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Pierre Guglielmina (Traducteur)
EAN : 9782266164337
472 pages
Pocket (03/09/2007)
3.64/5   1066 notes
Résumé :
Cinq ans après l'éblouissant Glamorama, Bret Easton Ellis change de registre et se met en scène pour devenir le personnage central de Lunar Park.

On se souvient des personnages décadents Patrick Bateman (American Psycho) et Victor Ward (Glamorama), des paradis artificiels, de la gloire et de la violence qui étaient au cœur de leurs expériences. Comme s'il s'agissait d'écarter une réputation sulfureuse, mêlant ses propres souvenirs, ses démons et les ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (74) Voir plus Ajouter une critique
3,64

sur 1066 notes
Oui, je sais, Bret Easton Ellis c'est comme la poutine (le « top » de la gastronomie québécoise, pas Vladimir version queer) ou un litron de mojito sous un soleil de plomb, on adore ou on déteste et on a du mal à s'en remettre de suite.
Pour ma part, étant un admirateur du monsieur, (excepté peut-être pour Suites Impériales), je ne suis pas loin de considérer Lunar Park comme son chef-d'oeuvre, la clé de voûte faisant tenir tout son univers tout en le dépassant.

D'Ellis on connait l'attrait pour les drogues, le sexe, les morts violentes, le cynisme et surtout pour un vide quasi existentiel contaminant l'Amérique.
La vacuité incommensurable des êtres disséquée dans Les lois de l'attraction ou American Psycho faisait froid dans le dos tout en réservant des moments d'humour très noir en assumant ce néant jusqu'à l'absurde. Name-dropping, litanies de marques et de poses sexuelles dénuées de tout désir, sentiments anesthésiés, victimes d'une glaciation émotionnelle… le style d'Ellis, totalement détaché, factuel, pragmatique et implicitement ironique, le tout charrié par les logorrhées incessantes et vaines des personnages (je n'ose dire les héros), faisait merveille jusqu'ici. Au risque de la redite évitée de justesse dans Glamorama.

Ici, Bret Easton Ellis devient son propre personnage. Il est assez réjouissant de lire le retour que fait l'auteur sur son passé, son style et son « fonds de commerce » ainsi que sur la célébrité trash et un peu hystérique qui en a résulté. Un peu d'autodérision nous le rendrait presque léger.
Bien vite, on voit qu'Ellis le personnage n'est pas à proprement parler l'auteur, des faits diffèrent rapidement de la réalité. Dans le livre, le voilà affublé d'une épouse-actrice et d'un gamin, presque à son corps défendant. Après des années d'excès en tous genres, le Sale gosse qu'il était se trouve plus ou moins prêt pour une vie rangée. Malheureusement, une flopée d'évènements étranges va mettre à mal ces bonnes résolutions et l'équilibre mental d'Ellis.

Le plus fascinant dans ce livre est cette mise en scène de l'auteur par l'auteur, comme une autofiction fantasmée. Voire une introspection complétement hantée, d'abord par un de ses personnages, le Patrick Bateman d'American Psycho, qui fait office de croquemitaine. Mais ce croquemitaine en cache un autre, beaucoup plus noir, plus réel bien que disparu: le propre père de l'auteur. Ellis en parle ainsi dès le début du roman :
« Il restait constamment enfermé dans une sorte de fureur démente, en dépit de l'apparente douceur des circonstances de sa vie. […] Mes soeurs et moi avons découvert un côté sombre de la vie à un âge exceptionnellement précoce. Nous avons appris de notre père que le monde manquait de cohérence et qu'au sein de ce chaos, les gens étaient condamnés à l'échec et ce fait projetait son ombre sur la moindre de nos ambitions. »
C'est là le coeur du roman, le sujet profond : la paternité ou comment ne pas répéter les mêmes erreurs, la filiation ou comment vivre avec elles. Après tous ces personnages vides, ces fantômes glacés, Ellis fait de lui-même un personnage avec des failles et capable d'émotions.

Au fur et à mesure, alors que des enfants disparaissent, la raison d'Ellis vacille (c'est le moins qu'on puisse dire). Entre autres visions infernales disséminées tout au long de l'intrigue, l'auteur nous sert un combat homérique contre une peluche maléfique qui ressemble à un pastiche de Stephen King, (rien que pour ça, le livre vaudrait le détour).

Et à la fin du livre, peut-être pour la première fois dans l'oeuvre de Bret Easton Ellis il y a quelque chose qui vous prend par suprise, juste quelques lignes qui donnent dans le sentiment sans fard et qui serrent le coeur.

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Bret Easton Ellis a définitivement perdu son minimalisme dépouillé qui le caractérisait tant dans ses deux premiers romans « moins que zéro » et « les lois de l'attraction ». Lunar Park, publié en 2005 est son 5ème roman et l'auteur annonce dès le premier chapitre qu'il souhaite retourner vers cette simplicité d'écriture qui le caractérisait à ses débuts.

BEE nous livre ici un roman qui prend dans son premier chapitre l'aspect de mémoires, en apparence édifiant de sincérité tant ces dernières sont crues et dures à son égard. En apparence seulement car on se rend ensuite compte que ce n'est pas une biographie mais bien un roman que nous avons dans les mains et dont Bret Easton Ellis est le personnage principal. Il joue ainsi avec son lecteur entre la réalité et le fictif, mélange que savoure notre auteur, le piège ouvert au premier chapitre se refermant peu à peu sur le lecteur.

Il y a comme à chaque fois avec BEE beaucoup d'alcool et de drogues, et nouveauté ici même les enfants sont tous sous anti-dépresseurs. En filigrane la relation père-fils qui peut parfois tant faire souffrir.

Farfelu, trituré, parfois loufoque, le récit perd peu à peu de sa substance pour sombrer dans le délire et la folie, laissant ainsi le peu de sens s'évanouir au fil des pages. Bref, après Glamorama, c'est pour moi une nouvelle grande déception de la part de cet écrivain qui a pourtant une plume toujours autant affûtée.

Qu'on est loin de moins que zéro.....


A noter l'excellente traduction par Pierre Guglielmina.
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Bret Easton Ellis dit au sujet de Lunar Park : « je ne veux pas avoir à clarifier ce qui est autobiographique et ce qui l’est moins. Mais c’est de loin le plus vrai que j’aie écrit. Au lecteur de décider ce qui, dans Lunar Park a bien eu lieu. » Nous voilà prévenus, mais chercher une vérité dans cette autobiographie fictive, écrite après une vie de débauche et de drogue par un écrivain au fulgurant succès, serait vain.

La description d’une Amérique où tout n’est qu’apparences n’est pas le propos de l’auteur qui veut créer, avec une distorsion de la réalité, une image de la manifestation de ses démons. C’est pourquoi ce récit, qui s’ouvre sur une vie d’un père normal, marié avec une actrice (Bret Easton Ellis n’a jamais été marié), vivant dans une banlieue cossue, tombe rapidement dans un délire halluciné et paranoïaque.

Un roman mélangeant la réalité et la fiction qui est aussi une réflexion sur une œuvre qui a engendré des monstres tel Patrick Bateman d’American Psycho, ou sur un père qui par son propre déséquilibre a été le premier à lui faire entrevoir l’incohérence du monde.
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L'Oeuvre au blanc de Brett Easton Ellis

Dans "Lunar Park", Bret Easton Ellis a su mettre de côté les fioritures "branchées" qui, de mon point de vue, empesaient les opus précédents, pour nous livrer un récit poignant entre la distance d'un père et son fils qui sont, en somme, deux inconnus l'un pour l'autre.

Une oeuvre sur la paternité, également à travers les enfants du narrateur ; et le sens que chacun trouve ou donne à sa propre vie.

C'est aussi le récit du fantastique niché dans un quotidien que tout tend à banaliser.
Le vraisemblable y est tellement bien mêlé aux aspects fantastiques, qu'on finit par s'emmêler dans cet écheveau savamment construit.

Bret Easton Ellis, en guide facétieux, nous prend la main, nous la lâche dans le noir puis vient nous recueillir en cours de route pour nous conduire vers plus de lumière.

"Lunar Park" est un livre du recueillement, celui du narrateur et peut-être de chaque lecteur en particulier - puisque, comme le dit si admirablement Proust dans "Le Temps retrouvé" : « En réalité, chaque lecteur est, quand il lit, le propre lecteur de soi-même. »

"Lunar Park" est peut-être, de même qu'en alchimie, "l'Oeuvre au blanc" de Bret Easton Ellis.

© Thibault Marconnet
le 31 juillet 2013
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Bret Easton Ellis est devenu grand mais il ne suffit pas de laisser filer le temps ; il faut aussi savoir dresser le bilan d'un certain passé. Ainsi, le récit de Lunar Park commence à la manière d'un mea culpa. Bret Easton Ellis s'est assagi au tournant de la quarantaine et, chargé de cette décennie supplémentaire, il évoque les années d'American Psycho (décennie de la vingtaine) et de Glamorama (décennie de la trentaine) comme de lointaines périodes qui semblent désormais loin de lui. Mais les cris d'orfraie les plus virulents ne sont-ils pas poussés par ceux qui savent être le plus en droit de s'inquiéter ?


Le succès, la gloire, les relations artificielles, la drogue, les filles faciles, les grands lofts et les voitures hors de prix ont fait leur temps. Après s'être laissé charmer par les avantages de la gloire violente, Bret Easton Ellis a connu une période de dépression profonde et d'hallucinations provoquées par le manque de ces drogues dont il a essayé de se passer –pas particulièrement pour se sauver lui-même, mais bien plutôt pour rattraper les lambeaux d'une gloire finalement aussi éphémère qu'elle lui avait d'abord semblé éternelle. Au moment où il écrit Lunar Park, Bret Easton Ellis vit une autre forme de rêve américain : marié, père de deux jeunes enfants de treize et sept ans, propriétaire d'une demeure avec piscine, passant son temps entre cours à l'université, dîners avec les amis de la famille –d'autres couples avec enfants- et activités de développement personnel.


Pour autant, tout ne va pas pour le mieux. Au début, pourtant, Bret Easton Ellis tente de nous en persuader, mais l'aspect idyllique de sa nouvelle existence est bientôt perturbé par deux phénomènes : dans la région où il habite, la disparition d'enfants des beaux quartiers fait régner la psychose tandis que dans sa nouvelle demeure, des manifestations inexplicables transforment son habitation en maison hantée. Peut-on se racheter une bonne conduite avec une épouse, des enfants et une baraque ? Est-il si aisé de se détourner d'un passé marqué par deux décennies d'errance et d'illusions ?


Une fois encore, après American Psycho, Bret Easton Ellis mêle la réalité et la fiction dans des mesures dont il sera difficile d'appréhender la juste valeur. Cette vie de famille classique –bien qu'aisée- semble parfaitement crédible alors qu'en réalité, Bret Easton Ellis n'a jamais été marié. En revanche, plus fictives semblent être ces manifestations de revenants qui se produisent dans sa maison –est-ce Patrick Bateman, le héros sanguinaire d'American Psycho, ou est-ce son père avec qui il a rompu tout contact ? Et le criminel qui rôde autour des gosses de riches pour les capturer ne fait parler de lui que de loin, mystérieuse arlésienne dont les actes entraînent pourtant des conséquences dramatiques. Mais le roman passe, et la tendance s'inverse. La famille modèle montre ses failles et devient aussi volatile qu'un rêve, tandis que les disparitions et les revenants prennent de l'ampleur et finissent par envahir la vie et l'esprit de Bret Easton Ellis.


Celui-ci avait pensé pouvoir faire une croix sur son passé, rapidement et sans séquelles -il remarquera bientôt, avec une culpabilité mégalomaniaque, que l'artificialité et l'individualisme de son mode de vie passé ont atteint toute une génération –celle qui succède à la sienne. Les enfants de Lunar Park sont de petits êtres effrayants qui déambulent, tels des zombies dopés au Ritalin. Ils vagabondent d'une activité à une autre –reiki, yoga, cinéma, centre commercial, pilates, psychologue…- et acceptent de se plier aux exigences les plus loufoques de leurs parents, au prix d'un désenchantement et d'une lucidité qui ressurgissent dans des dialogues surréalistes. Par ailleurs, le spectre de Patrick Bateman se fait de plus en plus oppressant et envahit un Bret Easton Ellis qui semble de nouveau perdre pied dans la réalité –savant fou créateur d'un monstre dont l'horreur et le goût sanguinaire le dépassent désormais. Bret Easton Ellis se sent responsable de l'avidité malsaine qu'il ressent autour de lui, et Lunar Park ressemble à une tentative d'expiation de sa culpabilité.


Bret Easton Ellis aurait-il envie de cesser de rire aux dépens de ses semblables, maintenant qu'il réalise que ses mauvaises blagues ne l'excluent pas non plus de leurs retombées funestes ? Après Lunar Park, on se demande si Bret Easton Ellis va pouvoir continuer à écrire comme avant. Si oui, alors ce roman n'aura été qu'une vaste blague. Reste à savoir si cela nous décevrait…
Lien : http://colimasson.over-blog...
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Citations et extraits (41) Voir plus Ajouter une citation
Qu’était-il arrivé au simple désir de voir ses enfants contents et cool ? Qu’était-il arrivé à la possibilité de leur dire que le monde déconne ? Qu’était-il arrivé à la distribution de claques de temps en temps ? Ces parents étaient des scientifiques et ils n’élevaient plus leurs enfants instinctivement –chacun avait lu un livre ou vu une vidéo ou surfé sur le Net pour se faire une idée de ce qu’il fallait faire. […] il y avait des enfants de cinq ans qui avaient des gardes du corps (la fille d’Adam Gardner). Il y avait des enfants au bord de l’évanouissement à cause de la pression subie en cours élémentaire et qui suivaient des thérapies parallèles, et il y avait des enfants de dix ans qui souffraient de désordres alimentaires provoqués par des représentations irréalistes de leur corps. Il y avait des listes d’attente remplies des noms d’enfants de neuf ans pour les séances d’acupuncture du Dr Wolper. […] Et puis on a parlé de : supprimer les pâtes dans le menu des déjeuners à la cantine, du nutritionniste qui avait fait office de traiteur pour la bar-mitsva, et des cours de Pilates pour des enfants de deux ans, la petite fille de huit ans qui a besoin d’un soutien-gorge de sport, le petit garçon qui tire sur la jupe de sa mère dans le supermarché de luxe pour lui demander : « Il y a des hydrates de carbone dedans ? »
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[…] « Miss Dennis, les enfants sont stressés non parce qu’ils ne sont pas invités au bon goûter d’anniversaire ou parce qu’ils sont physiquement menacés par le dur de la classe, mais, euh, parce que leurs parents eux-mêmes sont stressés. » Jayne a recommencé à protester, sur un ton moins charmant cette fois, et a été interrompue par un « La façon dont un parent fait face au stress est un bon indicateur de la façon dont, euh, un enfant pourra y faire face. » Nous ne savions que répondre à cet argument et l’institutrice a ajouté, « Saviez-vous que 8,5% des enfants de moins de dix ans ont tenté de se suicider, l’année dernière ? », ce qui m’a rendu complètement silencieux pour la suite des rencontres. J’ai entendu un autre instituteur dire à un couple silencieux, « C’est peut-être la raison pour laquelle votre enfant pourrait connaître des difficultés dans ses rapports interpersonnels », et il montrait au couple un dessin d’un ornithorynque qu’avait fait leur fils, en leur disait qu’un ornithorynque normal devait avoir l’air « moins dérangé ».
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J’ai mis un costume pour la soirée parents-professeurs. Je faisais l’effet d’être responsable. J’étais un adulte concerné qui avait très envie d’avoir des informations sur les progrès scolaires de son enfant. Ce qui suit est le dialogue que j’ai écrit pour la scène dans la chambre à coucher ce soir-là, mais que Jayne a refusé de jouer et réécrit.
« Qu’est-ce que je devrais mettre ? » ai-je demandé.
Après un long silence, « Je crois qu’un sourire suffirait.
— Alors je peux y aller en idiot à poil qui sourit ? »
Marmonné, à peine audible : « Tout ce que tu as à faire, c’est hocher la tête et sourire pendant dix minutes devant quelques professeurs et faire la connaissance du principal. Tu peux y arriver sans être pris de panique ? Sans sortir un flingue ? »
Sur un ton contrit : « Je vais essayer.
— Laisse tomber le petit sourire satisfait. »
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J’ai tourné dans la chambre immense d’un pas lent et fait semblant de m’intéresser à toutes sortes de choses.
« Est-ce qu’il y a quelque chose qui ne va pas ? l’ai-je entendu demander sur un ton inquiet. Est-ce que j’ai fait quelque chose de mal ?
- Non, non, non, Robby. Bien sûr que non. J’admirais tout simplement ta chambre.
- Mais, euh, pourquoi ?
- Tu as beaucoup… de chance.
- Ah bon ? »
J’ai détesté la façon dont il a dit ça. « Ouais, je veux dire que tu devrais être reconnaissant pour toutes ces choses que tu as. Tu es un enfant très gâté. »
L’air las, voûté, les bras ballants, il a jeté un coup d’œil tout autour de la pièce, pas du tout impressionné. « Ce sont juste des choses, Bret.
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Alors que je l’entraînais vers la porte qui donnait sur le garage, Jay a dit, « Tu as traité ça remarquablement bien.
— Jay, elle a six ans et elle pense que son oiseau en peluche est vivant. Alors tu veux que je reste là et que je m’en occupe, ou bien la fermer et te faire une ligne avec moi ?
— Tu ne sais vraiment pas comment t’y prendre, hein ?
— Pour quoi faire ? Une fête d’enfer ?
— Non. Pour être un mari. Pour être le papa.
— Euh, le mari, ça va – mais faire le papa, c’est un peu plus dur, ai-je dit. Papa, je peux avoir du jus d’orange ? Pourquoi pas un peu d’eau, ma chérie ? Papa ? Oui ? Je peux avoir du jus d’orange ? D’accord, ma chérie, tu veux du jus d’orange ? Non, ça va. Je vais boire de l’eau. C’est comme une putain de pièce de Beckett qu’on répète sans arrêt. »
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Vidéo de Bret Easton Ellis
À travers ses romans, Bret Easton Ellis offre une plongée vertigineuse dans les abysses de la société de consommation américaine, explorant les excès d'une génération avide de luxe et de privilèges, tout en dévoilant les fissures béantes de cette façade dorée.
Pour en parler, Tiphaine de Rocquigny reçoit deux invités : Alexia Blin, maîtresse de Conférences en Histoire et Civilisation des États-Unis Pierre Guglielmina, écrivain et traducteur de Bret Easton Ellis
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