Le divan rouge

Une femme et ses deux enfants fuyant un homme violent, se réfugient dans un appartement où bientôt la mère de famille va installer un magnifique Divan rouge.
Ce récit très court (123 pages petit format) de résilience et de reconstruction fait la part belle au meuble personnifié, mais le manque d'épaisseur de cette famille, comme hors-sol, fait qu'un léger goût d'insatisfaction vient gâcher le plaisir qu'on se promettait en ouvrant cet opuscule.

Sur le même thème, j'ai préféré une nouvelle d'Anna Gavalda dans Fendre l'armure.

Une histoire courte, très courte.. peut-être un peu superficielle d'une femme qui se reconstruit, en grande partie grâce à son divan, qui devient le "lieu" et le personnage principal de son appartement, de sa famille.
Le roman se lit vite. J'ai une tendresse particulière pour les histoires où les maisons et les appartements ont un rôle important.. et pour moi, son appartement, un cocon, en a peut-être plus que son divan. D'où un certain décalage certainement entre la volonté de l'auteur et mon ressenti.

Autour de ce canapé rouge s'organise l'existence d'une femme récemment séparée de son conjoint violent et de ses deux enfants. Témoin de leurs espoirs, leurs déceptions, les tensions et les disputes, les copines qui passent, l'amant sans lendemain et l'ex, il subit et encaisse. Il vit, s'use et s'abime, se répare comme les sentiments – les sentiments d'une vie somme toute ordinaire.

Le récit est court – 123 pages et se lit davantage comme une nouvelle qu'un roman. Une lecture rapide et plaisante, un peu superficielle, qui ne perdure pas à l'esprit.

A lire sous le parasol, à la plage ou au bord de la piscine.  
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Un divan rouge arrive dans un appartement. Il est le centre de l'histoire. Un point source de réconfort comme une vraie présence, intégrant un lieu de vie pour une mère quittant son mari. Elle se retrouve seule parfois loin de ses enfants.
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