son métier et les aventures vécues au fil de celui-ci. Histoires vraies, où l'auteur narre avec beaucoup de vivacité ses rencontres, ses découvertes, ses mésaventures, même... toujours avec entrain, passion.
Ces fictions-enquêtes très vivantes ont , en sus, le mérite de nous apprendre mille choses sur les métiers très attractifs des antiquités, des objets, des oeuvres d'art, de l'univers très particulier des collectionneurs.
L'ensemble de ses récits présente les énigmes les plus variées, met à l'honneur son métier et les aventures vécues au fil de celui-ci. Histoires vraies, où l'auteur narre avec beaucoup de vivacité ses rencontres, ses découvertes, ses mésaventures, même... toujours avec entrain, passion.
Ces fictions-enquêtes très vivantes ont , en sus, le mérite de nous apprendre mille choses sur les métiers très attractifs des antiquités, des objets, des oeuvres d'art, de l'univers très particulier des collectionneurs.
Citations et extraits (6)
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Il est toujours agréable à l'antiquaire d'accompagner l'objet d'art-meuble ou tableau- qu'il a vendu, chez eux qui l'ont adopté. Cela lui permet d'abord de discerner le sort qu'on lui réserve et, plus tard, de pouvoir le situer par la pensée dans le musée imaginaire que, dans notre métier, chacun de nous construit avec ses souvenirs professionnels. (p.15)
C'est un métier (brocanteur) que l'on choisit par goût de l'indépendance, et les gens indépendants aiment l'improviste. De plus, la boutique d'un brocanteur accueille les passants comme ils viennent et le hasard lui-même y est invité en permanence. (p.71)
L'ambition de tous les antiquaires, de tous les collectionneurs, ce serait de pouvoir repousser les murs à l'infini. Jules de Goncourt, qui était un amateur passionné d'antiquités, en était réduit là. Alors, il suspendait au plafond des sièges qu'il affectionnait. (p.96)
D'où vient que les plus intelligents (les collectionneurs), les plus réservés même, se racontent eux-mêmes, à propos d'un objet ou d'un autre ? Qu'ils mettent à nu devant nous- des inconnus- leurs manies, leurs phobies, leurs passions même ? (p.111)
Mon cœur d'antiquaire bat plus fort et plus vite quand je "baguenaude" dans certains vieux quartiers de Paris où l'insolite, le mystérieux, l'inconnu vous attendent à chaque tournant des rues étroites et silencieuses. (p.53)
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