Un dernier tome mouvementé, où les différents personnages connaissent une fin plus ou moins heureuses (surtout du côté des elfes de la nuit). J'ai trouve l'intrigue un peu surprenante comme si l'auteur avait hâte d'en finir. Pourtant cela fonctionne encore une fois et on se laisse happé par l'histoire.
Le monde des elfes doit faire face à une nouvelle menace : une fièvre qui fait vieillir très rapidement est en train de décimer ce monde enfin apaisé et réuni. La nouvelle impératrice Bleu a réussi à faire vivre ensemble les elfes de jour et de nuit. Mais encore une fois, Noctifer et les elfes de nuit sont responsables de la nouvelle menace (même si ils ne sont pas conscient de la catastrophe). Henri sera confronté à de nouvelles épreuves puisqu'il est celui qui a la clé pour guérir ce nouveau monde. Au cours de cette quête, il réussira à dévoiler ses sentiments à Bleu et surtout prendre en mais son avenir.
c'est toujours bien écrit, dynamique, et plein d'humour.
Commenter  J’apprécie         10
Un final en apothéose pour cet univers incroyable de créatures fantastiques. En plus du chaos et de l'anarchie régnant en maître sur le royaume des elfes à la fin du tome 3, une étrange maladie vieillissant les habitants sème la panique. M. Fogarty, atteint lui aussi de ce mal, a eu une vision de Henry sauvant le royaume. Ce dernier se met donc en quête d'un antidote pour sauver le royaume des ses amis, le roi Pyrgus et la princesse Bleu.
Commenter  J’apprécie         10
Ce tome 4 est toujours aussi génial que les 3 autres ,plein d'action ,de suspens et d'amour entre Henry et Holly Bleu. Je recommande ce livre à tous les lecteurs avides de fantasy!
juliette
Commenter  J’apprécie         10
- Ces clowns ne connaissent rien à la magie ! As-tu déjà vu une chenille ?
- Une chenille ? répéta Henry qui clignait des yeux.
- Une sorte de petit ver poilu avec des pattes, grommela M. Fogarty.
- Je sais à quoi ressemble une chenille ! Qu'est-ce que cela a à voir avec... ?
- Les deux première semaines de son existence, un mois tout au plus, ta chenille mange des plantes par-ci, par-là, continua M. Fogarty comme si Henry n'avait pas parlé. Par rapport au jour de sa naissance, elle multiplie sa taille par trente mille, peut-être. Quelle petite bestiole évoluée ! Elle a des yeux, des papilles et des antennes qui l'aident à sentir. De grandes mâchoires. Elle utilise ses pattes antérieures, elle a des intestins et toutes sortes d'organes utiles.
- Monsieur Fogarty, où... ?
- Tais-toi, Henry. Un jour, la chenille - qui a passé son temps à manger, souviens-toi - commence à tisser de la soie. Cette larve qui a évité sa vie durant les oiseaux et les guêpes, qui survit depuis sa naissance, Henry, elle tisse de la soie et s'enroule dedans telle une momie jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus respirer. Elle se suicide.
- C'est...
- Oui, c'est le mot exact. La chenille se tue. Puis dans ce cocon de soie accroché à une feuille, une branche, que sais-je ? la chenille pourrit, elle se liquéfie. Au final, il ne reste plus rien. Disparues les mâchoires, disparus les six yeux, les intestins. Disparue la bestiole. Henry, il ne reste plus rien de la chenille !
Cela avait-il un rapport avec sa maladie ? Avec son âge canonique ? A l'évidence, M. Fogarty perdait la boule. Un autre accès de fièvre engloutirait ce qui lui restait d'avenir. Henry réalisa qu'il serait mort cinq minutes plus tard. Sa seule chance, oui, sa seule chance était de retourner dans le Monde analogue et voilà qu'il lui donnait un cours de sciences naturelles.
- Monsieur Fogarty ? tenta de l'interrompre Henry.
- Donc le sac de liquide est suspendu là, s'enthousiasma M. Fogarty. Quand soudain il devient transparent, se fend en deux et en sort...
- Un papillon, compléta Henry. Monsieur Fogarty, nous n'avons vraiment pas le temps de...
- Un papillon ! s'exclama le vieil homme. Un insecte avec des ailes, un coeur, du sang, un système nerveux, des ovaires, des testicules, et même un organe spécial qui lui permet de garder l'équilibre quand il vole. Ce qui en sort est exactement l'opposé d'une chenille. Et personne sur cette planète ne sait expliquer ce prodige !
Il approcha son visage de Henry jusqu'à ce qu'ils soient à quelques centimètres l'un de l'autre avant de conclure :
- Ca, c'est de la magie !
Henry ouvrit la bouche puis la referma. M. Fogarty s'effondra dans son lit.
- Il faut que tu trouves la magie, chuchota-t-il. Tu es la chenille, Henry. Tu es le seul à pouvoir y arriver.
Il fit trois pas en avant et s'humecta les lèvres avant de parler [au Dieu Charax].
- Je suis là.
- Merde, Henry, tu peux me dire à quoi tu joues ? demanda Charax à travers l'arche.
Le sang figé, le coeur battant à toute allure, Henry recula. Ce n'était pas la voix d'un dieu. C'était celle de M. Fogarty.
Bleu décida d'arrêter les spéculations et de se concentrer sur les faits.
Petit un : elle ignorait si Henry était dans la grotte ou non.
Petit deux : le Purlisa et le Père Supérieur voulaient qu'elle entre.
Petit trois : Blafardos ne voulait pas qu'elle entre.
Petit quatre : le charno... le charno... avait de grands pieds.
Bleu tourna les talons.
- J'entre, déclara-t-elle.
Ses vêtements en lambeaux laissaient entrapercevoir les courbes de son corps ; elle était enchaînée, maltraitée, apeurée, en sueur,... belle à couper le souffle et incroyablement sexy.
Pourquoi tout était-il allé de travers?
Il s'approcha du bord et sentit le vent le cueillir avec ses doigts géants. comme si souvent dans le passé, il ressentait une peu de colère, un peu de ressentiment, beaucoup de déconvenue, mais surtout une profonde confusion et une extrême lassitude.
Pourquoi, oui, tout était-il allé de travers?