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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Dans les yeux des autres est l'histoire de 2 soeurs, Molly est médecin, Anna est écrivain, en mal d'inspiration. Dans les années 70, elles étaient engagées, elles couraient les " manifs ", se rendaient au Mexique pour combattre au côté de leurs compagnons Boris et Marek, accompagnées par leur mère, la fantasque Mélini. Avec le temps va, tout s'en va chante le poète Léo Ferré, avec le temps que reste-t-il des leurs idéaux? .C'est le sujet de ce roman, elles qui se chamaillent maintenant aux obsèques de leur mère. La transcription de l'engagement des 2 soeurs est traité sur un plan psychologique, elles sont très égocentrées L'émotion vient un peu sur la fin avec la disparition de la mère. On trouve de l'intérêt dans les références littéraires qui émaillent le roman, dans quelques passages qui dépeignent bien la société actuelle comme celle des années 70. " Une année avec mon père " m'avait ému, enthousiasmé, s'est moins le cas de ce roman de Geneviève Brisac.
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Molly et Anna, l'une est médecin, en dispensaire, l'autre écrivain, en panne d'inspiration après un livre à succès publié sous le pseudonyme de Deborah Fox. Elles ont milité ensemble dans une organisation semi-gauchiste, semi-terroriste, aux contours mal définis, qui les a emmenées aux quatre coins du pays puis au Mexique, en soutien à la révolution zapatiste du Chiapas. Dans son livre, Anna dit tout, tout ce qui était gravé dans son "carnet rouge", celui où elle notait au jour le jour sa vie de militante. Pas mal pour une "clandestine" !! Bien entendu, cela lui vaut l'ire de sa sœur et un procès en bonne et due forme. Des hommes et des femmes gravitent autour d'elles, la vie les a changés, en bien ou en mal, mais ils sont restés soudés les uns aux autres comme des poissons incapables de quitter le bocal où ils tournent inlassablement. Geneviève Brisac accumule les clichés sur cette génération, qui est pourtant la sienne, et les effets de style (on aurait envie de dire "de manche"), qui alourdissent le récit, ne compensent pas la "faiblesse du scénario". Difficile d'aimer ces personnages qui au fil du temps en arrivent à se détester sans être pour autant capables de vivre les uns sans les autres. Un vide existentiel est-il un bon sujet de roman ? On peut en douter, seul un François Mauriac aurait, peut-être, pu en faire quelque chose…
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