AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de douceur11


Conçu comme un mémento ouvert à tous, son format de poche est très pratique. Avec sa couverture souple et son faible nombre de pages, il surprend par sa légèreté. La mise ne page agréable et aérée incite à se plonger dans la lecture. le choix de la police de caractères est quant à lui peu judicieux : il faut avoir une bonne vue ou une bonne paire de lunettes.
Mis à part cela, il se glisse facilement dans la poche pour devenir un outil précieux.

Dès l'introduction, le ton de l'ouvrage est donné: il s'agit avant tout de définir juridiquement le processus de médiation. Pour cela, il faut que le lecteur fasse fi de ce qu'il pense être la médiation. C'est un véritable art de vivre la relation à soi et à l'autre utilisé pour trouver une issue à un problème quand une décision judiciaire serait défavorable aux parties engagées.

En deux parties bien distinctes : médiation judiciaire et médiation conventionnelle, l'auteur fait le tour de la question. Il précise le cadre juridique e, donnant les références précises des textes de référence. Les extraits sont clairement distincts du texte d'explication.
Bien qu'avocat,l'auteur utilise le mot juste pour qu'un non spécialiste suive aisément son raisonnement. le lecteur n'a pas besoin de consulter un lexique qui freinerait la lecture ou la compréhension.
L'auteur oublie ses connaissances et préfère mettre l'accent sur la dimension humaine, sociale. le leitmotiv est qu'un bon médiateur facilite la communication entre les parties. le médiateur met en confiance les parties en précisant la confidentialité des propos échangés. Il n'aborde pas le visible pour que le juge puisse statuer (lors d'une médiation judiciaire), il cherche la source véritable du conflit. Il libère la parole pour qu'un consensus acceptable par toutes les parties soit trouvé.
La confidentialité des propos va jusqu'à la non divulgation du contenu du compromis. A la fin de la période de conciliation, le médiateur prévient le juge si un accord a été trouvé ou non.
L'auteur bien qu'avocat exprime clairement que ses connaissances juridiques sont un frein à la médiation. Il faut mettre en avant la communication, la psychologie. le savoir juridique ne réapparait que pour l'élaboration de l'accord. le profil-type du médiateur n'existe pas, il se doit d'être avant tout se savoir accoucher les âmes : ouvert au dialogue et savoir s'effacer.

Au lieu d'un pavé onéreux qui contiendrait à la fois les précisions sur la formation professionnelle, de nombreuses études de cas, des grilles outils de références, la définition d'un cadre juridique changeant ... La maison d'édition "Médias & Médiations" a fait le choix de décliner en petits fascicules, peu couteux, maniables, facilement modifiables en cas de changement de législation.
Une adresse à retenir pour ceux qui s'intéressent à la médiation au sens large.
Commenter  J’apprécie          00







{* *}