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EAN : 9782848331942
49 pages
Le Télégramme (11/01/2008)
3.43/5   15 notes
Résumé :

1943, phare d'Armen, au large de l'île de Sein : " Tu dois bien rigoler, hein phare de malheur ? J'avais pourtant bien juré, il y a trois ans, de ne jamais remettre les pieds sur ton infâme carcasse. Et maintenant me voilà, moi, Paul Marie Fanchec, le plus jeune gardien-chef de l'administration des Phares et Balises, obligé de collaborer avec l'ennemi. Tout cela pour permettre aux saloperies de navires de la Kriegsmarineuh, comme ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Fanchec est gardien de Phare au phare d'Armen pendant la seconde guerre mondiale. C'est un phare emblématique de notre région, au large de sein, vous avez tours vu j'imagine, les photos de cet édifice enseveli sous des immenses vagues. le choix d'Armen pour nous raconter une histoire n'est donc pas fortuit. le nom de ce phare contribue à lui seul à donner une intensité dramatique à l'histoire. Fanchec cohabite sur ce bâtiment isolé en mer avec un coéquipier alcoolique, deux soldats et un officier allemand. L'ambiance est lourde. le dessin est sombre. j'ai pourtant trouvé le personnage de Fanchec un peu trop fade, c'est certes un choix scénaristique de le rendre impassible face à ces interlocuteurs, mais il en devient effacé, voire presque secondaire, et le dessin un peu trop homogène (perpétuellement la même chromie, les expressions des visages toujours égales) atténue les changements de rythme qui auraient pu donner un peu plus d'allant à l'histoire. En gros, je suis un peu mitigé après la lecture de ce livre.
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C'est la première BD publiée de cet auteur breton.

Le dessin est fait "à la hache", rugueux et brut. La coloration est économe et presque monochrome, ce qui donne une ambiance glauque et tout à fait adaptée au sujet.
Paul-Marie Franchec, gardien chef du phare Armen, au large de l'île de Sein, est obligé de collaborer avec les allemands pour aider des bateaux ennemis à rentrer sur Brest.

En résultera un long huis-clos, tragique entre un breton pure
"jus" fier et buté et l'officier chargé de surveiller les opérations.
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Je trouvais que le cadre était plutôt intéressant à savoir le phare d'Armen au large de l'île de Sein en 1943 où le personnel était obligé de cohabiter avec l'occupant allemand. Il est question d'une étrange relation qui devrait se nouer entre le gardien du phare et le lieutenant allemand.

Cependant, on va assister plutôt à un long monologue et une absence quasi totale d'échange constructif. On voulait sans doute en tant que lecteur une relation plus poussée et qui ait au moins un sens. La narration plombe véritablement ce récit. C'est d'une lenteur jusqu'au dénouement final et fatal attendu.

C'est dommage car cela aurait pu donner quelque chose d'intéressant dans un pareil contexte. On sent bien que ce jeune auteur a du talent mais il l'exploite encore bien mal.
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Le trait et les couleurs de la couverture de cette BD exercent sur moi une drôle de fascination. On dirait des morts vivants, ou des rescapés des camps, je ne sais pas trop, mais le titre avec les embruns et l'iode qu'il charrie ne va pas du tout avec l'atmosphère de ce dessin. A force de tourner autour, j'ai donc fini par l'emprunter.
Et l'histoire tient bien des deux. le décor, c'est bien le mythique phare d'Ar Men, avec ses tempêtes tout aussi mythiques et ses vagues plus grandes que l'imagination. Et l'histoire, c'est la seconde guerre mondiale, les Allemands sur le mur de l'Atlantique, la surveillance des convois et les attaques des ennemis.
Huis clos iodé qui n'est pas sans rappeler [Le Silence de la mer] de Vercors, cette bande dessinée est oppressante. On sait que la catastrophe arrivera, comme dans toute tragédie qui se respecte, mais on ne sait pas quelle forme elle prendra. Un moment de lecture assez angoissant, qui m'a fait sortir de ma zone de confort en terme de graphisme, mais que j'ai apprécié malgré (ou à cause de) l'inconfort qu'il procure.
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Je me suis laissé dire qu'il s'agissait de la première BD de cet auteur, tout du moins en tant qu'auteur ET scénariste, ce qui ajoute de la difficulté à la difficulté. Eh bien, il s'agit d'un examen réussi ! Certes, on retrouve peut-être quelques défauts de jeunesse, notamment des petits accrocs dans la fluidité narrative, mais la précision historique, ainsi que l'atmosphère oppressante du dessin et du scénario, compensent largement ces bricoles. Le style très personnel du dessin, tout en dégradés de couleur, avec ces personnages émaciés qu'on dirait tout droit sortis de tableaux de Modigliani, ajoute encore à l'ambiance. À conseiller à tous les fans de phares, de Bretagne, de deuxième guerre mondiale et d'anecdotes méconnues. Et même sans ça, à conseiller à tous les amateurs de huis-clos.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Remarque, faut reconnaître ça au frisé : c'est qu'il raconte bien. Parce que faire piger à un gars d'Ouessant comme moi, la vie d'un petit bourgeois allemand c'était pas gagné !
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Amen Armen.
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