Un début prometteur et enchanteur...
Cette histoire se passant à la veille du vingtième siècle dans un décor sauvage m'a séduite dès les premières pages.
Le graphisme, au style manga et très coloré, mêle réel et fantasmagorie ; les deux s'enchevêtrent à merveille au gré de cette histoire mystérieuse où se trouve plongée une jeune scientifique étudiant les oiseaux dans une baie isolée de l'Angleterre.
Cependant, le scénario, un peu trop rapide peut-être, ne m'a pas convaincue.
Passées certaines révélations, on assiste à un affrontement tout bête à grand renfort de magie entre les protagonistes. Un peu trop simpliste, à mon goût mais cela peut ravir les jeunes lecteurs.
Je lirai le second tome à l'occasion mais j'aurai certainement déjà oublié cette BD lorsqu'il paraîtra.
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A la bibliothèque, j'ai emprunté la BD : le manoir de Lady Heme, tome un du diptyque Amélia Woods.
Angleterre, veille du XXe siècle, un manoir isolé au coeur d'une baie de carte postale.
Amélia, jeune femme férue de rationalisme est venue pour étudier les oiseaux, s'éloignant de Londres et de son père, universitaire trop protecteur.
Depuis le décès de sa mère, elle ne peut toucher autrui sans être assaillie par des flashs, des bribes de futurs étrangers, des émotions qui ne lui appartiennent pas et dont les irruptions la déstabilisent de plus en plus.
Le manoir de Lady Hème aurait dû être le lieu tranquille où poser ses valises, apaiser son deuil, pour renouer avec certitudes scientifiques et cartésianisme...*
Mais Amelia n'imagine pas un instant ce qu'elle va y vivre..
Le manoir de Lady Heme est un premier tome très intéressant qui pose les bases.
Nous découvrons une jeune femme qui est en deuil, a du mal à accepter la mort de sa mère et a besoin de se poser.
Pour cela, elle souhaite étudier tranquillement les oiseaux et vivre dans un joli manoir..
Sauf que bien sur rien ne va se passer comme elle l'imaginait.
Amelia se retrouve face à un chat voleur et fantasque, un petit bouc opiniâtre, une logeuse inquiétante, une architecture capricieuse qui bouge à volonté ou presque.. sans oublier un mystérieux inconnu qui surgit à la nuit tombée.
Amelia est vite déstabilisée et elle voit ses convictions les plus profondes voler en éclats.
Surtout quand la magie, en prime, s'en mêle !
J'ai beaucoup aimé ce personnage, l'ambiance particulière qui se dégage de 'l'ile et du manoir.
Quand aux illustrations, proches du dessin manga, j'ai adoré :) de même que la colorisation.
Le manoir de Lady Heme est une bande dessinée jeunesse que j'ai trouvé charmante, je lirais la suite quand elle sera sortie et disponible à la bibliothèque :)
Ma note : 4,5 étoiles.
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Angleterre, début XXème siècle.
Miss Amelia Woods se rend dans un manoir lors d'un voyage au cours duquel elle observe les animaux de la côte, et le moins qu'on puisse dire c'est que des évènements étranges on lieu. Et quand en plus des habitants la mettent en garde parce que le manoir et ses habitants n'ont rien de normal non plus, l'ambiance entre fantastique et gothique est plantée.
Au cours de son séjour, notre jeune protagoniste va aussi être rattrapée par les fantômes de son passé et trouver des réponses étonnantes.
J'ai apprécié ce tome introductif aux couleurs chaleureuses et aux traits arrondis typiques des BD jeunesse. J'ai particulièrement apprécié les camaïeux de bleus dans les scènes de nuit où les frontières entre réalité, rêves et magie deviennent poreuses. J'espère trouver la suite à la médiathèque !
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Avec sa jolie couverture, cette BD attire incontestablement les regards, surtout si l'on apprécie les dessins d'inspiration manga. En dépit de son graphisme à la colorisation séduisante et soignée, je n'ai pas été totalement convaincue par ce premier tome et plus particulièrement son intrigue. Celle-ci démarre trop rapidement à mon goût, ne prenant pas le temps d'installer les personnages, les décors dans lesquels ils évoluent et l'ambiance qui s'en dégage. En fait, j'ai presque l'impression d'avoir lu une suite et non un début de série. Je reconnais que l'intrigue est habile dans le sens où elle bascule progressivement dans un genre auquel on ne s'attend pas, mais l'ensemble manque de cohérence. Certaines révélations sont trop brusques, peu crédibles. J'attends de découvrir le second tome pour me forger une opinion plus nette.
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Dans Amelia Woods, tous les ingrédients sont réunis pour captiver le lecteur et lui donner envie d’en savoir plus sur la manière dont la jeune londonienne va faire face aux vissicitudes de sa nouvelle vie, avec des personnages on ne peut plus machiavéliques !
Lire la critique sur le site : LesAmisdelaBD
L’ambiance à la fois onirique et macabre du manoir éponyme est assez réussie pour qu’on ait envie de s’y plonger et d’y revenir malgré le sentiment que l’intrigue se déroule un peu trop rapidement sur la fin. Et les réactions de Lady Heme et Amélia face aux propos sexistes d’un invité indélicat valent à elles seules le détour.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Le premier tome d'Amelia Woods est une bande dessinée jeunesse recommandée aux adolescents de 9-13 ans. Une bd pleine de surprises, de magie, et de suspense, dont on a hâte de lire la suite très prochainement !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Fantastique, action, tout ceci a du charme et fonctionne bien graphiquement avec un bon suspense à la clé doublé d’une fantaisie agréable.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
L’ensemble est bien mené et saura envoûter un public de jeunes lecteurs. Car si l’ambiance du départ est assez convenue, la tension monte crescendo, jusqu’à un final haletant et spectaculaire. Le graphisme manque toutefois de précision et de rigueur pour bien maintenir cette tension, notamment par des postures de personnages un brin trop caricaturales, des décors pas toujours très soignés et une mise en couleurs un brin grossière. Mais rappelons qu’il s’agit d’un premier album pour son autrice Morgan Lafille et le potentiel est bien là.
Lire la critique sur le site : BoDoi
- En parlant de couloirs sombres et mystérieux... je vous conseille de verrouiller votre porte, mon cher... Dans ces vieilles demeures, il est toujours à craindre que des âmes en peine rôdent la nuit.
Quittez les lieux… trop dangereux… Les âmes égarées courent les couloirs de cette maison… Le manoir de la sorcière… Bêêêê…
Si le monde nous semble chaotique, c'est que la science n'est pas encore parvenue à tout expliquer.
Toucher autrui m'est de plus en plus pénible et je suis assaillie par des sentiments confus qui ne semblent pas m'appartenir.
Nous serons bientôt au XXe siècle. Ces remarques et superstitions concernant les femmes ne sont plus admissibles, Monsieur.
Rencontre avec Morgane Lafille (Amelia Woods), Judith Peignen (Les sortilèges de Zora) et Paola Antista (Sorceline).
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REPLAY - du 27 au 30 janvier, nous vous invitons à notre Festival 100% live à suivre sur Twitch. Au programme : des rencontres avec nos auteurs et éditeurs, des battles de dessins, des conférences, des quiz, des surprises, le tout présenté par Ken Bogard !