À la première double page, j'en ai déjà le souffle coupé. le ciel de début de journée, tout en nuances et couleurs pastel me saisit. Les illustrations de
Richard Jones m'ont, de manière plus globale, conquise ! Vaporeuses, douces, poétiques (vraiment, peut-on parler de ses ciels ?), elles offrent un écrin merveilleux à cette histoire émouvante. La figure du père est touchante : il incite son fils à dépasser ses peurs en l'encourageant, de manière bienveillante et continue. Il lui apporte la confiance en lui nécessaire pour se dépasser. À la manière d'un Rastignac, le petit garçon clôt l'album en se tenant fièrement tout en haut de son arbre… et si ce n'est pas un « À nous deux, Paris ! » qu'il proclame, c'est peut-être un « À nous deux, le monde ! »…