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Mercy Thompson tome 6 sur 14
EAN : 9782811207571
360 pages
Milady (22/06/2012)
4.24/5   494 notes
Résumé :
Avec toutes leurs responsabilités, Mercy et Adam n'ont pas une minute à eux. Alors quand ils parviennent enfin à prendre quelques jours de vacances dans ce charmant camping au bord de la Columbia, ils n'ont qu'une idée en tête : être au calme et ensemble.
Mais le repos est de courte durée pour les amoureux, car une menace rôde dans les eaux troubles du fleuve et Mercy est la seule à pouvoir la contrer.
Une mission qui pourrait bien jeter une lumière no... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (85) Voir plus Ajouter une critique
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Quand je pensais que Patricia Briggs ne pouvait plus trop nous surprendre, elle décide de casser un peu son rythme alternant des intrigues vampires / faes pour s'attaquer (enfin) à notre héroïne et son statut de changeuse. Une excellente idée qui permet de nous imprégner un peu plus de la culture amérindienne et de son folklore.

Je n'avais absolument rien contre les intrigues liées aux autres créatures, mais il est vrai que Mercy reste un peu un mystère depuis le début de la saga. Elle-même n'arrive pas trop à se définir que ce soit pour son appartenance à un groupe de créatures surnaturelles ou bien pour ses origines culturelles. Etre métisse déclenche souvent des réflexions du genre : tu es trop blanche, et pas assez – mettez la mention que vous souhaitez. Comme si avoir deux parents de culture différente revenait à être une tare alors qu'en soit, c'est une ouverture à bien des niveaux. Mercy ne semblait pas trop en souffrir même si depuis le début, on note bien des pensées qui vont dans ce sens. Elle n'a jamais connu son père de qui elle tient non seulement ses origines amérindiennes mais aussi son côté coyote, et c'est un manque assez cruel pour la jeune femme. Elle fait avec depuis toujours mais ce tome six va clairement changer la donne.

La marque du fleuve va nous ouvrir pas mal de nouvelles portes. Déjà du point de vue folklorique car Mercy et Adam se retrouve non loin d'une réserve durant leur lune de miel, et qu'un monstre semble plus ou moins mettre la pagaille là-bas. Impossible que les deux époux restent sans rien faire, et en rencontrant la population locale, nous allons en apprendre plus sur leurs légendes et aussi les créatures qui peuplent leur monde. le côté mystique est très intéressant, même s'il est effleuré ici, mais c'est un aperçu déjà très alléchant. Je ne sais pas si l'auteur reviendra dessus, mais clairement, si c'est le cas, j'en serais ravie.

Et La marque du fleuve ne s'arrête pas là, car ce sont aussi les origines de Mercy que nous allons enfin découvrir. Et là, clairement, c'est un peu comme recoller les pièces d'un puzzle et ouvrir aussi d'autres possibilités. La rencontre avec Coyote était dès plus sympathique. Un être espiègle, attachant, drôle mais qui se soucie aussi des humains. Un aspect qui manque souvent aux autres créatures. Et bien que les révélations soient un petit peu un choc pour notre héroïne, je pense qu'enfin pouvoir comprendre réellement qui elle est sera bénéfique par la suite.

L'intrigue en elle-même était un peu effrayante, mais pas aussi glauque que lorsque les vampires sont sur le devant de la scène. Il faut qu'il y a beaucoup d'autres éléments autour qui font qu'on est accaparé tout le temps. Adam et Mercy sont aussi tout seuls sur ce coup-là, et c'était plutôt chouette de voir le couple face à un même danger pour une fois. Sans compter leur relation qui est… pas plus intense, mais disons qu'on voit plus leur intimité et les interactions qu'ils ont ensemble.

Il y a aussi des petits à côté, comme le retour de Stefan. J'adore ce personnage et le voir si vulnérable était déchirant et en même temps, cela permet à Mercy et au reste de la bande de nous montrer combien les liens avec le vampire sont spéciaux. Tous les moments avec notre héroïne et son vampire sont adorables. Et cela montre encore une fois que Mercy a une meute qui est loin de l'ordinaire, car elle y intègre tout ceux qu'elle aime, sans se soucier de leur appartenance. Un très bon message qui est nuancé et qui ne donne donc pas cet effet guimauve que l'on pourrait craindre.

Un super tome comme les précédents. La marque du fleuve marque un nouveau tournant pour Mercy Thompson est c'est très agréable. Je vais faire une petite pause avec la saga mais j'y reviendrais très vite et avec grand plaisir.
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Peut-être un chouïa moins bon que les derniers lus mais l'aventure de ce tome 6 reste très appréciable à lire.

Mercy roucoule avec son amoureux. Vite mariés, ils s'embarquent dans une lune de Miel. Forcément, comme il s'agit de Mercy, leur lieu de séjour est près d'un fleuve où vit un terrible monstre amérindien qui dévore des êtres humains...

Le cocktail présenté ici est encore très panaché : vampires, faës, légendes amérindiennes. de quoi donner un récit plutôt remplis. Pour autant, si les chapitres se lisent toujours aussi vite, je me suis surprise à avoir l'impression de quelques longueurs au milieu de ce tome. Mais la fin remplit de nouveau son rôle de "lecture boulet de canon". Un petit problème de rythme vite rattrapé en somme.

Ce que j'ai particulièrement apprécié dans ce tome, c'est qu'une fois de plus on travaille sur le personnage de Mercy. Mercy qui n'a jamais su trop bien où était sa place avant de se rendre compte qu'elle était tout bonnement destinée à devenir la compagne d'Adam. Pour autant, si elle l'a accepté, ce sentiment de racines à découvrir reste quelque chose qui la taraude. Son père et son pouvoir sont justement des éléments qui sont abordés ici avec une ambiance croyances amérindiennes bienvenues et qui changent un peu des codes habituels de l'urban fantasy.

J'ai toujours aussi hâte de connaître la suite de notre mécanicienne, la lecture du tome suivant ne devrait donc pas trop tarder.
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Cette série a été une de mes premières découvertes dans l'univers de l'urban fantasy et est depuis lors l'une de mes préférées dans le domaine. Il est vrai que je l'ai laissée en suspens durant un long moment, plutôt parce que je m'étais lassée du genre et que j'avais besoin de me diriger vers d'autres types de lecture, que par une non envie de la poursuivre. Bien décidée à reprendre le fil de cette série, c'est avec un énorme plaisir que j'ai entamé ce tome 6, sauf que je n'y ai pas retrouvé tout l'engouement que j'avais ressenti pour les autres tomes…

Si retrouver Adam et Mercy a été un pur bonheur (oui ce couple tellement attachant m'avait manqué), ce tome-ci est assez différent des autres de la série. Déjà il est plus lent, avec moins d'action et il est plus centré sur la nature de Mercy à travers de longues discussions avec différents nouveaux personnages. Embarqués dans une histoire qui les dépasse (une fois de plus à cause des faes), ils vont découvrir des choses auxquelles ils ne s'attendaient pas. Leur lien va d'autant plus se solidifier, ce qui nous donne encore plus envie de plonger dans le quotidien de ce duo de choc.

Si l'action manque un peu, elle apparaît fortement durant les derniers chapitres du roman, dans la résolution de cette nouvelle énigme. Si le tout est grandiose, j'ai trouvé que la fin arrivait finalement assez vite et un peu trop facilement, ce qui m'a quand même un peu déçue. La meute m'a aussi beaucoup manqué, car elle n'intervient qu'à de courts moments dans l'histoire, sinon elle est laissée complètement de côté. C'est dommage car pour moi c'est une des forces de cette série.

Mais bon, malgré tout cela, j'ai beaucoup aimé retrouver cet univers et j'ai lu très rapidement ce tome, donc comprenez bien que ma déception est finalement assez légère et due en grande partie aux coups de coeur fréquents que j'ai eu pour les tomes de cette série. Cela ne me donne que plus envie de lire les suivants plus rapidement, afin de découvrir ce qui attend encore notre joyeuse équipe.

En bref, petite déception pour ce tome, sûrement due au fait que j'en attendais trop, surtout après ma longue pause dans cette série. Malgré tout je suis ravie d'avoir retrouvé tous ces personnages que j'aime tant et j'ai hâte de les revoir !
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Je retrouve Mercy, après une longue pause dans cette série. Vampire à sauver, fête surprise, voyage en caravane et monstre dans l'eau ; les bases ne changent pas tout en offrant une nouvelle intrigue. Malheureusement, ce sixième volume est plutôt plat à mon goût, la narration descriptive, avec des informations parfois futiles m'ont souvent perdu dans l'histoire et son rythme. La plume de l'auteure me semble très différente des tomes précédents, néanmoins, après être sortie durant trois ans de cet univers ; je pense et j'espère que cela vient seulement de moi. La trame de « La marque du fleuve » n'est pas mauvaise, au contraire, elle est extraordinaire, impressionnante d'originalité et débordante de mystère. Cependant, le tout est réellement mal exploité, c'est brouillon, avec des chapitres très longs où les renseignements altèrent énormément la cadence et l'action possible. L'ennui peut pointer le bout de son nez dans ce récit, malgré tout l'intérêt de la thématique ; je suis vraiment déçue par cette suite. Je ne me suis pas réapproprié le style, sans être lassée, ce roman est bien plus complexe à apprécier à sa juste valeur ; les détails excessifs peuvent entraîner cette perte totale d'énergie dans le texte.

Mercy Thompson est un Coyote, et elle ne connaît pas tout à fait ses origines. de plus, elle ne s'est jamais véritablement sentie à sa place. Depuis sa rencontre, et sa liaison avec Adam ; l'Alpha de la meute du Bassin de la Columbia, elle n'est plus seule malgré sa différence. Sa personnalité est toujours la même, bienveillante envers le monde, forte devant les épreuves. Je suis toutefois étonnée de certains de ses choix avec ce volume, elle réfléchit aux conséquences et prend des décisions sages. Une femme moderne, qui ne se soumet pas sans se battre. J'admire cette héroïne depuis le début, dans cette suite, elle est plaisante, peut-être un peu trop « parfaite » d'ailleurs. Avec tous les obstacles rencontrés, elle n'est pas méfiante ; c'est un trait de caractère absent et je considère cela comme étant étrange. Mercy n'est plus vraiment surprenante, à force, je me suis habituée à son tempérament. le seul changement est ses questionnements envers ses racines.

Adam Hauptman est un Alpha, un loup-garou puissant par son autorité. Je l'ai bien aimé dans ce livre-là, il a l'air plus accommodant et capable de laisser sa compagne prendre des décisions. C'est un homme dangereux tout en étant raisonnable dans ses combats, il sait être prudent. Un héros parfait pour un rôle d'Alpha, il est difficile de ne pas s'attacher à lui durant ses moments de souffrance. Sa façon d'appréhender le danger n'est pas infaillible, et, malgré toute la force de son esprit et de son corps, les blessures font mal. le pire pour ce personnage est sa transformation, sans cesse dans la douleur et très longue. Heureusement, sa moitié est auprès de lui et le protège. C'est le genre d'homme authentique, voulant être « viril » dans certaines circonstances, cependant sa douceur et sa sensibilité le révèlent sous un nouveau jour. Il n'a pas droit à son point de vue dans l'histoire, et je trouve ça un peu regrettable ; j'ai l'envie d'en savoir plus sur lui.

Le suspense est la nuance principale de ce roman, et les révélations s'enchaînent durant tout le récit. Justement, ces informations à profusion peuvent perdre le lecteur, il faut s'accrocher pour absorber les détails et les moindres indications. D'ailleurs, je ne me suis pas vraiment plongée dans l'ouvrage, plusieurs fois, je me suis détachée de la narration surdéveloppée. Pourtant, la mythologie indienne, le monstre de ce sixième tome, les précisions sur les totems, l'histoire au sujet du passé ; sont très originales et particulièrement captivantes. Quoi qu'il en soit, l'ensemble est pour moi, très déplaisant sur la construction et le déroulement ; confus et sans ancrage. La relation entre Mercy et Adam n'a jamais été mise en avant, et en dépit du grand saut dans cette suite et du voyage qu'ils font juste tous les deux ; ce couple reste plutôt mystérieux. La romance est donc présente, mais seulement sur un accompagnement lointain. J'ai goûté aux émotions particulièrement dans le 3ème et 4ème opus. le cinquième manque déjà de sentiment, alors celui-ci est pire dans cette absence. Je n'ai rien éprouvé, peut-être quelques bouffées de panique, avec les rebondissements ; je perçois ça comme étant insuffisant.

L'écriture de l'auteure me satisfait logiquement, avec « La marque du fleuve », j'ai eu l'impression de lire une autre écrivaine. C'est soit trop riche, soit passablement approfondi. Pour être plus sincère dans mes mots, le style est entièrement désorganisé, imprécis. J'ai ressenti une réelle baisse de régime, déjà « Le grimoire d'argent » possède une intrigue sans étincelles ; donc je ne suis pas très étonnée par cette déconvenue. de plus, Patricia Briggs n'harmonise aucunement la narration et les dialogues, les chapitres sont indéfiniment copieux ; beaucoup de longueurs pour remplir des blancs donnant un effet de naufrage sur le rythme.

En résumé, ce tome part presque aux oubliettes ; je retiens seulement une trame potentiellement passionnante et inédite, entourée par des détails fascinants au premier abord. En vérité, ces richesses sont tellement dans l'excès qu'elles deviennent agaçantes et ennuyantes. J'apprécie encore Mercy et Adam, ce sont deux personnages agréables et parfois on se prend d'affection pour eux. Peut-être que le berceau de la meute absente sur ce livre est une faille, l'entourage de nos héros est clairement la lumière et ils n'apparaissent pas dans cet écrit. le mystère est plutôt bon, tout comme les nouveautés, dont la bête malfaisante de ce livre. En dehors de ça, les sentiments ne s'éprouvent pas ; néanmoins, c'est propre à chacun. La plume de Patricia Briggs est clairement méconnaissable, la rédaction est souvent désordonnée et les données ne m'ont aucunement atteinte. Bien plus de négatifs que de positif avec cette lecture, j'ai pris du temps pour le finir alors qu'il est plutôt court. J'ai tout de même le désir de continuer mon périple au côté de « Mercy Thompson », avec l'espoir d'être moins frustrée.
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Grosse désillusion que ces tomes cinq et six ! Après avoir développé ses personnages pendant quatre volumes, Patricia Briggs me déçoit énormément en tombant dans le cliché. Les dialogues, qui étaient drôles et surprenants dans les premiers volumes, deviennent plats. Les personnages sont fades, sans profondeur, les questionnements de Mercy sur sa condition dans la meute ne m'ont pas du tout touchée tant cela me semblait répétitif… Les situations avec Sam m'ont semblées tellement attendues que c'en étant agaçant – je pense notamment au moment où Mercy et lui se retrouvent face aux petites soeurs de Gabriel et où la cadette ne trouve rien de mieux à faire que de lui grimper sur le dos en hurlant « Poney, poney ! ». La plupart des petites filles que je connais ne s'amusent pas à grimper sur le dos des énormes chiens et à les frapper – mêmes si elles sont déjà montées sur des poneys. Elles préfèrent fondre en larmes ou hurler… La réaction de la mère de Gabriel m'a aussi semblée exagérée et ne m'a pas du tout plu. J'ai l'impression que cela entre en contradiction avec son caractère, et que ça n'a été ajouté que pour dramatiser la situation, pour faire un coup de théâtre – malhabile, je dois dire.

Dans ces deux tomes, l'action met longtemps à s'installer. Par ailleurs, j'ai eu l'impression de suivre des schémas préétablis, et ces deux raisons ont fait que je lisais assez mécaniquement, en attendant qu'il se passe quelque chose de nouveau ou qu'un peu de suspense viendrait pimenter cette lecture plutôt fade.
J'ai aussi remarqué une large baisse de qualité dans le style d'écriture. Des mauvaises tournures de phrases m'ont énervée à plusieurs reprises. C'est très frustrant de lire un livre dont on a envie de changer au moins une phrase par paragraphe. Mais qu'est-ce qu'il s'est passé ? Pourquoi ce déclin ?

Le seul point positif (valable pour les deux livres), c'est qu'une fois que l'action est plantée, on ne s'ennuie pas. Mais ils étaient nettement moins passionnants que les volumes précédents, où on découvrait les personnages et leurs relations, et où les pouvoirs de Mercy commençaient tout juste à se dessiner ! Pourquoi n'avoir pas approfondi ce côté du personnage dans le Grimoire d'Argent ? Pendant trois tomes, Mercy n'est vue que comme une créature surnaturelle mineure, Briggs commence tout juste à développer ses capacités et à la rendre plus importante avec La Croix d'Ossements ; mais cette question n'est même pas abordée dans le tome cinq. Certes, dans le volume six on en apprend plus sur les origines de Mercy, mais la coupure du Grimoire d'Argent brise l'élan. Toutefois, je dois dire que j'ai eu l'impression que l'auteure s'était ressaisie à la fin du sixième livre. le combat final était intéressant à suivre – mais très long à se mettre en place !

Malgré la platitude des personnages, je dois concéder que les quelques nouveaux qui apparaissent dans La Marque du Fleuve sont très intéressants. Coyote a notamment une personnalité que j'ai beaucoup appréciée et que j'ai trouvé travaillée. Ses réactions sont inattendues, et son caractère détonne parmi ceux des autres protagonistes. C'est agréable, rafraichissant.

En revanche, je me dois de souligner une chose qui m'énerve particulièrement dans cette série : les répétitions. Mercy ne cesse de redire combien les loups-garous sont forts, qu'il est douloureux pour eux de changer, qu'ils ne vieillissent pas, combien elle-même est faible par rapport à eux, mais qu'elle n'a aucun mal à se transformer… À CHAQUE TOME ! Merci bien, mais ce ne sont pas des informations que je risque d'oublier ! À côté de ça, elle fait référence à des détails qui se sont produits dans les volumes précédents et dont je ne me rappelle même pas ! C'est ça, à mon sens, que Briggs aurait dû répéter (vaguement). Même après avoir repris ma lecture après QUATRE ANS de coupure, je n'avais pas oublié que les loups-garous étaient forts comme Superman, que Mercy devenait un coyote en un claquement de doigt, qu'elle a été élevée par la meute de Bran, etc., etc. Au début, ça passe, mais six tomes plus loin, comprenez que c'est lourd.

J'espère sincèrement que la série reprendra du poil de la bête. Et ayant l'intention de lire Alpha et Oméga, j'espère aussi que cette saga-là ne connaitra pas de creux de ce genre !
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Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
- Ça t’apprendra à faire le moindre pari avec ma mère, commentai-je alors que les dernières mesures de la musique retentissaient et que Bran me conduisait vers Adam.

Il s’arrêta soudain, me serra contre lui et regarda Adam en fronçant les sourcils, laissant le poids de son autorité impressionner l’audience. Bran était tout à fait capable de dissimuler sa véritable nature, ce qu’il faisait la plupart du temps, n’apparaissant que comme un jeune homme aux muscles noueux sans intérêt particulier. Mais parfois, il laissait sa véritable personnalité s’exprimer. Bran était un très, très vieux loup, et il était extrêmement puissant. Il gouvernait la totalité des loups de cette partie du monde et nul dans cette pièce, y compris les humains, n’aurait pu se demander comment il parvenait à se faire obéir de tous. L’organiste lui-même sembla ressentir cette autorité et s’interrompit brutalement.

- Jeune loup, articula-t-il dans le silence soudain, aujourd’hui, je te confie l’un de mes trésors les plus précieux. Je compte sur toi pour prendre soin d’elle.

Adam, qui ne semblait pas plus impressionné que ça, acquiesça.

- Je le promets.

Puis la menace sous-jacente disparut soudain, et Bran redevint un jeune homme banal vêtu d’un smoking gris particulièrement bien taillé.

- Elle va bouleverser ta vie.
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— Avant, j'avais une vie normale, murmurai-je, le nez fourré contre son épaule. Je me levais le matin, j'allais travailler. Je réparais quelques voitures, je payais mes factures, et personne ne voulait me tuer. Mon père était mort, ma mère vivait à six heures en voiture ; en me débrouillant bien, je pouvais même faire durer le voyage jusqu'à huit ou neuf heures.
— Et tu te chamaillais avec ton voisin de derrière, commenta Adam d'une voix douce.
— Je le matais aussi à son insu, approuvais-je. Parce que de temps en temps, en particulier après une nuit de pleine lune passée à chasser, il oubliait que je pouvais voir dans le noir et courait autour de sa maison, entièrement nu.
Je sentis son épaule tressauter d'un rire silencieux.
— Je n'ai JAMAIS oublié que tu pouvais voir dans le noir, avoua-t-il.
— Oh. [...] Merci de m'avoir offert un tel spectacle pendant toutes ces années.
— C'était un plaisir, répliqua-t-il d'un ton sérieux.
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Elle raccrocha et je contemplai mon téléphone d’un air abasourdi. Stefan était mort de rire sur le siège passager.
— Des papillons ! s’étrangla-t-il entre deux crises de fou rire. Je me demande où elle a déniché ça !
— Vas-y, rigole, marmonnai-je. Ce n’est pas toi qui vas devoir expliquer à une meute de loups-garous la raison pour laquelle ma mère va lâcher des papillons…
Il repartit dans une crise de rire. Évidemment, il n’y en aurait pas qu’un ou deux. Ma mère ne faisait jamais les choses à moitié. Je m’imaginai un millier de papillons et – que le Seigneur me vienne en aide –, deux cents ballons dorés gonflés à l’hélium.
Je me tapai la tête sur le volant. 
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Stefan était volontaire, intelligent et... eh bien ! C'était Stefan, le mec capable de parler des Pokémon en langage des signes avec un petit garçon sourd, de triompher de ses ennemis alors qu'il est retenu dans une cage, avant de repartir dans son minibus Volkswagen, prêt à affronter d'autres méchants. C'était un genre de Superman, mais avec des crocs et une morale élastique.
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- Edythe a parfois des intuitions. Elle en a eu une lorsqu'un ancien esclave romain nommé Patrick est revenu en Irlande. Nous regrettons tous encore aujourd'hui de ne pas l'avoir tué, comme elle nous le conseillait, sauf que ça aurait probablement signifié que l'Eglise aurait envoyé quelqu'un d'autre, et qu'aujourd'hui, ce serait un saint Aiden, un saint Conner ou un truc du genre au lieu de saint Patrick. C'est le problème, avec les prophètes, ils ressemblent à ces dragons à sept têtes sur lesquelles en poussaient trois nouvelles quand on en coupait une.
- Les hydres, précisa Adam.
- Voilà, c'est ça. Bref, elle n'a pas très souvent ce genre de prémonition, rarement plus d'une fois par siècle. La dernière fois, c'était juste avant l'explosion du mont Sainte-Helen. Depuis cette histoire de Patrick, nous l'écoutons tous avec grande attention.
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