J'ai lu les quatre premiers tomes il y a plus six ans maintenant, et je me souviens d'avoir beaucoup aimé les trois premiers, un peu moins le quatrième.
J'aurais pu me contenter de ces quatre tomes, vu que le cinquième pourrait s'inscrire dans un nouveau cycle.
J'aurais peut-être dû m'en contenter d'ailleurs. D'une part parce que mes souvenirs étaient très flous, mais grâce aux rappels dans le roman, on arrive à se resituer (merci quand même aux résumés spoilant de Wiki). D'autre part, j'ai trouvé l'ecriture trop jeunesse et naïve. Les personnages, même avec seize ans de plus, me paraissent inchangés. J'ai trouvé Henry beaucoup trop balourd et niais. En tant qu'ado c'etait crédible et ça me plaisait beaucoup. Mais en tant qu'adulte de trente ans...
Les dialogues sont un peu creux, et je me suis pas mal ennuyée. Il manquait de vraies difficultés dans le roman, et les méchants ne sont pas convaincants. L'intrigue même semble tirée par les cheveux.
Point positif : j'ai apprécié retrouver le folklore, la magie et la technologie de cet univers. Toutefois, ce n'etait pas un tome necessaire.
Autre remarque qui ne concerne pas exclusivement ce tome-ci : j'ai été déçue de voir que la série autrefois nommée « la guerre des fées » s'appelle désormais « la guerre des elfes » (ok c'est plus stylé, c'est plus accrocheur, mais la référence aux fées allait avec une autre conception des fées de l'auteur. Tant pis)
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En résumé, elle était riche (mais sans argent), avec des pieds elfiques, de jolies chaussures, des vêtements élégants, des mains impeccables, et sans le moindre souvenir
Soudain, l'oiseau ouvrit son estomac et pondit un gros œuf pâle. Celui-ci émit un petit bruit de tapotement, se craquela et se brisa. En émergea Bip-Bip.
-Qui tient le salon de tatouage à présent? demanda Jasper au bout d'un moment.
-Un homme du nom de Feniseca Tarquinius. Il n'est pas d'ici, avec un nom pareil! Ah! ces étrangers! Imaginez que votre mère vous ait affublé d'un prénom comme Feniseca. Ça donne envie de se suicider.
-Pyrgus?
Nymphalis le trouva dans la vigne, à genoux. Il parlait à un cep. Il était tellement concentré qu'il ne l'entendit pas.
-Si on ne sort pas d'ici tout de suite, papa, je fais pipi sur ton pied devant tout le monde.