Pill Hill

Club N°55 : BD non sélectionnée
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J'ai eu des difficultés pour lire cette BD autobiographique... j'ai du m'y reprendre à 2 fois...

La BD commence par l'obsession de Nic, trouver la personne qui colle des chewing-gum sur les arbres...

Puis peu à peu est traité le combat quotidien de cet homme pour protéger son fils et beau-fils de la folie de son ex-femme qui sombre peu à peu dans les addictions et la misère, le combat auprès de l'ASE et de la justice.

Je n'ai pas tout bien saisi... en autres les reptiliens, le conspirationnisme, ...

Mais la souffrance n'est pas forcément facile à exprimer.

Le dessin est simple, essentiellement en bleu clair, qui personnellement ne m'a pas plu...

Sophie
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Un super sujet mais qui part dans tous les sens, qui passe par le comique, le dramatique, le gore, le fantastique, le didactique parfois.

Dommage, j'ai parfois décroché.

JF
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Voici mon retour sur la bande dessinée Pill Hill.
Suite à un divorce, un père et son fils emménagent dans le quartier de Pill Hill et découvrent dans un parc des chewing-gum mystérieusement collés sur des arbres.
Le point de départ d'événements menant droit à la folie.
Pill Hill est une bande dessinée surprenante dont je ne sais pas trop penser.
Cet ouvrage aborde la relation entre un père et son fils. Suite à un divorce, ils doivent apprendre à vivre ensemble.
C'est touchant en soi, toutefois j'ai trouvé le sujet traité de façon étrange.
Le papa devient obsédé par un mystérieux colleur de chewing-gum et nous accédons à une réalité hallucinée où cohabitent reptiliens, conspirationnistes et .. trous noirs.
J'ai trouvé ça un peu perturbant car en fait je ne suis pas certaine d'avoir tout compris. Oui, je l'avoue :) je me suis vraiment demandé où l'auteur allait m'emmener et je ne pense pas avoir accédé à la réponse !
Cette obsession pour les chewing-gum m'a étonnée mais cette bande dessinée n'est pas que ça. Elle montre à quel point il est difficile pour un père de se battre pour la garde de ses enfants ; la justice n'était pas toujours tendre avec les pères.
Il y a de bonnes choses dans Pill Hill même si je suis passée à coté de certains passages.
Malgré tout, je pense que c'est à chacun de se faire sa propre idée.
Avis un peu mitigé en ce qui me concerne, c'est pour cela que je ne la note que trois étoiles :)

Un père aménage avec son fils à Pill Hill. Alors qu'ils essaient de se reconstruire après un divorce douloureux, le père découvre dans un parc des chewing-gums collés sur les arbres.
Si l'album commence de manière assez simple en nous présentant le quotidien d'un père et de son fils, le récit prend petit à petit une tout autre dimension, avec cet homme qui se bat pour sauver son fils et son beau-fils d'une mère rongée par les addictions et la maladie mentale. On plonge alors dans l'enfer que vit cet homme, obligé de laisser son fils voir sa mère, mais toujours inquiet de ce qui peut se passer, et d'un système à court de moyen qui peine à vraiment protéger les enfants.
Le dessin présente un trait assez simple, avec une palette de couleurs peu étendue, se contentant du noir et blanc, ou du bleu, le plus souvent. Pas forcément ce que je préfère, mais le rendu appuie le cauchemar éveillé que vit le père de famille.
Un album prenant et intéressant, visiblement autobiographique, quand on lit les remerciements.

👨 - Chronique littéraire.

On se retrouve aujourd'hui pour la sortie de la toute nouvelle BD « Pill Hill » de Nicholas Breutzman qui paraîtra jeudi 2 novembre aux éditions @delcourt.bd !

Alors que le résumé de la BD nous parle d'une histoire d'obsession pour les chewing-gums, c'est avec surprise qu'on découvre qu'il s'agit plutôt d'une démonstration du système juridique concernant la protection des enfants.
En effet, bien que le père est obsédé par ces étranges chewing-gums posés sur tous les arbres d'une forêt, c'est finalement son échappatoire car il mène en parallèle un combat pour la garde de ses deux fils.

Cette BD était intéressante car elle nous montre combien il peut être difficile pour un parent de faire valoir ses droits et de protéger ses enfants suite à un divorce. Parfois appeler les forces de l'ordre ou faire recourt à l'aide social à l'enfance n'est pas toujours efficace. Et c'est frustrant car on ne peut pas protéger nos enfants comme on le souhaiterait et comme il devrait être normal que ça soit. Même en souhaitant faire les choses dans les règles, tout peut nous retomber dessus.

Alors Pill Hill c'est un papa qui fait de son mieux pour sortir ses enfants de la misère et les protéger face à une mère toxico. C'est du courage, de la frustration, de l'amour paternel, de la patience.

Merci à NetGalley et aux éditions Delcourt pour ce SP non rémunéré.

Une BD très originale et assez symptomatique de notre époque. Par conséquent, il y a quelques éléments qui m'ont mis un peu mal à l'aise.
La relation père-fils est assez touchante.
Je regrette que l'histoire des chewing-gums reste finalement aussi subalterne dans l'intrigue, contrairement à ce que le résumé m'avait fait espérer.