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Marie Surgers (Traducteur)
EAN : 9782841724918
384 pages
L’Atalante (28/01/2010)
3.74/5   87 notes
Résumé :
Haïe et redoutée, la magie avait disparu du pays. Elle s'en revient aujourd'hui, libérée des sortilèges des mages de sang. Et Aren sent croître son propre pouvoir, la "vue", qui lui révèle des instants du passé comme d'obscurs éclats d'avenir.
Peut-elle s'en servir au profit de son village, que des maraudeurs menacent de piller et de détruire ? Ils ont tué son mari et sa famille. Le peuple sauvage, fées, farfadets, spectres et gobelins, qui se manifeste de no... >Voir plus
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Livre découvert en furetant sur Amazon.

Sa couverture m'intriguait tellement qu'il n'est pas resté très longtemps dans ma PAL (achat effectué en Avril). En tout cas, l'illustration est très proche des personnages créés par Mme Briggs (je possède l'édition Atalante). Je connais cet auteur de nom mais je n'avais pas encore eu l'occasion de m'attaquer à son univers. C'est maintenant chose faite avec ce tome unique pour le moins original.

Dans ce roman, nous suivons Aren, jeune femme possédant la vue, dans différentes aventures après que sa famille ait été assassinée par des maraudeurs. Les villageois ont peur d'elle depuis qu'ils sont sous l'influence du Dieu unique, la magie est mauvaise pour eux. Ils ont toujours été habitués aux méfaits des mages de sang. Malgré cela, elle va tout faire pour les sauver des maraudeurs car ils sont la dernière famille qui lui reste. Peu à peu, sa vue va l'aider à prévenir des dangers et grâce au Hob, elle comprendra comment maîtriser la magie en elle.

Par le biais du Hob, nous découvrons tout un peuple sauvage qui s'éveille après plusieurs siècles de sommeil forcé. Ce peuple est composé de différents individus, allant des spectres aux gobelins et en passant par les fées, les dryades et les élémentaux. L'auteur nous a ainsi créé tout un peuple sauvage très bien fourni qui mélange des êtres mythologiques « connus » à d'autres moins (feux follets), voire inventés par elle (estorve, loakal, nouglins...).Un univers très fourni donc et qui se dévoile peu à peu à Aren.

L'histoire m'intriguait tellement que, malgré quelques longueurs, j'ai tenu à lire jusqu'au bout pour découvrir la fin donnée par l'auteur et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle a réussi à me surprendre de bout en bout et je me suis laissée porter avec plaisir par son écriture très riche et par les deux personnages principaux qu'elle a imaginé. Deux personnages antagonistes mais qui vont, au fur et à mesure de leurs relations et aventures, apprendre à se connaître et à s'apprécier. Aren peut paraître soumise au début car elle a peur des conséquences si les villageois apprennent pour son don. Cette peur passée, elle va apprendre à gérer celui-ci et à l'utiliser à bon escient. le Hob est un personnage énigmatique mais taquin suivant les réactions d'Aren. Une partie de sa mémoire lui a été volée mais il fera tout pour aider Aren au mieux de ses capacités. Ce sont deux personnages que j'ai apprécié rencontrer et découvrir au fil des pages. Les personnages secondaires sont également travaillés ; en surface pour certains et plus en profondeur pour d'autres, surtout s'ils sont liés à Aren et son passé.

Comme vous l'aurez compris, ce roman a été une très bonne découverte de par le style de l'auteur et son imagination très intéressante. Comme d'habitude, je ne me souvenais pas du résumé donc je suis entrée dans l'histoire sans a priori et je me suis laissée bercer par les aventures d'Aren et par sa façon de nous les décrire. Si vous êtes amateurs de fantasy liée aux légendes et au peuple sauvage, je vous conseille donc de découvrir ce roman très bien ficelé et recelant beaucoup de surprises tout au long de la lecture. Pour ma part, ce coup d'essai est un succès et je vais continuer à découvrir l'oeuvre de cet auteur à l'univers très intéressant.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Le premier point intéressant, dans cette histoire, c'est que le héros, qui nous raconte l'histoire, c'est Aren. Qui cumule deux handicaps – du point de vue des habitants de son monde et de son époque… mais serait-ce réellement différent aujourd'hui ? – : elle est un femme, et elle dispose de pouvoirs magiques, qui, jusqu'au retour de la magie, lui auraient valu le bûcher !

Elle se retrouve donc doublement exclue. Peut-être peut-on regretter que, face à elle, le personnage masculin central, Kitt, n'ait qu'un bras : on aurait aimé la comparer à un homme « entier »…

Dotée d'un esprit de sacrifice particulièrement notable, elle décide de se dénoncer elle-même. Mais, heureusement, le nouveau curé s'avère plus ouvert d'esprit que le précédent.

Du coup, ce livre est également l'occasion d'une réflexion sur ce que la peur fait aux croyances. Ici, typiquement, parmi les pires ennemis d'Aren, du fait de ses pouvoirs, on retrouve notamment tous ceux qui, dans le village, ont eux-mêmes été contraints de dissimuler leurs propres dons. Jalousie ou simple habitude de devoir masquer leur appartenance au groupe de ceux qui ont des dons, ils se retrouvent dans le camp des plus « intégristes »… et cette réflexion n'est pas neutre, de nos jours…

L'histoire fonctionne plutôt bien. C'est agréable à lire, les amateurs du genre s'y retrouveront sans problème, on a quelques belles idées, les relations entre Aren et le hob sont sympa à suivre. Les monstres sont également plutôt bien vus, et l'auteure contourne assez intelligemment la question du bien et du mal, qui apparait rapidement comme n'étant pas la question centrale.

On est donc, vous l'aurez compris, dans de la fantasy de bonne tenue. Évidemment, à ceux qui place la rationnalité au-dessus de tout, passez votre chemin ; pour les autres, que diriez-vous d'une excursion en montagne ? Nous avons repéré un petit itinéraire du côté du mont du hob qui devrait vous plaire…
Lien : https://ogrimoire.com/2021/0..
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En voyant ce livre dans la sélection du dernier Masse Critique, je me suis précipitée pour l'acheter dès sa sortie. J'avais lu Corbeau récemment donc autant vous dire que j'avais hâte de me plonger dans un nouveau récit fantastique de Patricia Briggs. J'ai donc mis le challenge ABC de côté pour me consacrer entièrement à cette lecture.

Mon ressenti sur ce roman est mitigé. Je n'ai pas du tout aimé la violence du début, et j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire. Au bout de quelques chapitres ce sentiment s'est dissipé et j'étais happée par la lecture. L'apparition du Hob y est certainement pour beaucoup ! C'est un personnage hors du commun, à la fois humain et animal, espiègle, valeureux, sage et un brin dragueur. Dernier de son clan, il est étroitement lié à une Montagne qui veille sur lui et avec laquelle il communique grâce à la magie.

Je suis assez bon public dès qu'il est question de magie, de fantastique et de créatures surnaturelles. le pacte du Hob a donc tout pour me plaire, et je l'ai apprécié mais il y a beaucoup de points qui mériteraient d'être précisés et éclaircis. Trop de mystère plane sur certains personnages, notamment le baron Morech. le fameux Mage de sang a un rôle trop restreint dans le récit. Kitt est un personnage intriguant, mais on n'en sait que trop peu à son sujet. J'aurais aimé en savoir plus, notamment sur son ancienne relation avec Aren. Certaines créatures du Petit peuple sont très peu décrites, et apparaissent de manière furtive. Il est alors difficile d'imaginer à quoi elles ressemblent réellement.

Ce roman est porteur de bonnes idées mais elles manquent de profondeur.
Déstabilisée d'un point de vue spatial, je n'ai pas réussi à me représenter les divers lieux mentionnés. Une carte récapitulative en début d'ouvrage n'aurait pas été un luxe.

J'ai eu aussi quelques déceptions à propos du scénario. Il est vrai que j'imaginais des rapprochements entre certains personnages, qui n'eurent pas lieu. Cela n'est pas bien grave, et au final, tant mieux, puisque j'étais surprise par la tournure des évènements.

C'est donc un roman distrayant mais un peu trop abstrait pour moi. Quelques fois, je ne voyais pas du tout où l'auteur voulait en venir. J'avais eu un peu le même sentiment pour Corbeau, mais à un degré moindre quand même.
Malgré tout, le pacte du Hob est une lecture agréable. Et si au départ, j'étais surprise par son nombre restreint de pages (env. 350), l'histoire tient quand même la route.
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Au risque de me faire lyncher, je dois avouer avoir été cruellement déçue par "Le pacte du Hob" de Patricia Briggs... Et pourtant, j'affectionne beaucoup cette auteure et son univers... Mais là, c'est trop pour moi... J'ai trouvé le scénario assez simple et peu original, tandis que les personnages ne m'ont pas émue.
Ici, la magie est interdite voire sévèrement punissable. Or, Aren a un don magique : elle a "la vue", ce qui lui permet de voir divers événements du passé ou de percevoir l'avenir... Si elle avait réussi tant bien que mal à dissimuler son secret, cela ne semble plus être possible, car des maraudeurs menacent son village. Ils ont déjà réussi à tuer son mari et sa famille... Faut-il qu'Aren intervienne ?

Une fois de plus, le début du roman est assez lent, ce qui permet d'apprendre à connaître Aren, le monde dans lequel elle vie et ses craintes... Malheureusement, hormis quelques péripéties peu surprenantes, le rythme est resté très calme. Même les combats ont été d'une lenteur affligeante... Il faut dire que je n'ai pas accroché à cette héroïne au passé torturé qui s'affirme sans vraiment oser ouvrir les lèvres. Ses nombreux doutes au cours du récit ne m'ont pas touchée, si bien que je n'avais que faire de ses craintes, ses questionnements ou ses états d'âme...
A l'inverse, je me suis attachée à Caëfann, le Hob (se référer à la couverture des éditions Milady qui l'a fidèlement représenté). J'ai apprécié le mystère qui se dégageait de cet être espiègle ainsi que tout l'univers lié à la magie... Et c'est sans doute la seule chose que je retiendrai de cet ouvrage... Ce dernier se lit rapidement, beaucoup trop même ! En quelques heures, les pages avaient toutes filé. Peut-être aurait-il fallu étoffer un peu plus l'histoire ou apporter plus de précisions à cet univers fantastique qui mériterait que l'on s'attarde (exemples : les êtres magiques comme le Petit Peuple ou d'autres créatures féériques) ? Car au final, certaines choses ne sont pas forcément éclaircies... Et je ne parle pas des personnages secondaires qui auraient très bien pu ne pas exister...

Bon, Patricia Briggs a toujours une plume simple et agréable, cependant je m'attendais à plus d'originalité et de profondeur ainsi qu'à des personnages plus passionnants. Hormis le Hob, je n'ai pas été touchée par les protagonistes, ni entraînée par l'intrigue. J'avais un sentiment de lenteur, voire d'ennui à certains moments... Je préfère de loin ses séries Urban Fantasy ou bien d'autres ouvrages Fantasy appartenant à la saga "Sianim" comme "Masques" ou "L'empreinte du démon". E. C.
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Et pour le coup, c'est une petite déception. C'est d'autant plus dommage que ce roman est l'un des premiers de l'auteure et qu'on m'a dit que son style avait bien évolué depuis. Malheureusement, l'Urban Fantasy n'était pas vraiment mon délire, je risque de ne jamais le constater !

Ici, j'ai trouvé le style d'écriture assez basique : pas franchement marquant, assez simple. Il se laisse lire facilement. J'ai presque envie de qualifier ce style d'un peu fade. C'est dommage, parce que pour avoir quelque chose d'un peu plus enchanteur, il n'en aurait pas fallu beaucoup plus.

Comme je n'ai pas vraiment accroché au style, je suis restée assez distante, par rapport au récit. Je ne me suis jamais vraiment sentie impliquée dans l'intrigue et même si les péripéties des personnages sont nombreuses, j'ai failli m'ennuyer à plusieurs reprises. Et finalement; à cause de cette tendance à l'ennui, ce qui aurait pu me plaire m'a, au final, plutôt déplu.

J'explique : Pour une fois, dans un roman de Fantasy, le sort du monde n'est pas en jeu. C'est intéressant parce que l'histoire se déroule autour d'un village esseulé, ce qui aurait pu donner une aventure à la fois épique et conviviale ou même aussi tendue que dans les meilleurs huis-clos. Mais au final, le manque d'enjeu d'importance s'est fait ressentir pour moi. Je nai pas trouvé les personnages très attachants ni intéressants. Pour une histoire basée sur les mésaventures d'un patelin perdu en montagne, c'est un point qui aurait du être essentiel. Sans ça, je me fichais un peu de ce qu'il pouvait arriver aux protagonistes, et c'est vraiment dommage. Pourtant, l'histoire en elle-même n'est pas mauvaise. Sans être d'une originalité folle, elle évite de tomber dans des clichés trop lourds et on la suit aisément. Même si on devine rapidement les ficelles de l'intrigue, elle reste donc assez intéressante pour que je pousse jusqu'à la fin malgré tout, au moins pour voir comment les personnages allaient s'en sortir.

Ces derniers, comme je le disais plus haut, ne m'ont pas marquée. Aren, l'héroïne, m'a semblée assez peu originale, vraiment à la limite du cliché par moment. Les autres personanges passaient un peu plus loin de cette limite mais, toujours, je les ai trouvés un peu fades, pas assez développés ou approfondis. Peut-être que le “casting” aurait gagné à être plus restreints, pour qu'on puisse se concentrer un peu plus sur certains d'entre eux. J'ai vraiment l'impression qu'il ne leur aurait manqué qu'un peu de profondeur pour que je les apprécie. Un autre bémol sur le combat final que j'ai trouvé d'une mollesse très frustrante. Entrecoupée par les réflexions d'Aren, l'action n'en est pas une. On ne peut qu'imaginer les personnages rester figés pendant un temps interminable pendant que les villageois les regardent. Ça frise quand même le ridicule… C'est quand même le comble quand l'apogée d'une histoire atteint les tréfonds de l'ennui pour le lecteur. J'ai vraiment été très déçue par ce “combat” d'un intérêt douteux.

Au final, en écrivant cette chronique, je m'aperçoit que ce qui m'a manqué dans ce roman, c'est la profondeur. Les personnages, l'histoire et l'univers m'ont tous semblé un peu superficiels, sans trop d'intérêts. Mages de sangs, hobs et magie sont évoqués et brièvement expliqués mais jamais approfondis. L'univers m'a rappelé ce que je pouvais m'imaginer pendant mes années de lycée (sans rire, hein. Certains concepts que j'avais imaginés sont quasi-identiques à ceux de ce livre). Et c'était pas bien brillant à l'époque… Je ressors un peu frustrée de cette lecture car j'avais l'impression qu'il manquait toujours un petit quelque chose au roman pour le rendre bien plus sympathique !! J'ai eu l'impression que l'histoire survole énormément de chose sans jamais s'attarder ni développer son univers. Au final, je me suis ennuyée et je ne retient à peu près rien de cette lecture.
Lien : http://liserondhiver.blogspo..
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
La magie, me semblait-il, ressemblait à la vapeur sous le couvercle d'une marmite d'eau bouillante. Quand on enlevait le couvercle, d'épais nuages en jaillissaient, mais bientôt seule demeurait une brume tranquille.
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J'avais l'impression de mal agir, d'accomplir une mauvaise action, dès lors que je ne me contentais pas de me défendre. Et Mémé disait toujours qu'à mauvais conscience bonne raison.
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(...) si un coin n'est pas déjà occupé, c'est qu'il y a une bonne raison. La vie, c'est un jeu qu'on ne peut pas se permettre de perdre.
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La magie, jadis, n'était pas fille de la douleur et de la mort. Jadis, à une époque si lointaine que les souvenirs n'en subsistaient plus que dans les contes de Mémé, échangés en secret dans les longues nuits d'hiver entre petits magiciens, on tirait de la terre une magie pleine de joie. Mais les mages de sang, pour assurer leur hégémonie, l'avaient entravée jusqu'à ce que nul ne puisse plus recourir au pouvoir du peuple sauvage.
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« Quand les gens souffrent et qu'ils ont peur, ils font des choses stupides. Des choses cruelles. »
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