Trop de sexe malsain. Trop de sadisme, trop de soumission et de masochisme qui prend le pas sur l'intrigue policière qui n'est plus qu'un pis-aller. C'est dommage car l'idée du scénario était bonne et pouvait donner un livre beaucoup plus subtil. Ici l'auteur espère ne pas perdre en route le lecteur en l'accrochant avec des scènes de sexe qui au bout du compte polluent le récit tant elles sont systématiques et peu inspirées.
J'ai déjà dit tout le mal que je pense des illustrations de couvertures de cette collection. Celle-ci fait partie des moins pires, ce qui ne va pas m'empêcher, par ailleurs, de me débarrasser de ce livre que par chance je n'avais pas acheté. Je regretterai bien mon argent à cette heure.
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Un très beau garçon, impuissant et voyeur très particulier puisqu'il ne regarde pas « en direct » mais filme pour regarder ensuite. Une très belle femme en est amoureuse et par amour de plie à tout ses caprices et devient son esclave. Un environnement où il n'y a que des pervers et une mort suspecte qui donne lieu à une enquête de Boris Corentin qui se sacrifie (en gros, il baise les suspectes). Tout est improbable et désolant de gros clichés / fantasmes SM.
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Renversée en arrière, les jarrets passés au-dessus des épaules du fakir, Marie-Martine était secouée comme un dériveur de vacances pris d'assaut par la plus belle concentration de lames déferlantes jamais déchaînées contre le cap Horn.
Autrefois, le porche voyait passer les voitures à chevaux. Et sans doute, les premières de Dion-Bouton pétaradantes, avec leurs conducteurs engoncés dans des peaux de loups comme des explorateurs du Spitzberg. Il restait les grès taillés qui de chaque côté du portail protégeaient à la fois les roues cerclées de fer des fiacres et les pierres du mur.
Un gosse dévala les escaliers, le poussant presque au passage avec sa planche à roulements à billes, son skate-board.
Après une rapide introduction de batterie, la voix de la chanteuse remonta dans l'habitacle.
"Ha...Ha...Ha...
"If there is a cure for this
"I don't want
"I don't want...
La voix était brûlante, le rythme accéléré. Diana Ross passait au refrain.
"Sweet, sweet, sweet love...Yaah..."
Il agita des doigts boudinés comme des andouillettes de Troyes.